JO de Paris : faut-il exclure les « femmes » transgenres des compétitions ?

Capture d'écran
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C’est un post de Laurent Obertone, sur son compte X, qui relaie l’info sous le titre « vidéo inclusive du jour ». Il écrit :

C’est donc un.e iel.le de plus sur le podium. Et Obertone de rappeler le papier de Libération sur le sujet, publié le 18 mai 2023. C’était dans la rubrique « Débunkage ». Autrement dit la chasse aux « fakeniouzes », le débunkage consistant à prendre des déclarations et à montrer en quoi elles sont erronées ou trompeuses. Et pour Libé, c’est donc un fait établi : « Dans les rares travaux traitant de la transidentité dans le sport, aucune étude scientifique ne prouve un quelconque avantage sur leurs adversaires. » Pire que cela, nous dit-on alors, « dans certains cas, elles seraient mêmes physiologiquement désavantagées ».

On fera à cela deux remarques. Primo, nous semble-t-il, les seuls résultats à étudier sont ceux des compétitions : les hommes devenus femmes coiffent-ils leurs concurrentes sur le poteau ? Secundo, pourquoi la question ne porte-t-elle que sur les individus passés du masculin au féminin et jamais sur ceux ayant effectué une transition du féminin vers le masculin ? En effet, si tout ce monde se vaut dans l’indistinction, pourquoi n’observe-t-on aucun athlète transgenre de haut niveau dans les compétitions masculines ?

Il suffirait d’un peu de logique et de mémoire pour y voir clair… et pour constater comment, une fois de plus, on a décidé de nier la réalité pour renverser les choses.

Hier, les contrôles de féminité servaient à traquer le dopage

Les contrôles de féminité dans le sport existent depuis les années 1970. Non pas pour favoriser l’intégration des trans comme on le réclame aujourd’hui mais, au contraire, pour débusquer les athlètes femmes (généralement des pays de l’Est) dopées à la testostérone et aux stéroïdes anabolisants. Parce que, oui, n’en déplaise à nos ayatollahs de la transidentité, il existe bel et bien des marqueurs de la virilité : musculature plus puissante, capacité pulmonaire plus grande et taux de testostérone plus élevé, soit autant d’éléments qui rendent la compétition déloyale.

Depuis, le wokisme est passé par là qui prétend nier les différences biologiques au nom de l’égalité. Alors, devant les polémiques qui enflent, le CIO a décidé, fin 2021, de ne rien décider, laissant l’initiative aux diverses fédérations sportives internationales.

C’est ainsi qu’en 2023, World Athletics – fédération mondiale d’athlétisme – décidait : « Les compétitions féminines internationales sont désormais interdites aux athlètes transgenres hommes et femmes qui ont connu une puberté masculine. » L’UCI, l’Union cycliste internationale, lui emboîtait le pas. Le « devoir » de l’instance, disait son président, est de « garantir l’égalité des chances entre tous les concurrents ». Laquelle égalité était à l’évidence menacée.

La testostérone en guise d’arbitre

Comment faire, alors, pour savoir qui peut concourir chez les femmes ? En dosant la testostérone. Le Conseil de World Athletics retient désormais que, pour les personnes trans comme pour celles qui se déclarent « intersexes » (sic), ce taux doit être maintenu en deçà de 2,5 nmol/l pendant vingt-quatre mois. Une injustice, écrivait Libé dans son article, arguant des effets secondaires et néfastes des thérapies de transition et déplorant des conditions moins favorables pour ces athlètes : « Les personnes transgenres ont par exemple moins de sponsors, peuvent moins s’entraîner, ont plus de difficultés d’accès aux équipements ou structures sportives. Et donc pas les mêmes chances d’accéder aux podiums mondiaux. »

Une compassion très orientée car on notera, en revanche, que l’exclusion des athlètes russes – qu’elles soient cisgenres, transgenres, intersexuelles ou autres – n’a posé de problème à personne.

Picture of Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

38 commentaires

  1. Il faut qu’ils puissent participer !! Tout ce qui peut contribuer à une chute rapide et définitive est bon à prendre. Sinon ils diront que c’est une merveilleuse fête du sport, Hidalgo et Macron vont prendre cinq points et on aura le QR code pour toujours.

  2. On peut faire beaucoup de choix dans sa vie mais il faut en accepter les conséquences : un homme transformé en femme reste biologiquement un homme

  3. Une sportive féminine doit être une femme biologique, simple respect scientifique dans l’égalité des chance en compétition.
    À défaut, les athlètes féminines ayant toutes les chances de perdre devraient avoir le courage de boycotter des épreuves truquées !
    Au fait, que disent nos éminentes féministes sur ce sujet qui ne devrait pas exister…

  4. Pour les compétitons il ne doit y avoir que des équipes masculines , féminines , trans , ou autre (s’il en existe) aucun mélange de genre , des équipes différentes pour chaque catégorie . Il faut assumer ses choix partout , jusqu’au bout et ne pas s’imposer c’est une question déquité vis à vie des femmes .

  5. Les transgenres n’ont rien a faire dans les compétitions féminine, ce sont des hommes biologiquement , donc plus puissant que les femmes.
    Ils doivent être exclue de toutes compétitions sportive a vie.

    • Tout à fait d’accord, exclusion à vie !
      Alors ce COJO inclusif à tout crin aura-t-il le courage de protéger les femmes, les vraies..

    • A moins de créer de nouvelles catégories, ou les laisser concourir dans les compétitions handisport, mais, en ce cas, ces transgenres n’auraient encore pas leur place, malgré leur handicap notoire.

  6. Bien sur qu’il faut interdire les transgenre dans les compétitions  » normales » dites critères
    Si ce n’est pas marginal,il faudra créer une catégorie spéciale..

  7. Ben c’est simple 4 classement
    Femme
    Homme
    Trans
    Indéfini
    Avec les mêmes prix que quand il y en avait 2 donc égalité= partage des primes

  8. Difficile de croire à l’égalité des sexes finalement … Preuve à l’appui ! C’est DUR la réalité du genre !

Commentaires fermés.

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