Islamisme à l’école : Les professeurs sont-ils à plaindre ou à blâmer ?

C’est le compte X de L’Humanité qui a posté ce message édifiant : une enseignante du lycée Maurice-Ravel, celui dont le professeur vient de démissionner, témoigne : « On a envie de montrer que nous n’avons pas peur. » C’est bien, c’est beau, c’est courageux. Pour ne pas laisser gagner les islamistes ? Non. « Car personne ne va renoncer à défendre des valeurs qui doivent pas être laissées à l’extrême droite, à ceux qui attisent la haine. Non ! » Un pari avec des amis ? Caser le mot extrême droite à tout prix ? Las, tout porte à croire que l'explication est à chercher ailleurs et porte un nom : idéologie. Son proviseur, menacé de mort, ne trouve pas d’autre issue que quitter le lycée. La loi française, en la personne d’un représentant de l’autorité à l’Éducation nationale, vient de capituler face au voile islamique et ce professeur a bien vu les attiseurs de haine… ils sont à l’extrême droite. C’est désespérant.
Une enseignante du lycée où le proviseur est menacé de mort après avoir demandé à une élève d’enlever son voile : "Personne ne va renoncer à défendre des valeurs qui ne doivent pas être laissées à l’extrême-droite."pic.twitter.com/Z7snKiu9oA
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L’historien et professeur des universités Éric Anceau se demandait, sur X, il y a quelques semaines, au moment de la colère des agriculteurs, pourquoi tant de Français faisaient montre de solidarité avec les agriculteurs et si peu avec les enseignants ? Peut-être pour cela. On plaint les pompiers en première ligne au feu, un peu moins quand ils sont pyromanes.
Déjà, dans mon collège, jadis, mon professeur de français qui ressemblait à Danielle Mitterrand nous faisait chanter Balavoine, qu'elle trouvait très poétique : « Ton étoile jaune, c’est ta peau, tu n’as pas le choiiiiiiaaa ! » (C’était la génération SOS Racisme). L'Aziza plutôt que La Princesse de Clèves, c'était son choix. J’avais dû aussi réciter par cœur sur l’estrade Le Déserteur, de Boris Vian. Mon père, médecin militaire, détestait et était furieux, mais il ne lui serait pas venu à l’esprit de menacer la prof. Évidemment. Le professeur d’histoire, qui ressemblait à Robert Hue, ne craignait nullement, lui non plus, de m’offenser, pas plus qu’il ne redoutait l’ire de mon père quand il parlait de torture-en-Algérie. Bien tranquille. En toute impunité. Il était un antimilitariste fanatique, faisait passer l'armée pour un ramassis de brutes sanguinaires. Mais ne redoutait pas d'être inquiété pour ses propos. Et il avait raison.
Une génération est passée, rien n’a changé. En première, mon fils a dû faire une fiche de lecteur sur Eldorado, de l’écrivain proche de LFI Laurent Gaudé : une ode aux migrants clandestins.
Bien sûr, il en va des profs comme des autres professions : ils ne sont pas tous à mettre dans le même sac. Citons, par exemple, Jean-François Chemain, ancien cadre dirigeant en entreprise, qui a passé l’agrégation d’histoire avec pour seule ambition de devenir prof de ZEP. En 2011, il a publié Kiffe La France (Via Romana). Il y décrit cette boîte pétrie du choc des civilisations qu’est une classe de collège de « quartier sensible ». Il y dénonce aussi les discours d’auto-dénigrement servis en classe par ses collègues venant encore renforcer un ciment identitaire explosif, nourri de « fierté exacerbée, de préjugés ressassés, de frustration collectivement confite ». Jean-François Chemain, lui, enseignait l’histoire « en vérité ». Un exemple parmi d’autres ? Le sujet des croisades, dont le seul mot générait dans sa classe une véritable fureur collective, entre ignorance, mauvaise foi et naïveté. Il leur explique, lui, l’affaire à sa façon :
« C’est comme si les Américains occupaient La Mecque et interdisaient aux musulmans de s’y rendre : vous feriez quoi ?
-Ben, on irait de force !
- C’est exactement ce qu’ont fait les chrétiens ! ça vous choque ?
- Pas du tout ! »
Et l’auteur de conclure : « Je suis persuadé qu’une bonne partie de la colère de la jeunesse qui pourrait bien se muer en irréparable violence prend sa source dans le refus d’épancher sa soif d’absolu. […] Alors nous n’avons plus aujourd’hui d’autre choix que de redécouvrir ces racines chrétiennes, […] que nous sommes en droit de proposer, parce que ce sont les nôtres et que nous sommes chez nous, et en devoir de le faire […] »
Car il met en garde : « À défaut, cette jeunesse, innombrable, avide de posséder ces biens matériels qui sont tout ce que nous avons désormais à lui proposer, gorgée de discours politico-religieux appelant à nous "punir", cette jeunesse, comme jadis les barbares, détruira notre civilisation. »
Mais les Jean-François Chemain ne sont pas légion. Depuis 2011, l’impéritie migratoire s’est encore aggravée, il est arrivé Samuel Paty et Dominique Bernard, et certains professeurs, pourtant, n’ont visiblement toujours rien compris.
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71 commentaires
même les profs d’Histoire à l’ancienne sont à blâmer. Tout est faux dans le récit républicain. Jeanne d’Arc, Saint-Louis, Clovis : élucubrations de Michelet et consorts. Vous ne trouverez pas une carte de 1800 mentionnant le Saint-Empire ou de 1810 mentionnant l’Empire d’Autriche.
