Jordan Bardella empêché de débattre à Sciences Po Bordeaux
Jeudi 10 février après-midi, dans les locaux de l’IEP. Des étudiants empêchent l’accès à l’amphithéâtre Montesquieu dès 13 h 30, tenant une large banderole « Dehors RN et Bardella, la haine ne nous gouvernera pas ». Alors qu’il était invité à débattre avec des étudiants, le blocus auquel s’ajoute la présence de militants de droite à l’extérieur attise l’inquiétude de la direction qui préférera, in fine, renoncer à l’échange des idées, jugeant que « la sécurité n’était pas assurée », relate Sud-Ouest. Le président du Rassemblement national a regretté ce rendez-vous manqué et, en réponse aux antifas qui ont tagué le sol à l’entrée de l’IEP « Bardella casse-toi, Bordeaux est aux antifas », il tweetait « Que l'extrême gauche profite : dans 60 jours, nous sifflerons la fin de la récré ! »
J'étais invité par les étudiants de Sciences-Po Bordeaux à débattre avec eux cet après-midi. Mais le blocage et les menaces d'une poignée d'antifas hirsutes empêchent la tenue de ce rendez-vous. Que l'extrême-gauche profite : dans 60 jours, nous sifflerons la fin de la récré ! pic.twitter.com/ldUxVYdwYu
— Jordan Bardella (@J_Bardella) February 10, 2022
Or, Jordan Bardella ne venait pas en meeting mais bien pour discuter et confronter des idées. Comment des étudiants se destinant à la chose publique peuvent-ils refuser de se prêter à l’exercice ? Dans Sud-Ouest, Mattias Corrasco, président du Bureau des médias, l’association à l’origine de l’invitation, regrette cette annulation : « Il y a eu une incompréhension sur la nature du débat. Ce n’était pas un meeting. Nous avions beaucoup travaillé pour que ce soit un débat. » Morgane se réjouit, quant à elle : « Leurs idées ne correspondent pas aux valeurs censées être inculquées dans cette école. » Le contribuable qui participe au financement de cette école publique appréciera cette grande ouverture d'esprit.
Il aurait été bon que cette étudiante, que l’on imagine plus à son aise dans l’entre-soi plutôt que dans la recherche de l’argumentation et du débat, aille vérifier les priorités et les fondamentaux de son IEP avant d’aller ainsi pérorer. Car nulle nécessité d’être surdiplômé pour lire sur le portail de ladite école que « ce souci du respect concerne naturellement la liberté d’expression des uns et des autres dans la tradition de tolérance qui est celle de l’Université française mais, au-delà, le souci de l’accueil des diversités, l’écoute mutuelle et partagée et la découverte de toutes les cultures du monde ». Mais le patriote Jordan Bardella ne promeut pas le multiculturalisme ou la lutte intersectionnelle, alors pour la tolérance et l’accueil des diversités, il faudra repasser.
Geoffroy Lejeune était invité par le cercle Mauriac à tenir une conférence, en décembre dernier, dans ce même IEP. Il en avait été empêché aussi. En revanche, l’établissement, à la pointe du wokisme, est le premier à signer une convention de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Le manque de débat, la censure, l’idéologie woke qui règnent dans les IEP ont conduit des étudiants à dénoncer ces excès dans une tribune collective publiée le 4 janvier dans Le Figaro étudiant. Ils rappellent que ces dérives sont omniprésentes et que les « associations et étudiants qui osent tenir un discours souverainiste, patriote, traditionaliste sont voués aux gémonies : messages d’insultes, menaces et ostracisme ».
Or, ici se forment les futures élites intellectuelles, politiques et économiques : « Ceux qui s’érigent en apprentis censeurs seront demain journalistes, députés, écrivains, intellectuels, professeurs des universités ; en somme, ils auront la mainmise sur toutes les structures du pouvoir, sur les esprits. » Mais un jour viendra où il ne fera plus bon écrire Sciences Po sur son CV. Des employeurs nous ont confié préférer ne plus recruter ces profils aux réflexes totalitaires si conditionnés pour éviter l'installation de toilettes non genrées, le refus d'obtempérer ou encore les quotas imposés...
