JO de Paris : et maintenant Yseult à la cérémonie d’ouverture ?

Capture d'écran
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Jusqu’où iront-ils ? À quelques semaines de l’échéance, les organisateurs des JO de Paris semblent plus déterminés que jamais à humilier le peuple français et participer à la destruction de son identité. Les annonces se suivent et ne laissent plus de doute quant à la nature de leur projet : une affiche officielle épurée de tout symbole chrétien, des tenues censées mettre à l’honneur « notre France métissée », plusieurs drag-queens choisies pour porter la flamme olympique, des plats vegan servis dans les cantines des sites, 180.000 billets gracieusement offerts aux habitants du 93

L’acmé de ces Olympiades du wokisme sera probablement atteint dès le premier jour, avec une cérémonie d’ouverture qui s’annonce déjà mémorable. On savait que la chanteuse Aya Nakamura était pressentie pour donner le coup d’envoi de la quinzaine avec une reprise d’Édith Piaf. Mais ce n’est pas tout. Selon le magazine Entrevue, sa consœur Yseult devrait aussi être de la partie !

 

 

S’appuyant sur des « documents officiels » qu’il aurait eu l’occasion de consulter, le mensuel assure que la « star » poussera bel et bien la chansonnette lors de l’événement. Une exposition sans précédent pour une jeune femme qui s’est jusqu’ici davantage illustrée par ses propos politiques que par sa musique.

 

Une séquence télé culte à son actif

 

Vous ne savez pas qui est la chanteuse Yseult ? C’est normal. Peut-être, en revanche, connaissez-vous l’activiste, dont les prises de parole télévisées ont largement tourné sur les réseaux sociaux. Une séquence issue de l’émission Clique, de Mouloud Achour, a particulièrement fait sensation. On y voit la jeune femme morigéner la France devant une Catherine Ceylac circonspecte. « J’ai l’impression que nous, les personnes faisant partie des minorités, des personnes racisées, etc., on doit quelque chose à la France… Mais qu’est-ce qu’on doit, en fait ?, débute-t-elle, très en colère. J’te jure, ça me casse les couilles de devoir en permanence m’excuser, d’être redevable, d’être dans l’empathie face à des personnes non racisées alors que ça devrait être le contraire. […] Qu’on arrête de nous chier dessus ! »

 

 

Si elle se dit super contente de profiter de son exposition médiatique pour pouvoir enfin « call out » (« dénoncer »), la plantureuse chanteuse n’oublie pas d’où elle vient. « Moi, je suis privilégiée », avoue-t-elle, rappelant à ceux qui l’ignoreraient encore qu’elle est « cheffe d’entreprise », qu’elle crée des tas d'emplois, qu’elle a « une lumière en permanence » au-dessus d’elle, qu’elle est « dans une sorte d’ascension »… Yseult ne le précise pas dans cette émission, mais sa jeunesse n’a pas spécialement été marquée par les embûches et les discriminations. Fille d'un cadre supérieur chez Land Rover, elle a eu une enfance plus qu’agréable. « Matériellement, je n’ai pas à me plaindre, mon père gagnait beaucoup d’argent. On changeait de voiture tous les deux jours, on me conduisait à la maternelle en Mercedes. Ma mère s’achetait des sacs griffés », racontait-elle, en 2015, dans un entretien au magazine suisse Femina.

 

La victimisation élevée au rang d’art

 

Sur le plan artistique, en revanche, les choses ont été plus compliquées. Yseult a dû patienter sept longues années, après sa participation au télé-crochet Nouvelle Star, pour être enfin redécouverte par l’industrie musicale. Les éloges de la presse et les rotations radio se sont soudainement multipliés lorsqu’elle a commencé à faire de la victimisation à tout crin son cheval de bataille. Ceci explique peut-être cela…

Loin d’être sotte, la jeune femme ne manque désormais plus, depuis, une occasion de rappeler son appartenance aux minorités opprimées. Elle tient beaucoup à ce qu’on retienne d’elle qu’elle est « noire et grosse ». Et pour les étourdis qui persisteraient à l’ignorer, elle a intitulé son album Noir. Son statut de victime discriminée se doit d’être réaffirmé à chaque instant, jusque dans ses moments de triomphe. « Le chemin est long en tant que femme noire, le chemin est long en tant que femme grosse, en tant que femme oubliée de la société, oubliée de la culture », lança-t-elle, au moment de recevoir son prix de Révélation féminine de l'année 2021, lors de la 36e cérémonie des Victoires de la musique.

Ce discours larmoyant ne s’appuie sur rien, mais l’artiste aurait tort de s’arrêter en si bon chemin. Dans notre société communautarisée, ses élucubrations trouvent un écho de plus en plus favorable. Après les portraits flatteurs dans la presse, les contrats publicitaires et les récompenses du métier, voici Yseult bien partie pour chanter lors des prochains Jeux olympiques… La preuve que la victimisation et le chantage au racisme mènent loin. Trop loin.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

27 commentaires

  1. Décidement Estanguet et Hidalgo ne sont plus a une médiocrité prêt ; reste plus qu’a priez bien fort que la météo soit exécrable sur paris pendant toute la durée de ces JO du fric et du mépris des parisiens qui vont devoir subir sans pouvoir dire quoi que ce soit.

  2. De mieux en mieux et vraiment décidée à ne même pas les suivre sur ma télé ces JO de la honte . Ces femmes (Aya et Iseult ) sont d’une vulgarité et pratique un langage plus que grossier . Côté éducation il y a eu de gros loupés , on se demande quelles écoles elles ont fréquenté.

  3. Devrons-nous, bientôt, nous excuser d’être ce que nous sommes ? Des Français, heureux de l’être, ayant travaillé et vivant sans remord du fruit de notre vie professionnelle, blancs, catholiques dans un pays bi-millénaire qui accueille tous ceux qui veulent nous voir disparaître au profit de minorités pleurnichant sur leur sort, mais soignés, logés, nourris gratuitement comme aucun autre pays au monde le pratique. Ces harpies hargneuses nous fatiguent, leur laideur physique et mentale servie avec constance dans les médias nous fatigue.

  4. Quelle merveille cette cérémonie d’ouverture. Il ne manque plus que Mélenchon en tutu pour y faire danseuse de charme. On sait que notre pauvre France est devenue un cloaque. Ce n’est pas la peine de le faire voir au monde entier.

  5. Quand tout ce montage basé sur la minorité sacralisée va s’écrouler, la France aura du mal à se reever, c’est sûr.

  6. Perso,je ne dois absolument rien à cette personne et à toutes celles qui font partie du camp des wokes, de plus,je me contrefiche des J.O. comme de ma première paire de chaussettes et en ce qui concerne la représentation qu’incarne cette femme,on pourrait très bien y mettre un ours dans n peluche à la place que ça me ferait le même effet.Tout cela,toutes ces pubs pour les J O. n’est en fait que propagande de vivre ensemble dévastateur, promotion de la diversité heureuse, néo féminisme,tout comme je me fiche éperdument de l’équipe de France de football,et,en ce qui me concerne,( et je suis loin d’être isolé en la matière) je me contrefiche encore plus de ceux qui veulent nous imposer cette doctrine,car c’est de celà en fait qu’il s’agit.Comme beaucoup de français désabusés et écoeurés,je me retire peu à peu de la cité,sauf pour voter contre ceux qui sont à l’origine des dérives que l’on connait.

  7. Changer de voiture tous les deux jours, une maman qui arbore des sacs griffés (mais qui ne lui a pas appris à parler correctement), quel pied !

    Entre cette donzelle et Aya Nakanura qui, m’a t-on dit, est une des plus grandes chanteuses au monde, la macronie se sera bien moquée de nous. Ça devient une habitude.

  8. La vidéo de Clique est éloquente.
    Un message haineux emballé dans un, soit-disant, message de paix.
    Affligeant de voir le présentateur opiner du chef, soumis au discours victimaire haineux de certaines minorités. Je ne parle même pas du melon quand elle se félicite de son parcours. Tant d’humilité attire forcément la lumière.
    Bravo à toi Jean Kast d’avoir enquêté sur l’enfance aisée de cette personne, ça remet les choses à leur place.

  9. Ces gens , avant d’être des artistes sont d’abord des communiquants . Ils se créent une fausse identité pour abusé le gogo bas du front qui est prêt à croire n’importe quelle sornette. Booba est dans la même veine pour plaire au petit blanc fragile qui aime bien croire aux fables du pauvre enfant noir victime de la société blanche. Je dirais que c’est pareil pour les politiques , et celui qui est à la tête du pays en est l’ exemple parfait; que de la tchatche immédiatement contredite par la prochaine tchathe ! Le « en même temps », je dis une chose puis quelque jours après son contraire , qui est sa marque de fabrique ! Dans le genre, Gabriel Attal est en cours d’acquérir les bonne leçons de son maitre …

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