Jean Dujardin répond aux attaques contre la cérémonie d’ouverture : magistral !
Sinistres déconstructeurs, dragons de l’inclusion et autres tristes sires, vous pouvez dresser procès-verbal : Jean Dujardin persiste dans le crime de lèse-diversité et signe. Avec sa lettre publiée, ce jeudi 14 septembre, sur Instagram pour répondre à la polémique soulevée par la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby, il défend un spectacle fait pour « célébrer notre pays, notre savoir-faire et l’histoire du rugby ». Il étrille, au passage, ceux qui n'ont pas saisi, comme le relevait Frédéric Sirgant, la finesse de sa prestation (« Le second degré que j’ai toujours aimé manier n’a pas été compris et je le regrette »).
Trahissant ainsi une nouvelle fois, après la promotion du film Sur les chemins noirs, une passion coupable pour son pays, il se range fatalement du côté de ceux qui ne demandent rien à personne, si ce n’est de conserver leurs amours, leurs désamours, leur être. Du côté des « emmerdés ». Artiste à succès, Jean Dujardin entretient le paradoxe de l’acteur populaire, personne n’osera lui en contester le titre. Un coup d’Oscar massif sur le casque impose le respect. De renommée, de classe internationales, il partage pourtant avec Monsieur Tout-le-monde les mêmes joies simples, campé sur ses deux jambes, bien en terre.
Les joies simples
Alors que notre temps semble l’avoir oublié, Jean Dujardin, qui a été scout, troufion à 22 ans chez les tirailleurs, aime retourner vivre à la dure, dormir à la belle étoile. Pendant que le comédien reste à la lumière des projos, l’homme s’enfonce dans la nuit, sur les sentes millénaires, pour retrouver la pureté originelle. « Je vous lâche Dujardin, mais Jean je le garde, et Jean, il va marcher. »
Qui ne se sent pas solidaire d’un homme qui marche, bien loin des intellectuels assis qui s’enferment dans leurs salons fumeux ? Quel Français n’est pas attendri devant un homme qui grogne de plaisir devant un bon plat du terroir ? Or, cet homme a dit : « Une chose est sûre : je suis plus heureux devant des rognons dans une auberge que face à un quinoa dans un restaurant urbain. » Béatitude...
Les pieds sur terre
Dujardin n'a pas honte du sang qui coule dans ses veines, celui d’un père agriculteur dans le Médoc. Comme un bon vin, fruit de la vigne et du travail des hommes, il est riche de ses racines, riche du travail sur lui-même, harmonieux et patient. Le succès lui ouvre les portes du cinéma américain ? Il se dérobe. « Pas eu envie, pas été élevé comme ça. » Car il cherche non pas le succès pour lui-même mais la meilleure voie pour l’expression de son talent. Comme un bon vin, il trouve sa meilleurs expression dans les canons français.
Son métier : réjouir le cœur du public. « Je suis un artiste, je ne serai le porte-drapeau d'aucun parti. Je vais vous laisser régler vos affaires entre vous », dit-il, encore, à propos de la cérémonie de la Coupe du monde de rugby. Comme un bon vin, il ne cherche pas autre chose qu’à noyer les idées noires, lui conférant cette rare élégance de ne pas emmerder le monde. Il ne s’enfle pas des colères du moment, ne hurle pas avec les loups, se méfie « des solutions hâtives », des grande idées abstraites. « Changer le monde, changer le monde, vous êtes bien sympathiques, mais faudrait déjà vous lever le matin », dit-il, par la voix d’un de ses personnages dans un de ses films.
Monsieur Dujardin, bienvenue au club ! Si être français est devenu anachronique, cela ne doit cependant pas nous empêcher de jeter le mot de Cambronne à la face du monde. Vous avez su le faire, à votre manière, avec panache.
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42 commentaires
Jean Dujardin aurait pu faire encore plus fort en se référant a Marcel Amont qui vient de nous quitter. Amont avait écrit une chanson à la gloire du Rugby-Français. Et pour bien marquer dans quelle région de France le rugby s’était développé, Amont avait écrit la chanson en …. Occitan !!
Bravo Monsieur Jean Dujardin, prestation remarquable.
Comme me disait mon grand père lorsque je me faisait prendre à partie pour mes idées patriotiques » laisse fils, les chiens aboient, la caravane passe ».
A savoir si Dujardin n’était pas en mission progressiste avec sa mise en scène caricaturale de ce que nous sommes et pour s’en convaincre voyez comment the artist réagit à son éloge dithyrambique de VA : « fais du bien à un vilain il te fait dans la main ». Et voyez comment réagit VA , s’aplatissant piteusement dans l’excuse et bientôt la repentance pour rejoindre la presse aux ordres de la bien pensance.
Un plat de rognons accompagné de quinoa pourrait fort bien être servi dans une auberge.
Ce préjugé envers le quinoa devient lassant.
Occasion d’évoquer aussi un autre grand « disruptif » qui les emm… tous : Lucchini.
C’est déjà tout à son honneur de ne pas prendre cause pour un parti , un fait divers, et autre ; ce que devrait faire tous ces sportifs qui n’apprécient la France que lorsqu’elle leur procure notoriété , mais la dénigrent pour le moindre écart de leur ligne de pensées . Et puis plus j’avance en âge et plus je suis en admiration devant les paysages de notre si beau pays , pour s’en convaincre il faut voir le nombre d’étrangers (certes beaucoup d’européens) être admiratifs devant notre patrimoine , notre histoire, nos régions, nos traditions , notre culture ; et dire que certains veulent « déconstruire » (quel horrible mot) toutes ces splendeurs qui font le « plus beau pays du Monde » . Je partage sans équivoque , M. Dujardin votre constat.
Pour votre article, vous auriez du attendre. Votre héros s’est empressé de dénoncer la couverture de VA !
Le but de l’article est , je crois bien, de reconnaître à Dujardin une authenticité en voie de disparition. Il est toujours enthousiasmant qu’une personnalité comme celle-ci trouve sa joie et sa fierté dans ce dont l’idéologie woke veut faire rougir et on peut légitimement saluer son indépendance d’esprit. Il s’agit de n’y voir que ce qui est écrit et non un procès de canonisation
Nous avons beaucoup plus de probabilité de trouver un établissement servant du quinoa qu’un autre servant une bonne choucroute garnie ou un excellent cassoulet ou tripes à la mode de Caen etc Pour manger un vrai bon plat du terroir il faut se déplacer _ en ville à part exception _ et trouver un établissement luxueux qui présentera un tel plat. Je crains et regrette de dire que nous nous sommes habitués à cela. Bien sûr, les idéologues _ qui, soit dit en passant, ont accès à tout ce qu’ils désirent très souvent _ sont furieux qu’on leur rappelle les traditions locales, plats, vins, vêtements, fêtes, coutumes etc qui ne font pas leur affaire : soit un grand marché sans restrictions ouvert aux « citoyens du monde »… et basta !
Ne pas s’inquiéter pour Jean Dujardin, il a déjà donné un coup de barre à gauche !!!
Lettre à envoyer à l’Élysée, dans tous les ministères, à tous les élus de gauche caviar ou vegan, à commencer par Sandrine Rousseau !
Jean Dujardin c’est notre France Profonde une pépite qui ne renie pas ses Racines et le bon sens des personnes de terroirs
Ne soyez pas trop dithyrambique avec Dujardin, svp. Alors qu’il fait la Une de Valeurs actuelles, voici ce qu’il poste sur son compte Instagram: « La France rugby oui, vos valeurs non. Pas de récupération. Merci » Nul n’est parfait
éh!!!!tout dépend de ce qu’il entendait par »vos valeurs »celles du wokisme,de la gpa,du progréssisme,du tout marchand,de la France terre d’immigration,….etc!!!!
« Ne pas faire l’âne pour avoir du son », il ne semble pas que ces idées soient celles de VA!!
Voilà une argumentation qui ne ferait pas rougir les sociopathes progressistes, si de plaisir.
J’aime les gens, comme lui, qui assument ce qu’ils sont et qui ne sont pas suspendus à l’évaluation sociale environnante et stupidement tyrannique. Bravo Jean, garde ta personnalité, elle plaît aux français et ils ont bien raison.
Nous sommes nombreux a avoir apprécié cette cérémonie d’ouverture.
Et oui cette belle et douce France bien tranquille a bien existé en dehors des guerres bien sûr.
Je fais partis des chanceux qui ont connu et pratiqué cet art de vivre bien de chez nous alors que nous n’étions pas riche et dans la surconsommation de produits idiots et ou toxiques et que le travail c’était dès 14 ans à 45h/sem jusqu’à 65 ans !
C’est cela qui les embête !réécrire notre histoire, l’avilir, la repentance éternelle sont le travail incessant des partis de gauche qui méprise ce grand peuple
Pour une fois qu’un acteur, qu’un « people », n’est pas dans la pensée mainstream comme beaucoup d’autres du showbiz, ne boudons pas notre plaisir de sa prestation et de ses réponses. Bravo « The Artist ».
justement, Jean Dujardin est un artiste, un acteur, oui, mais pas un » people » – en dehors de sa vie professionnelle c’est un Français normal, attaché à ses racines, conscient de son héritage, gourmand de la vie et du mode de vie » à la Française » et qui ne voit pas l’utilité de » s’excuser » d’être heureux chez lui pour laisser la place à d’autres !!