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Un vert manteau de mosquées
47 commentaires
A science po, doit traîner quelque part l’âme (encore faut il qu il en eu une )de Mao .Tous ces extrémistes de gauche qui se réclament du statut d’étudiant sont en réalité la réplique des gardes rouges du grand timonier.
À Science Po l’usage de la langue de Shakespeare est d’usage, on y enseigne particulièrement les faux amis comme par exemple que Raciste se dit « racist » en Anglais et « souverainiste» en Francais…
On peut se demander de quel côté est la haine
Excellent : l’opinion publique finira par comprendre : d’ores et déjà droite et patriotes sont à 55%. Il faut continuer à réclamer la confrontation d’idées car la gauche n’en a plus si ce n’est la violence et il faut que ça se voie ; hardi encore un effort !
Sciences Po de Bordeaux et d’ailleurs, repaires de bacheliers au rabais, de discriminés positifs, incultes , qui à défaut d’avoir des arguments dans un débat, interdisent le débat.
Ils pratiquent la haine et la violence sous le regard bienveillant de l’Etat complice de la déconstruction de notre société.
« Ceux qui s’érigent en apprentis censeurs seront demain journalistes, députés, écrivains, intellectuels, professeurs des universités ; en somme, ils auront la mainmise sur toutes les structures du pouvoir, sur les esprits. »
En somme, un ramassis de bons à rien, pour la plupart, qui vont vivre aux frais et dépends des pauvres contribuables. L’histoire de France continue …
Tout est dit !!
Cette gauche lâchée par un peuple qui ne la reconnaît plus, mais qui fait bien les affaires des macronistes, n’a plus d’autre argument que la violence, les insultes et l’intimidation. Les vrais fascistes sont ceux qui s’appellent antifa ou black blocs. Et les socialos, genre Martine Aubry, en sont les complices objectifs.
Etes-vous certain qu’elle n’en soit que complice ??
déjà son père nous a trahi avec son europe avec schumann et monnet
Lorsque MLP sera élue, il suffira d’une charte formelle définissant l’impartialité de ces IEP pour bénéficier des dotations de l’état. En cas de manquement déontologique, suppression de ces dotations.
MLP ne sera jamais Présidente. Mes sincères condoléances….
quel est l action du brillant m . blanquer ( celui qui nous assurait que le vaccin empechait la transmission de la covid) contre de tels faits et celle de la direction de l établissement ?
Pas touche à l extrême gauche c est le bras armé du pouvoir qui leur permet de museler toute opposition à leur dictature
Plutôt que de supprimer l’ENA, il aurait été plus opportun de supprimer les IEP qui sont devenus des repaires de gauchistes imbéciles, sectaires et haineux.
Et encore, avoir supprimée l’ENA est un leurre. Comment se recruteraient les fonctionnaires ? Seul le nom a été changé. L’École nationale d’administration est devenu l’Institut national d’administration. Tout comme les IRA Instituts régionaux d’administration, Lille, Metz, Lyon, Nantes, Bastia, qui existent depuis longtemps. De la poudre aux yeux, donc, comme d’habitude, un mensonge éhonté frisant l’escroquerie, puisque, un titre n’est rien si le contenu n’en n’est pas changé. Cordialement.
L’ENA à seulement changé de nom : tour de passe-passe, spécialité de Macron
Hélas , dès qu’on emploie certains mots , comme : Nation , Patriotisme, identité ,Frontière , on est traité de facho. Pourtant l’intolérance semble bien être devenue une vertu de » Gôche ».
Sûrement les libertés universitaires que le prof d’histoire-géographie Frank Collard défendait face à Zemmour.
Cette génération est en train de se tirer une balle dans le pied. A force de vivre dans cette bulle malsaine, noyés dans les préceptes fumeux et évoluants sans cesse, ces jeunes se coupent du monde et des réalités. Que font les parents d’élèves qui constatent de telles dérives au sein de l’université et l’embrigadement de leurs enfants ?
Impossible de raisonner un ado attardé nourri au gauchisme.
La haine ? mais ce sont plutôt ces « étudiants » qui en font preuve par leur odieux
comportement !
Ces écoles aux méthodes totalitaires d ‘ultra gauche , formatant une pseudo élite dégénérée aux frais des contribuables , finissent par se discréditer de jour en jour .
C’est pourquoi il faut faire des dons à L’ISSEP, qui fait un travail remarquable.