Jean-Paul Brighelli : « Il faut prendre des mesures coercitives à l’école pour faire face à ces gens qui sont une menace ! »
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Mardi matin, Europe 1 révélait l'existence d'une note des renseignements généraux faisant état de la radicalisation musulmane dans les écoles françaises ; il y aurait trente signalements par jour constatant des "atteintes à la laïcité".
Réaction de Jean-Paul Brighelli au micro de Boulevard Voltaire.
Europe 1 tombe des nues après avoir récupéré une note des services de renseignement parlant de la radicalisation et des dérives communautaires dans les écoles. On y signale par exemple que la plateforme mise en place par l’Éducation nationale comptabilise près de 30 signalements par jour. S’agit-il d’un phénomène nouveau ?
Europe 1 et les services de renseignement viennent d’inventer l’eau tiède. C’est plus inquiétant de la part des Renseignements généraux.
La première alerte sérieuse date de 2002, lorsque le livre coup de poing Les territoires perdus de la République est paru, Barbara Lefebvre, Georges Bensoussan, etc.
En 2004, nous avons eu une piqûre de rappel lorsqu’un rapport de l’Éducation nationale du nom de Jean-Pierre Obin est sorti pour dire la même chose. Ce rapport a été immédiatement mis au fond d’un placard par François Fillon, qui était à l’époque ministre de l’Éducation. Le déni n’est pas un réflexe réservé à la gauche.
Nous avons eu une autre piqûre de rappel l’année dernière avec Bernard Ravet et son livre intitulé Principal de collège ou imam de la République ?, dans lequel il racontait son quotidien au collège Versailles à Marseille. Il y expliquait un communautarisme religieux intense.
Enfin, nous avons eu le cadre général dans l’allocution de sortie de Gérard Collomb. N’étant plus ministre depuis quelques secondes, il a enfin dit la vérité en expliquant que nous allions vers une France au bord de la guerre civile avec une communautarisation accentuée.
Ce qui m’inquiète est qui lit ou plutôt qui ne lit pas les notes des renseignements généraux.
Nous avons pourtant une litanie d’exemples. Dans l’Orne, lors de pique-niques, certains élèves mangent séparément des autres élèves. En Seine et Marne, des élèves non musulmans sont stigmatisés par les autres parce qu’ils mangent de la nourriture non halal. Des écoles ont dû annuler des tournois sportifs car les enfants faisaient le ramadan, et cela de plus en plus tôt.
Y a-t-il une partition au sein de l’école ?
Il y a des chefs d’établissement qui acceptent cela. C’est un problème. C‘est un peu comme pour les téléphones portables. On vient de les interdire cette année. Pas mal d’établissements les avaient déjà interdits et cette décision passait bien, contrairement à ce que peuvent dire les uns et les autres. Il suffit d’être ferme sur les prix.
Lorsque des élèves menacent d’autres élèves, car ils mangent ceci ou ne mangent pas cela, il faut les sanctionner de 8 jours d’exclusion et éventuellement les virer de la cantine. Dans ces cas-là, les parents interviendront. Ce sont des choses simples et administratives.
Lorsque des élèves interviennent en cours pour dire que ce que le professeur dit sur Darwin ou sur l’évolution des espèces n’est pas vrai, le prophète a dit ceci cela, leur faire recopier 30 fois l’origine des espèces ne serait pas mal non plus, ne serait-ce même qu’une fois suffirait.
Il faut prendre des mesures coercitives face à des gens qui sont une menace. L’école est là pour éduquer et éventuellement pour rééduquer.
Comment assurer la rééducation des enfants alors qu’ils grandissent dans des familles qui sont en opposition totale avec les lois de la République et avec la vision de l’Éducation nationale ?
Il n’y a pas tant de familles en opposition totale.
J’habite Marseille. C’est une ville musulmane à 50 %, mais je vois très peu de gens qui, au fond, sont en opposition complète avec les lois de la République.
En revanche, ils font beaucoup parler d’eux, parce qu’ils font beaucoup de bruit. C’est comme les féministes enragées. Elles sont très peu nombreuses. La plupart des femmes trouvent cela parfaitement ridicule.
C’est comme le parti les Indigènes de la République. Que représente-t-il ? Ils font le spectacle. On leur a donné une importance tout à fait démesurée par rapport à ce qu’ils sont.
J’ai alerté moi-même sur le danger communautariste. Mais ils sont très peu nombreux.
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