Jean-Baptiste Djebbari voit sa reconversion retoquée

L’ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari devait rejoindre l’armateur CMA CGM, en tant que vice-président exécutif chargé du pôle spatial.

Le Monde (24 mai) rapporte que cette prise de poste a été refusée par la Haute Autorité à la transparence pour la vie publique, qui pointe du doigt des « risques déontologiques substantiels ».

Selon la HATVP, les dossiers gérés par Jean-Baptiste Djebarri (intermodalité, aviation civile, applications satellitaires, ports transports maritimes transport) seraient de nature à mettre en cause le « fonctionnement indépendant et impartial de l’administration ».

Au terme de huit rencontres que l’ancien ministre du gouvernement Castex a eu avec les cadres dirigeants de l’entreprise de transport maritime, l’autorité a conclu qu’il existait « un doute légitime quant aux conditions dans lesquelles le ministre a exercé ses fonctions gouvernementales, au regard des principes déontologiques et de l’obligation de prévention des conflits d’intérêts qui s’imposent à lui ».

L'ex-ministre, en revanche, a eu l'autorisation de créer sa société de conseil, mais en s'abstenant pendant trois ans « de toute démarche, y compris de représentation d’intérêts, auprès des membres du gouvernement ou des administrations chargés des transports ».

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