Une partie non négligeable de l’éducation nationale est acquise à l’ideologie islamo-gauchiste, elle ne saurait donc condamner les provocations des musulmans. N’oublions pas le soutien qu’elle apporte à l’association ”éducation sans frontiére” impliquée dans l’assassinat du professeur Bernard et son silence lorsque cette complicité a été mise à jour.
Même si je me fais huer, Je suis désolé, mais ce proviseur a eu tort de démissionner, c’est ainsi avouer la victoire de l’islamisme. Si la tête ne résiste pas, tout le corps se délite.
Les enseignants récoltent ce qu’ils ont semé, et sont maintenant sous la coupe, pour ne pas dire la menace de l’Islam. Ils doivent moduler leur attitude, même leur enseignement en fonction des préceptes de cette effrayante organisation politico-religieuse.
Qu’on nous fiche la paix avec l’islamisme… c’est une nébuleuse inventée pour dissimuler les réalités de l’islam et les turpitudes de ses adeptes. ils sont incompatibles avec la France.
Les profs ont parfois été complices d’un relativisme coupable. Que certains s’en plaignent maintenant laisse songeur. Pour un Samuel Paty, un Didier Lemaire ou un proviseur qui applique la loi, combien de complices ? Mon stock de compassion pour ceux-là est épuisé.
Tout est dans le titre. Oui plein de profs sont à blâmer et ils récoltent ce qu’ils ont semé.
J’ai eu les mêmes profs que vous il y a 40 ans. Ensuite j’ai moi-même été prof durant 40 ans. Et j avais des collègues du même genre. Nous étions seulement deux sur 35 à ne pas nous dire de gauche . (D’ailleurs j’en ai payé le prix ) L’an dernier dans mon établissement une jeune comorienne portait le voile au début de l’année puis elle l’avait retiré peut-être à la suite de mes demandes . Cette année je suis à la retraite et j’ai constaté que trois étudiantes le portent avec le consentement passif des collègues. Aucun collègue n’a eu le courage de leur demander. Il est vrai que si pour cela on risque la peine de mort il faut y réfléchir.
Encore une fois merci chère Gabrielle
Les enseignants ont largement contribué à la création du Frankenstein multiculturel et mondialiste, au nom de la sainte diversité ils ont fermé les yeux sur la montée de l’islam, maintenant la créature se retourne contre eux c’était écrit.
« Bien sûr, il en va des profs comme des autres professions : ils ne sont pas tous à mettre dans le même sac » . Mais forts rares sont ceux-là. Et si la France en est là, ils en ont une part prépondérante. Au fait cette personne, le visage clouté est de son fait ? Si oui, quel courage…et tout mon mépris.
Merci Madame pour ce papier qui recadre les profs. Vous avez réveillé un vieux souvenir à propos de mon fils à qui une professeur de français apprenait un poème cubain (ou chilien) qui parlait du combat politique. J’avais traité cette femme « d’étudiante attardée » lui faisant remarquer qu’à l’âge de 12 ans ou pouvait très bien apprendre les poèmes de Jean de La Fontaine ou de Victor Hugo. J’avais, moi même, été soumis à l’épreuve avec les poèmes d’Emile Verhaeren et ses tirades d’anarchiste (« … C’est un rouge, égorge, assomme … « ). Oui, l’éducation Nationale n’est pas tirée d’affaire avec tous ses professeurs de gauche qui soutiennent l’islam, cette « belle » religion qui prêche la paix sociale … si, et seulement si on accepte ses dogmes. Un grand coup de balai s’impose, mais ce sera très long à la purger
Les profs, d,’Histoire en particulier, n’ont pas à prendre parti. Ils rapportent l’Histoire, ils n’engagent pas un débat sur les faits !
Ils peuvent même en prévenir leurs élèves !
Peut être aussi le personnel de l’éducation nationale récolte ce qu’il a semé. Il n’enlève pas moins que l’ambiance générale est surement en case mais faut bien remarquer qu’en France nous qui étions adulte alors que l’islam en France était très minoritaire elle ne pausait pas de problème maintenant la voilà majoritaire on en vois les résultats. Une seul solution, qu’on ne peux révéler ici.
L’slamo gôôchisme est monnaie courante dans le monde enseignant. On pourrai proposer à tous ces enseignants qui sont favorables au port du voile et autres signes islamistes d’aller, sincèrement, au bout de leurs démarches et de partir enseigner en Afghanistan, en Iran, … Il y a plein de pays qui sont d’accord avec leur idéologie et ils ne nous manqueront pas. Surtout s’ils emmènent dans leurs bagages leurs élèves, et leurs parents responsables, qui ne se sentent pas compris chez nous.
Les enseignants récoltent ce qu’ils ont semé depuis des décennies, ils ne sont pas à plaindre et parfois et souvent leurs proviseurs avec !
Entièrement d’accord.
les syndicats majoritaires de l’enseignement ont appelé à voter Macron en 2017 et 2022 face à MLP. Aux premiers tours, c’était Mélenchon et Macron loin devant MLP. Qu’ils assument leur vote, ce sera sans moi, enseignant retraité après 40 ans de carrière. Pour qui vont-ils voter le 9 juin?
Certains professeurs sont à plaindre d’autres qui à blâmer..bien sur