Italie : c’est fait, ils nous ont piqué la démocratie !
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C’est fait, ils nous ont piqué la démocratie !
Votre intuition vous avait pourtant prévenus…
Mais par paresse intellectuelle, à l’abri de consensuelles idées reçues, pour ne pas ouvrir les yeux sur la réalité de notre statut politique de sous-citoyens, de notre sujétion et, selon certains, de notre servage… Nous avons, tels les Grecs, refusé d’entendre Cassandre !
Notre surdité est nourrie aux analgésiques dispensés sans modération par nos politiques et nos « médias main stream », nos cerveaux lavés par des « spécialistes » autoproclamés, grassement rémunérés, grands copains de la rédaction et des lobbies mondialistes.
Nous voici donc forts de nos certitudes achetées avec et au prix de la redevance ; chez nous, le peuple est souverain, ce n’est pas comme en certains pays - suivez mon regard vers la Russie, l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique du Sud.
Et soudain surgit le doute italien, venu de cette Rome éternelle qui inventa la République.
Certes, nous avions déjà reçu un coup de semonce avec ce « non » au référendum sur l’Union européenne contourné cyniquement par le pouvoir en place, mais bon, c’était l’Europe… Et l’Europe, c’est le progrès, c’est bien connu, le « sens de l’Histoire »...
Mais là, soudain, en Italie, un président de la République, qui en temps normal a autant d’utilité politique qu’une plante d’ornement, se permet de refuser le ministre d’un gouvernement de coalition populaire au seul prétexte qu’il n’aurait pas des idées très pro-européennes !
Il empêche donc cyniquement la constitution du gouvernement de la majorité récemment et démocratiquement élue.
Ce monsieur Mattarella utilise donc une sorte de droit de veto régalien, quasi monarchique, à la volonté populaire.
Adieu « la grandeur de Rome », bonjour « la grandeur de l’Union européenne », puissance d’essence impérialiste, supérieure au Sénat et à la nation !
Ainsi s’étale au vu de tous la vérité que clamaient depuis des lustres les patriotes, identitaires et nationalistes européens de toutes obédiences : l’Union européenne est une structure non démocratique dont les fonctionnaires ont une autorité imposant sa volonté aux nations qui la font vivre afin de servir des intérêts étrangers à ceux des peuples.
Technocratique, internationaliste, tatillonne, soumise aux volontés du système mondialiste et financier, agent des lobbies, des multinationales et des intérêts américains, la machine à broyer les peuples, la liberté et l’indépendance a désormais abandonné la diplomatie pour la trique et n’hésite plus à dicter aux nations sa méprisante loi à voix haute.
Alors puisque le vote populaire ne sert plus à rien, que la volonté populaire est sans effet, que l’intérêt des individus ne se mesure plus qu’à l’aune de l’importance des impôts dont ils sont pressurés, force est de constater que nous sommes revenus à un système pire que le servage.
Le Système confisque désormais le fruit de notre travail au profit de l’ogre européen, mais sans nous donner les contreparties de protection et de sécurité que le seigneur offrait aux serfs.
Quand le seigneur manquait au contrat, il arrivait que les serfs le lui rappellent en se munissant de fléaux et de faux et se révoltant en une « jacquerie » qui pouvait aller jusqu’à brûler les châteaux, parfois même avec leurs occupants !
Les seigneurs de Bruxelles, drapés dans leur morgue technocratique, se gaussent des colères des « vilains ». Ils pensent que les peuples asservis ont abandonné tout instinct de révolte et de défense. Pourtant, qu’ils se méfient !
Il est bien des cités orgueilleuses - n’est-ce pas, Pompéi ? - qui furent anéanties par la lave d’un volcan qu’on croyait endormi à jamais !
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