JO : la Pride House, « un espace inclusif », vraiment ?

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Ce lundi 29 juillet, la Pride House des Jeux olympiques a ouvert ses portes au Rosa Bonheur sur Seine, sur le port des Invalides, dans le VIIe arrondissement de Paris. Le lieu se veut être « le symbole d’un espace inclusif et bienveillant pour toutes et tous ». Inclusif, il faut le dire vite.

La Pride House, inaugurée en grande pompe par Aurore Bergé, ministre démissionnaire des Solidarités et des Familles de France, et Amélie Oudéa-Castera, ministre démissionnaire des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, est en réalité bien moins « pour toutes et tous » qu’elle veut bien le dire. Il s’agit d’un « un endroit créé pour soutenir et célébrer la communauté LGBTI+ » et rien d’autre. Un acronyme qui, de fait, met à part une frange importante de la population.

Une fan zone exclusive

Avec l’aval du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, de la mairie de Paris et du gouvernement, la fan zone inclusive exclut de son microcosme un grand nombre d’amateurs de sport et de sportifs. N’est la bienvenue que la communauté « LGBTQI+ et ses alliés ». Même chose en ce qui concerne la compétition. La Pride House ne diffusera que les épreuves des athlètes « membres » et de ceux qui soutiennent ouvertement la cause.

Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 avait pourtant été très explicite sur l’ambition d’inclusivité affichée : « Le sport est un levier d’inclusion et de cohésion sociale luttant contre l’isolement en unissant les personnes dans leur grande diversité, autour d’une passion commune ou d’un simple moment de partage. Car seul le sport a le pouvoir de briser les barrières, sociales ou hiérarchiques par exemple, en mettant tout le monde sur un même pied d’égalité. »

Un financement inclusif

Comment la doctrine peut-elle donc, à ce point, être dévoyée ? Alors que l’inclusivité avait été vendue comme un synonyme de vivre ensemble, elle montre aujourd'hui un autre visage. Celui d’un wokisme exacerbé dont la majorité des Français est exclue, sauf quand il s’agit de payer.

Car, ne l’oublions pas, le bateau tout de rose éclairé qui sert de fan zone LGBTI+ et qui sera, pendant quinze jours, un haut lieu d’idéologie via des expositions, « des pratiques non genrées » et diverses activités festives, est financé par... le contribuable français et les sponsors des JO. Après une cérémonie d’ouverture qui a coûté entre 120 et 130 millions d’euros, cela commence à faire beaucoup.

Vos commentaires

31 commentaires

  1. Il y avait depuis toujours des bars gays ,des quartiers en majorité gays etc .Pour que nul n’ignore les orientations sexuelles de chacun ,on doit désormais tout gayer ,les supermarchés ,les lieux de cultes ,les stades ,les piscines et surtout les transports en commun…On ne connaissait pas en France ,les wagons réservés aux Blancs ou aux Noirs ,aux femmes ou aux hommes .Il faudra remettre tout ça au goût du jour.

  2.  » Un acronyme qui, de fait, met à part une frange importante de la population. » Entre 90 et 95 % de la population, selon les auteurs. Une paille.

  3. Pendant ce temps le CIO ferme les yeux tout occuper a vérifier si ses Diktats sur la marque des savons des wc des bar, la marque de la machine a café ou celle de la télé sont bien caché , voir l’interdiction de payement par carte bancaire autre que VISA pour satisfaire les sponsors officiel, a faire demonter les terrasse en dur des cafés.
    Sans parler d’éventuel redevance a payer au CIO pour l’affichage du logo.

    JO du Fric , il y a un constat qui est récurrent , dés qu’il y a de l’argent en jeux , on trouve une société Suisse ou basé en Suisse qui impose sa LOI , souvenez vous de la couturière Milka (nom de famille) qui a du changer le nom de sont site a cause du chocolatier. Ne parlons pas des difficultés que les livreurs rencontrent pour effectuer leur travaille même possédant toutes les autorisation nécessaire ou des multiples fouilles du camions sur le même axe par plusieurs barrage successif espacer de quelques centaines de mètres.
     »
    Ces JO sont un fiasco Total , dire que l’on remet cela en 2030 ; il en est hors de question , pour cela il faut que les français françaises ce lèvent et HURLENT « NON » .

      • Fort probable : Il faut que l' »idée » vienne, et elle ne peut venir que chez les détraqués du bas de ceinture; surtout en matière de sport ! ( à moins que l’idée des olympiens grecs tout nus n’ait émoustillé le gratin des spécialistes de ces choses). Pensez-vous que Strauss-Kahn y aurait pensé ? Il aurait créé des espaces escort-girls, comme à Davos…

  4. Les membres de la communauté LGBTQIA+, comme n’importe quelle communauté renfermée sur elle-même (d’où le terme dérivé de communautarisme), n’accepte que ses semblables et rejette de fait les autres. Où est l’inclusion? J’ai des amis gay qui refusent catégoriquement d’être associés à ce sectarisme. Leur « vivre ensemble » c’est vivre dans l’entre soi sectaire. Ce sont eux les intolérants!

  5. Vu les réactions internationales au sujet de la cérémonie d’ouverture, je pense que la charia va bientôt s’occuper d’eux.

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