Islamisme et terrorisme : sortir des schémas culpabilisants
2 minutes de lecture
Les attentats islamistes se multiplient partout dans le monde. Dernièrement, les coptes d’Égypte, des villages chrétiens aux Philippines, l’Iran en tant que puissance chiite régionale ont été visés... Nul besoin de mentionner les villes comme Bagdad ou Kaboul : les attentats sont leur lot quasi quotidien depuis des années. Pire : en l’espace de deux ans, l’Europe est devenue à son tour une cible privilégiée des djihadistes. Nice, Manchester, Londres, Berlin, Stockholm, Bruxelles, Saint-Pétersbourg... Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté sur les dangers de l’immigration massive. Le Front national et d’autres mouvements en Europe n’ont en effet cessé de s’opposer aux discours lénifiants des chantres de la diversité.
Le dernier attentat au London Bridge et la récente tentative criminelle sur le parvis de Notre-Dame de Paris ont encore révélé l’incapacité de notre société à se défendre. L’un des tueurs de Londres, Khuram Butt, "connu des services de police" (classique !), apparaissait dans un documentaire de Channel 4 intitulé "Mes voisins djihadistes", posant devant un drapeau noir évoquant celui de l’État islamique. Il n’a jamais été inquiété !
Quant à l’« étudiant algérien de 40 ans », Farid Ikken, qui voulait abattre des policiers avec un marteau devant Notre-Dame, la Commission européenne l’avait récompensé en 2009 du Prix du journalisme contre les discriminations pour un article pro-immigration. Cette même Commission prétend aujourd’hui imposer l’accueil des migrants aux États membres qui s’y refusent pour des raisons de sécurité et culturelles évidentes ! À noter que le directeur de thèse de Farid Ikken, Arnaud Mercier, s’est distingué par ses déclarations virulentes à l’encontre de personnalités comme Zemmour, coupable à ses yeux d’islamophobie pour avoir lié immigration, islamisme et terrorisme.
Bien sûr, les peuples européens paient les politiques internationales de déstabilisation de nos gouvernements dans les Balkans, au Moyen-Orient, en Libye... Bien sûr, ils paient l’incurie de nos dirigeants toujours prompts à se départir de leurs responsabilités. Cependant, nous payons aussi un aveuglement collectif à tous les niveaux, qui va du sommet de l’État au simple citoyen dont le bulletin dans l’urne reconduit des politiques calamiteuses, sans oublier les journalistes, universitaires, militants associatifs et autres fabricants de l’opinion qui prêchent le vivre ensemble et traquent les "discours déviants".
Une urgence s’impose : sortir des schémas culpabilisants qui justifient des politiques pénales et migratoires laxistes et empêchent toute riposte à la hauteur du défi que représente l’islamisme terroriste. C’est le préalable à toute politique antiterroriste digne de ce nom. Theresa May semble l’avoir bien compris en déclarant sans ambages, ce mardi, qu’elle n’hésiterait pas à faire changer les lois sur les droits de l’homme si elles entravent la lutte contre le terrorisme. La France doit prendre ce chemin. Suivez mon regard...
Thématiques :
IslamPour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :