Jean-Marie Le Pen : « L’essentiel est que le candidat de ce parti, ce soit un bon Président national, populaire et social »

My project-1 (14)

Ce mardi, le Rassemblement national soufflait ses 50 bougies. L'occasion, pour Boulevard Voltaire, d'interroger le président et fondateur du parti à la flamme et d'envisager avec lui l'avenir du mouvement qui s'apprête à élire un nouveau président.

Marc Eynaud. Le RN, parti que vous avez fondé, va célébrer ses 50 ans au cours d’un colloque à l’Assemblée nationale. Cela suffit-t-il pour vous ?

Jean-Marie Le Pen. Cela fait partie du respect des traditions du temps passé.

M. E. Vous deviez organiser une fête à Montretout pour célébrer cet anniversaire. Pourquoi a-t-elle été annulée ?

J.-M. L. P. Car il y avait trop de monde ! Je n’avais pas les capacités de recevoir plusieurs centaines de personnes qui souhaitaient venir, donc j’ai préféré renoncer. Je ferai un petit cocktail intime avec une cinquantaine de personnes, simplement pour boire un verre !

M. E. On imagine que vous inviterez les compagnons de route historiques…

J.-M. L. P. Il y aura surtout des amis, c’est une réunion cordiale et amicale, ce ne sera pas une démonstration officielle. Le Rassemblement national, lui, le fera. Je ne suis plus impliqué dans cette organisation, je suis un retraité récent. J’ai pris ma retraite à 91 ans, c’est raisonnable !

M. E. Avez-vous une préférence entre les deux candidats à la présidence du Rassemblement national, Jordan Bardella ou Louis Aliot ?

J.-M. L. P. Chacun a ses qualités propres. Compte tenu du travail qu’il y a à faire, on peut penser que ce sera plus facile pour un jeune que pour quelqu’un qui a déjà de la bouteille, encore que Louis Aliot n’est pas vieux ! Quand il n’y a pas de Le Pen, il faut bien trouver quelque chose d’autre ! Je n’ai eu que des filles, alors il n’y a pas de successeur à Le Pen !

M. E. Selon Jordan Bardella, la victoire est possible en 2027. Qu’en pensez-vous ?

J.-M. L. P. L’essentiel est de travailler et de faire des propositions, et voir si elles sont acceptées par le peuple, on ne fait rien sans lui. Quoi qu’il en soit, l’essentiel est que le candidat de ce parti, ce soit un bon Président national, populaire et social.

Marc Eynaud
Marc Eynaud
Journaliste à BV

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Un vert manteau de mosquées

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois