La Chapelle debout : enquête sur cet étrange collectif qui fait des sans-papiers une arme politique
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À la nuit tombée, ce 3 novembre, dans les locaux de l’Union syndicale Solidaires, non loin de la place de la République (Paris Xe), quelques militants tiennent un « meeting contre le racisme et pour l’égalité ». Dans ce petit local, à l’entrée délabrée, des affiches syndicales appelant à la grève accueillent le visiteur. Une poignée de militants écoute des membres du collectif et Danielle Simonnet, députée LFI, demander des papiers, des logements et même la libre circulation pour tous. Et dénoncent des « rafles » commises par l’État à l'encontre des migrants. À l’initiative de cette réunion, relayée par tout ce que Paris compte de groupuscules trotskistes, indigénistes et antiracistes, se trouve La Chapelle debout. Ce collectif, soutenu par des associations largement subventionnées par l’État, se sert des migrants dans son œuvre de déconstruction. BV a mené l'enquête.
Pseudos-révolutionnaires pro-migrants
Ce collectif informel, sans véritable structure ni hiérarchie, voit le jour à l’été 2015, au moment de l’évacuation du camp de migrants de la porte de la Chapelle (Paris XVIIIe). Des militants d’extrême gauche, altermondialistes et anti-frontières s’y organisent pour défendre les sans-papiers. Longtemps resté inconnu du grand public, le collectif avance masqué. Pas de site Internet, pas de déclaration de statuts au Journal officiel, pas d’organigramme. Sur les réseaux sociaux, les rares images mettent en scène des sans-papiers. Les membres du collectif qui tentent de faire croire à une action volontaire des migrants – comme si ces derniers maîtrisaient l’écriture inclusive et les slogans politiques – sont absents de la communication. Auprès de Libération, en 2015, un membre de La Chapelle debout explique leur refus de se constituer en association : « [Sans statut associatif, La Chapelle debout peut] emmerder le gouvernement et être insaisissable face aux pouvoirs publics ».
Mais une recherche dans les archives du mouvement permet tout de même de connaître la composition du collectif. Depuis les débuts de La Chapelle debout, Houssam El-Assimi semble tenir les rênes du collectif. Ce « pilier de l’aide aux migrants », comme le qualifie Le Monde, est un ancien des Coordinations étudiantes. Titulaire d’un double master de science politique et d’histoire, il s’intéresse aux migrants à partir de 2015. Sept ans plus tard, celui qui a été poursuivi pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique » reste fidèle à son poste. Ainsi, le 19 octobre dernier, il attend, avec quelques militants d’extrême gauche, des nouvelles des clandestins interpellés, devant le commissariat du XIIe arrondissement de Paris. À la création du collectif – au temps où celui-ci s’appelait encore « La Chapelle en lutte » -, Alain Pojolat, figure notoire du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et de la cause palestinienne, donnait, lui aussi, de son temps pour les sans-papiers. Autre figure connue du mouvement, Valérie Osouf, réalisatrice, n’hésite pas à plaider la cause du collectif entre deux documentaires sur l’Afrique et sur les étrangers. Ces pseudo-révolutionnaires brandissent la figure du migrant comme leur nouvel étendard politique pour détruire la France et son identité. Leur véritable combat est d'abord dirigé contre l’État « raciste » et, bien sûr, contre l’extrême droite. Leur but : un monde de libre circulation et de libre installation, sans identité.
Cagnottes et subventions publiques
Leur méthode : squatter des locaux laissés vides. Une technique qui n’est pas sans rappeler celle des migrants des années 1990 qui occupaient des églises pour obtenir des papiers. Dès 2015, La Chapelle debout investit, avec l’aide d’autres associations, un lycée désaffecté du XIXe arrondissement parisien. Fin octobre 2015, près de 1.300 migrants, principalement originaires du Soudan, du Mali, de Mauritanie ou encore d’Érythrée, étaient ainsi logés dans ce squat, toléré par la mairie de Paris. Après plusieurs petits squats, le collectif accapare illégalement, en avril 2022, des bureaux inoccupés d’une filiale de la Société générale dans le IXe arrondissement. Cette « ambassade des immigrés », évacuée par les forces de l’ordre le 19 octobre dernier, accueillait une centaine de migrants, principalement des hommes issus de l’Afrique subsaharienne.
