Jean-Yves Le Gallou : « Affaire Nick Conrad : en matière de liberté d’expression, c’est le deux poids deux mesures ! »

Jean-Yves Le Gallou

On apprend que l'affaire Nick Conrad vient d'être classée sans suite par le parquet. Le rappeur était poursuivi pour ces paroles dans une chanson : « Je baise la France jusqu'à l'agonie... »

Réaction de Jean-Yves Le Gallou au micro de Boulevard Voltaire.

L'occasion d'évoquer avec lui le forum de la dissidence qui se déroulera samedi, à Paris, avec la fondation Polémia.

Après avoir écrit une chanson de racisme anti blanc, Nick Conrad ne sera finalement pas poursuivi. Que vous inspire cette compréhension de la part de la justice ?

Je ne suis pas tant choqué par le fait que monsieur Nick Conrad ne soit pas poursuivi, que par les poursuites de ceux qui défendent l’identité française et européenne et refusent l’invasion que nous subissons aujourd’hui. Il est tout de même assez étonnant que le parquet ait décidé de classer les poursuites contre monsieur Nick Conrad. Ce même parquet, aux ordres de monsieur Macron bien sûr, va poursuivre d’ici quelques jours l’écrivain Renaud Camus pour les propos qu’il avait tenus devant la tombe du Général de Gaulle il y a un an. C’était lors de l’appel au moment où il avait lancé le centre national de la résistance européenne.
Il y a vraiment deux poids deux mesures. Il y a ceux qui peuvent dire des horreurs sur la France comme monsieur Nick Conrad et ceux qui ne peuvent pas simplement exprimer la préoccupation de défense de notre civilisation comme monsieur Renaud Camus.

Selon vous, sur quel critère la justice se base-t-elle pour décider de poursuivre ou non les individus ?

La justice poursuit des faits qu’elle devrait s’appliquer à elle-même et qui constituent deux délits au regard de la loi Pleven. Le premier est le délit de discrimination politique. Elle poursuit en effet pour discrimination politique ceux qui ont des idées identitaires françaises et européennes alors que les autres ne sont pas poursuivis. C’est bien de la discrimination politique.
Le second est le délit de discrimination raciale. Elle poursuit en effet plutôt les blancs, pardon de le dire, que les noirs. Quand on compare Camus et Nick Conrad, il n’y a pas de doute. Là, c’est donc bien de la discrimination raciale.
Madame Belloubet devrait donc se traduire elle-même ainsi que ses procureurs, devant leurs propres juges pour discriminations politiques et raciales. Tout cela est absolument hallucinant !

Delphine Ermotte a twitté qu’elle demanderait à chaque partenaire travaillant avec France télévision de respecter les quotas pour les minorités. C’est peut-être une chance pour les électeurs du Rassemblement national et pour d’autres minorités non visibles...

J’ai beaucoup d’espoir puisque j’appartiens à deux minorités. Je pense que madame Ermotte va m’inviter. J’appartiens à la minorité des politiquement incorrects et des identitaires. J’appartiens aussi à la minorité des chauves qui sont aussi victimes de discrimination. Je compte beaucoup sur la politique de diversité de madame Ermotte.

Le forum de la dissidence a lieu ce week-end. Cela tombe bien puisqu’il n’a jamais été aussi dissident de se rassembler pour parler de tout cela.

Samedi à partir de 14 h se tiendra le 5e forum de la dissidence. Cette année, il sera consacré au thème de la dictature Macron et les voies de résistance judiciaires, associatives et éducatives. Nous n’allons pas pleurnicher sur la dictature, mais la dénoncer. Nous prônerons les voies de la résistance et de la dissidence pour rester ce que nous sommes. Il est vivement recommandé de s’inscrire. Une billetterie en ligne se trouve sur le site Polémia. Elle permet de s’inscrire. J’invite vivement les auditeurs à le faire.

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Jean-Yves Le Gallou
Ancien député européen, essayiste - Président de Polémia.

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