Irruption d’Attal auprès de V. Hayer : le scénario de Rachida Dati fait plouf

DATI

Non, Gabriel Attal ne s'est pas incrusté dans le débat de France Info. Non et non, Valérie Hayer n'a pas été interrompue par l'arrivée du premier ministre. Et puis non? à la fin, il n'a pas volé au secours de la candidate en difficulté.

Lorsque Rachida Dati monte au créneau pour rétablir la vérité, elle est à bout. Tant de mensonges l'ont scandalisée. Au Sénat, le communiste Ian Brossat vient à nouveau de colporter ce ragot selon lequel Gabriel Attal « aurait tenté maladroitement de sauver sa candidate de la noyade ». Pour le ministre de la Culture, le temps est venu de révéler les coulisses de cette intervention malheureuse. Dans cette affaire, il y a une victime. Un jeune innocent qui fut manipulé par les forces occultes de l'audiovisuel d'État. La narration de l'incident ne va pas manquer de révolter l'Hémicycle. Rachida Dati tient son scénario. C'est parti :

« Je vous renvoie aux explications de la présidente de Radio France qui lui a proposé, j'allais dire qui l'a contraint, à venir sur ce plateau... »

Un éclat de rire général interrompt le ministre. Chacun de s'imaginer Gabriel Attal, pieds et poings liés, amené de force sur le plateau de France Info. Le héros de la pseudo-prise d'otage rit également. L'argument qui devait déclencher une vague d'indignation a fait plouf. Rachida Dati ne peut s'empêcher de rire à son tour. Elle-même n'y croit plus. Quel olibrius a dit « Plus c'est gros, plus ça passe » ? Eh bien, non. Non et non. Voilà encore une contre-vérité à dénoncer. Ça ne passe pas du tout. Ça pouvait passer en montrant des images de Gabriel Attal ficelé sur les rails du métro desservant la maison de la Radio. Dans la cabine de pilotage du métro, la patronne de Radio France menaçant de l'écraser s'il ne venait pas immédiatement soutenir Valérie Hayer... Là, d'accord. Avec ce visuel, les sénateurs se levaient comme un seul homme et demandaient la tête de la responsable, une association « SOS Premier ministre » se créait et Valérie Hayer était plébiscitée à 75 % par les électeurs.

La faiblesse des interventions de macroniens réside dans cette absence d'images porteuses de crédibilité. Un bon cliché de Bruno Le Maire détruisant l'économie russe au lance-flammes, un croquis d'Emmanuel Macron imposant sa loi aux dirigeants allemands... De l'art, de la projection de diapositives, du dessin animé et puis zut ! soyons modernes : de l'animation en 3D. Communicants, à vos tablettes !

Après avoir entrevu l'attirail d'illustrations dont elle aurait dû s'entourer, la scénariste de la culture termine tant bien que mal son intervention... Une voix réclame la libération du Premier ministre. La pantalonnade a ravi les sénateurs. « En cas de naufrage, comment faire couler le bateau plus vite ? » La notice et toutes les explications sont à retirer au siège de Renaissance.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

20 commentaires

  1. Riez Premier Ministre, autres sinistres et sénateurs, il ne vous restera bientôt plus que cela.
    Ce sont nos impôts qui financent les mensonges et l’incompétence.
    Voir l’intelligence des Français trainée dans la boue par Mme Dati ne peut mener qu’à de nouvelles soirées électorales comme celle du 7 juin 2024.
    Tendez votre autre joue car le peuple de France est très en colère.

  2. Les parisiens se plaignent de leur maire, ils n’ont encore rien vu de la misère si dati lui succède.

  3. « La faiblesse des interventions de macroniens réside dans cette absence d’images porteuses de crédibilité. » Dans cette avalanche de mensonges. La république de Pinocchio.

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