La Chapelle debout doit aussi sa notoriété à ses incursions dans des lieux publics. Après le Panthéon et la Comédie-Française, des migrants, encouragés – comme toujours - par les membres du collectif, ont envahi l’hôtel de ville de Paris, au début du mois d’octobre, pour exiger un rendez-vous avec le cabinet d’Anne Hidalgo. Malgré l’illégalité totale de leur intrusion, ils parviennent à être reçus par le cabinet du maire de Paris et Ian Brossat, adjoint au Logement.
https://twitter.com/ClementLanot/status/1578360377880252417?s=20&t=fbFTZdmbt1e6tv2rZHuq1w
Toutes ces actions ont un coût. Comme de nombreuses associations et collectifs, La Chapelle debout lance, à chacune de ses sorties médiatiques, une cagnotte en ligne. 5.196 euros récoltés pour les frais de justice de Houssam El-Assimi, 18.583 euros pour l’ambassade des immigrés ou encore 6.225 euros pour soutenir le collectif depuis l’expulsion du 19 octobre. Chaque coup d’éclat permet ainsi de renflouer les caisses du collectif. Si La Chapelle debout ne peut recevoir directement des subventions publiques, ses soutiens, eux, sont largement financés par l’État et les collectivités. En 2015, alors que La Chapelle debout squatte illégalement le lycée Jean-Quarré dans le XIXe, la mairie de Paris accorde une subvention de 55.000 euros à l’association « Une Chorba pour tous » « pour son action de distribution de repas chauds aux personnes réfugiées qui occupaient le lycée ». La Cimade, une association qui relaie régulièrement les appels de La Chapelle debout, a reçu environ 278.000 euros de subventions nationales en 2022. De même, Médecins du monde, qui tenait régulièrement des permanences médicales au sein de l’ambassade des immigrés et qui a envoyé, le 26 octobre dernier, un courrier au préfet de Paris en soutien au collectif, touche plus de 2,4 millions d’euros de subventions nationales – dont plus de 240.000 euros pour l’aide aux migrants.
Malgré les expulsions, La Chapelle debout n’entend pas baisser les bras. Aux côtés de La France insoumise, les membres du collectif savent parfaitement utiliser la détresser des migrants et rendre la France coupable de tous les maux. Et ainsi espèrent-ils sans doute voir émerger un monde sans frontière, sans racine et sans identité…
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25 commentaires
Il y a trop de personnes qui vivent de l’impôt dans ce pays, ça leur donne trop de pouvoir et d’importance.
Ce pauvre pays , comme le clame haut et fort ERIC ZEMMOUR est en voie de disparition , les seuls vrais français qui vont essayer de résister seront transférer au musée GREVIN ……HONTE à cette politicaille DE DROITE ET DE GAUCHE qui aura fait disparaitre ce beau pays…..
La subvention publique, nouvelle forme (très productive) de la corruption ancestrale. Cette dernière nécessitant un régime dictatorial pour s’épanouir sans entraves. Le royaume de la Mafia.
Inadmissible !Plus aucun centime à ces associations et renvois de tous les illégaux de notre sol !
Comme tous étrangers désirant venir en France ils doivent faire une demande de visa à notre ambassade dans leur pays et attendre l’autorisation !
Il faut en urgence faire un communiqué international par lequel il n’y aura plus aucune aide sociale pour tout étranger illégalement venu et qu’il sera remis à son ambassade et sans appels !
Bravo! S’il n’y a plus aucune aide, ils ne viendront plus. Sanctionner toutes ces associations qui aident les émigrés clandestins. Les aides et subventions données aux clandestins sont juridiquement illégales. Alors, que fait le gouvernement? Ras le bol de travailler et payer pour eux.
Sous macron les plateaux de la balance de la justice ont définitivement quitté le point d’équilibre, si ça continue celui des mauvaises décisions va toucher la table !
Plus rien ne m’étonnes de la part de gens qui veulent faire la guerre à la première puissance nucléaire du monde . Ils sont dans le quitte ou double permanent et la course contre le temps , ils se disent qu’un moment nous ne pourrons plus faire l poids face à cette immigration de (re) peuplement !
Comment se fait il qu’une association non déclarée puisse recevoir des aides de la part d’ associations subventionnées par l’Etat et que ce dernier continu à les distribuer.
Excellent article ! Je déplore qu’il n’y en est pas plus qui nous informent sur ces soi-disant assoces humanitaires et sur leurs soutiens financiers. Il faudrait maintenant que « contribuables associés » demande des comptes au gouvernement sur cette utilisation de l’argent du contribuable (pour ma part, je ne paye pas d’impôts pour çà)
Quand on pense qu’en France on laisse un pseudo-représentant des « sans papiers » s’exprimer librement…
Décidément, le déclin de notre pays s’accélère et, sans une vive réaction, sa destruction sera inévitable, à l’entière satisfaction de son instigateur…l’actuel président.
L.a.m.e.n.t.a.b.l.e.
Ce gouvernement est trop conciliant avec ces gens, des ultra gauche il n’a pas les mêmes réactions qu’il a eu contre les GJ utilisation de flashs balls canons à eau voire même utilisation de blindés par les forces de’ l’ordre pour disperser les manifs
Nauséabond ….
Curieusement que d’entendre dans certains meetings les organisateurs allant à l’encontre des intérêts Français, certains propos, même graves et en toute impunité et qui voudraient l’arrestation de leurs auteurs, étonnant quant on se rencontre comment les juges de l’assemblé parlementaire on sanctionnés le député RN.
L’ homme qui a giflé le « président » a été condamné à l’interdiction d’exercer une fonction ou un emploi publics de manière définitive. Il a également été condamné à la privation de ses droits civiques, civils et de famille pour une durée de trois ans et a été condamné à 18 mois de prison dont quatre ferme. Cette condamnation démontre que l’état de Droit sait sanctionner sévèrement lorsqu’il le veut. Mais avec les révolutionnaires il ne s’agit pas d’un état de Droit, mais d’un état des droits des minorités agissantes.
Merci pour ce rappel. C’est curieux, n’est-ce-pas, cette différence de traitement.
Prochainement la France libanisée sera le commun de notre pays, cela fait plus de quarante ans que la classe politique y travaille et la submersion migratoire en est leur fer de lance. Quand la France agonise c’est que la république est corrompue de l’intérieur.
La France n’est pas coupable et ne peut accueillir toute la misère du monde .La France était un beau pays prospère ou l’on vivait en sécurité .De par la faute de ces élus , des illuminés , des acteurs et des sportifs ce pays est devenu dangereux pour les français et n’a jamais été aussi endetté .Alors ceux qui sont tellement motivés pour sauver ces peuples c’est chez eux qu’il faut aller les aider pour qu’ils s’en sortent , c’est là bas qu’ils seront utiles .En restant ici ils n’en sauveront qu’une minorité ,en allant là bas ils pourraient en sauver davantage puisqu’ils ne manquent pas d’idées et de bonne volonté .Nous sommes prêts à faire un effort pour leur financer le billet aller .
Je suis d’accord avec vous pour les aider chez eux,le problème c’est que ceux qui reçoivent garde tout pour eux et non pour le peuple et quand la France envoie du matériel médical par exemple il fait « graisser la patte » aux douaniers pour laisser débarquer celui-ci,donc le pilote dont j’ai entendu parler est revenu avec tout.C’est comme les pompes à eau envoyées et vendues en pièces détachées avant d’arriver à leurs destinataires. MC
De grands classiques hélas…
Très juste. Et comme le disait Confucius, sage parmi les sages: « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. »
Comme vous dite si bien, la République est devenue un DANGER pour la France.
On les aide déjà chez eux, à grand coup de milliards.
Il y a un projet derrière cette submersion migratoire, j’ignore de qui et dans quel but (à part pour les islamistes pour qui s’est évident) mais l’inaction de nos représentants ne peut être que volontaire, quoi qu’en dise cet avocat.
Car si nos ministres et élus ne servent à rien, il faut cesser de les payer et considérer que c’est juste un hobby.
Maintenant, comme pour la sécurité où les gens commencent à se substituer à un état défaillant, le peuple va commencer à s’occuper lui-même de l’immigration : ça s’appelle une guerre civile.