Italie : Quel bilan migratoire pour Giorgia Meloni, après deux ans au pouvoir ?
Serait-ce un sans-faute, pour Meloni ? En octobre 2022, Giorgia Meloni devenait la première femme à occuper le poste de présidente du Conseil des ministres, en Italie. Depuis, elle a su imposer son style de gouvernance, combinant fermeté et pragmatisme, pour répondre aux défis majeurs auxquels le pays faisait face. Sur le plan national, la femme d’État a su consolider sa position en maintenant une stabilité gouvernementale, malgré la complexité de la coalition qu’elle dirige. Son leadership a permis de préserver l’unité au sein de sa majorité, évitant les crises internes qui avaient souvent paralysé les gouvernements précédents. Malgré une baisse de popularité auprès des Italiens au lendemain de la crise de Lampedusa, en septembre 2023, Giorgia Meloni a su regagner leur confiance en consolidant son bilan. Preuve en est la victoire de son parti, Fratelli d’Italia, aux dernières élections européennes. Sa politique, notamment en matière de gestion de la crise migratoire, semble être un pari réussi, contredisant ses détracteurs, de gauche comme de droite.
Une politique migratoire résolue et efficace
Giorgia Meloni a fait de la crise migratoire une priorité dès son entrée en fonction. Face à une situation critique, avec un flux constant de migrants arrivant sur les côtes italiennes, elle a opté pour une approche stricte et résolue. Meloni a renforcé les contrôles aux frontières et intensifié les patrouilles maritimes, tout en travaillant en étroite collaboration avec les pays d'origine et de transit des migrants. Cette stratégie a porté ses fruits : le nombre d'arrivées clandestines a chuté de 65 % (40.138 clandestins débarqués au 27 août 2024, contre 113.469 par rapport à 2023), un résultat convaincant qui démontre l’efficacité de sa politique.
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Cette réduction significative des arrivées a permis à l’Italie de mieux gérer les flux migratoires et de réduire la pression sur les infrastructures d’accueil. En multipliant les accords de coopération avec les pays méditerranéens et d’origine des illégaux, la présidente du Conseil des ministres a permis le renvoi de plus de 9.000 d’entre eux en 2024 (5.000 vers la Libye, 4.000 vers la Tunisie), selon nos confrères italiens de Il Giornale. Toutefois, face aux afflux toujours plus importants, le Conseil des ministres italien a dû se résoudre à prendre une mesure visant à augmenter les quotas d’immigrés légaux admis sur le territoire italien, passant de 136.000 personnes, en 2023, à 151.000, en 2024, et 165.000, en 2025 - près de 450.000 en trois ans - pour apporter de la main-d'œuvre aux secteurs agricole et touristique.
Une influence accrue en Europe
Sur la scène internationale, Meloni a également su faire entendre la voix de l’Italie. En défendant les intérêts de son pays avec force et détermination, elle a su se positionner comme un acteur clé dans les discussions européennes. Son engagement pour une révision des règles budgétaires européennes, en plaidant pour plus de flexibilité afin de soutenir l’économie italienne, a trouvé un écho favorable parmi plusieurs partenaires européens, démontrant sa capacité à naviguer habilement dans les eaux complexes de la diplomatie européenne.
Meloni a également renforcé les alliances stratégiques de l’Italie en se rapprochant des pays du sud de l’Europe pour former un front commun sur des questions telles que l'immigration et la gestion des frontières. Sa diplomatie proactive a non seulement renforcé la position de l’Italie au sein de l’Union européenne, mais a aussi permis de mettre en avant des solutions concrètes pour des défis communs, consolidant ainsi son rôle de leader régional influent.
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64 commentaires
Évidemment tout n’est pas parfait, mais effectivement je trouve moi aussi qu’elle se debrouille plutôt très bien !
Et chez nous « titi82 » il y en a combien qui sont arrivés ? Combien qui ont été renvoyés en Tunisie, Algérie, Maroc, Afghanistan, Syrie, etc… Les CRA sont pleins en France, et même les OQTF ne sont pas expulsés.
Eh oui monsieur le président, monsieur le ministre de l’intérieur, messieurs les immigrationiste de tout poil de gauche, quand une femme politique déterminée mène son programme , ça marche.
Vivement en 2025 aprés la victoire aux élections législatives d’une coalition des droites, pour mener une véritable politique migratoire et sécutitaire.
Bien sur tout ne se fera pas tout de suite, 40 ans de laxisme, d’abandon de souveraineté, de comprimission entre la carpe et le lapin (voir les magouilles contre nature aux dernières élections), c’est un travail de forçat qui attend nos élus.
Les Français se sont fait berné, ils s’en souviendront.
« … 40.138 clandestins débarqués au 27 août 2024, contre 113.469 par rapport à 2023)…». Je trouve ces chiffres très étonnants dans leur précision. Un clandestin étant par définition quelqu’un qui s’introduit en se dissimulant, je me demande comment on arrive à les dénombrer au clandestin près ! J’aurais préféré quelque chose du genre «… environ 40 000 fin août 2024 contre environ 113 000 en 2023…». Ce me paraîtrait plus crédible, si tant est que l’on puisse accorder du crédit à ce type d’information. Mais tant mieux, quand même, s’il y en a moins.
Bravo Mme Melloni. Joli résultat, et pourtant tous les « bien pensants » ont cherché à lui mettre des bâtons dans les roues. Tous les pays maintenant ferment de plus en plus leurs frontières. Evidemment il y a un pays qui les ouvre de plus en plus, et c’est la France devenue un coupe gorge.
Et toujours 40138 migrant jusqu’en août 2024 de trop. C’est une honte car cette racaille vient systématiquement en France. Alors le bilan pour moi est une catastrophe et Mme Meloni vaut autant que nos incompétents ou Ursula.
Elle a quand même fait baisser les arrivés , l’arrêt complet ne ce fera que lorsque toutes les pseudo ONG immigrationniste n’auront plus aucunes possibilité d’aller les chercher directement sur les cotes de l’Afrique , c’est a dire plus aucuns bateaux.
Reste le problème des 2 possessions espagnoles qui sont régulièrement sujette a des attaques de la part des migrants pour entrée de ce faite en Europe, idem pour les iles Canaries qui ne sont qu’a 100km des cotes du Maroc.
Pour décoder sa réussite, 2 points essentiels sont à retenir (à titre d’exemple à suivre (??)
1) Les accords de coopération avec les Etats d’origine des migrants.
2) La politique sociale : les migrants légalement accueillis pour faire face aux besoins de main d’oeuvre, NE PERCOIVENT AUCUNE INDEMNITE EN CAS DE CHômage ultérieur !!! ( from Marion Maréchal épouse d’un député italien)