Jeux olympiques 2024 : catastrophe annoncée ?
2 minutes de lecture
Le vol d’un ordinateur contenant des information sensibles sur la sécurisation des Jeux olympiques a de quoi faire réfléchir les plus optimistes soutiens de l’événement. Selon l’AFP, un ingénieur de 56 ans employé par la mairie de Paris s’est présenté à la police, lundi soir, pour se plaindre d’un vol. Passager d’un train partant de la gare du Nord pour la ville de Creil, il aurait constaté la disparition de sa sacoche en descendant du train. Le problème ? Cette sacoche renfermait un ordinateur et une clé USB contenant des informations sensibles quant à la sécurité des Jeux olympiques.
La liste des couacs s’allonge donc encore un peu, à cinq mois de l’événement. La question sécuritaire était déjà au centre des préoccupations de nombreux experts. La cérémonie d’ouverture cristallise les débats. Prévue le long de la Seine, elle doit réunir entre 200.000 et 300.000 spectateurs. Vu la situation sécuritaire du pays, sécuriser intégralement les berges relève de la mission impossible. En 2022, Alain Bauer qualifiait déjà la cérémonie de « folie criminelle ».
"La cérémonie d’ouverture des #JO de #Paris2024 est une folie criminelle. Il n’y a rien du point de vue de la #sécurité et de la sûreté des athlètes, des organisateurs et du public qui n’est envisageable sous cette forme-là".
Les explications d’Alain Bauer dans #cdanslair. pic.twitter.com/lfVVBzGTOp— C dans l'air (@Cdanslair) May 31, 2022
Le président de la République s’était pourtant voulu rassurant, le 20 décembre dernier. Il avait alors affirmé aux journalistes invités à l’Élysée que des plans B et C existaient si « le niveau d’insécurité ou de menace potentielle » était de nature à « revoir le schéma initial ». Cependant, Tony Estanguet, le président du comité d’organisation des Jeux, était venu le contredire quelques jours plus tard, affirmant que ses équipes n’envisageaient qu’un lieu pour la cérémonie : la Seine. Quid, donc, des plans B et C ? Si la Seine n’est pas sécurisable, peu importe le déroulé exact de la cérémonie, les risques seraient exactement les mêmes.
La mairie de Paris se veut rassurante
Si le grand public ignore évidemment ce qui a été volé dans cette sacoche, ce n’est pas le cas des organisateurs. Selon toute probabilité, l’homme étant un employé municipal, il ne disposait pas des informations de sécurité les plus sensibles. La mairie a publié un communiqué de presse dans ce sens où elle affirme que « l’agent n’était en possession d’aucune information relative à l’organisation et au déploiement des forces de l’ordre pendant les Jeux olympiques et paralympiques ». Elle ajoute également que les seules informations volées concernent la direction de la voirie et des déplacements. On aimerait y croire...
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
66 commentaires
Peut-être s’agit-il d’un canular destiné à dérider l’atmosphère ambiante quelque peu inquiète. Chacun en effet connaît l’esprit rigolard et facétieux de Mme Hidalgo!
Confier des documents sensibles à une personne qui se balade dans les transports publics parisiens avec le support informatique renfermant les dits documents est d’une irresponsabilité affligeante. C’est une faute professionnelle extrêmement grave qui mérite une sanction à la hauteur de la faute, tant pour le détenteur que pour sa hiérarchie.
l’objet en question ne ferait-il pas le bonheur des islamistes terroristes ou des anarchistes de tout poil genre black bloc, soulèvements de la terre etc..?
Je pense que les termes « zozos » ou « pieds « nickelés » seraient adéquat pour qualifier les acteurs de cet épisode, on en rirait si ce n’était pas grave.