La Comtesse de Monte-Cristo : Alexandre Dumas version woke, bientôt sur TF1 !

Grande nouvelle au royaume du wokisme, le roman d’Alexandre Dumas va être adapté sous forme de série et… dans une version féminine. L’information a été dévoilée par nos confrères du Parisien, le 11 septembre dernier.

A l’occasion d’une rencontre avec les lecteurs du quotidien, Audrey Fleurot, actrice connue pour ses rôles dans HPI et Un village français, a annoncé qu’elle allait « démarrer le tournage d’une série pour TF1 : La Comtesse de Monte-Cristo », en septembre 2025. Elle a également précisé : « Quand la chaîne me l’a commandée, je me suis demandé si ce n’était pas un cadeau empoisonné de féminiser le personnage le plus adapté au cinéma. » La question méritait en effet d’être posée… Malheureusement, la réponse n’est pas celle que l’on pouvait espérer.

Ce navet qu’il fallait remanier

Celle qui endossera, cette fois, le costume de productrice a finalement conclu que « c’était gonflé de refuser » et qu’il lui « fallait trouver la bonne idée pour justifier une énième version ». Y avait-il meilleure idée que de dénaturer l'œuvre d’Alexandre Dumas, de la rendre woke ? Une oeuvre qui n’est, soit dit en passant, pas terrible, si l’on en croit la comédienne : « Dumas écrit à la ligne dans un journal, au fur et à mesure. Il n’a pas la vue d’ensemble d’où les digressions qui n’en finissent pas. » Le Comte de Monte-Cristo est l’un des cinquante livres les plus lus au monde : c’est ce navet qu’il fallait remanier. Le succès en salle de sa dernière adaptation cinématographique avec Pierre Niney, très proche de l'œuvre originale, en est une énième preuve. Même chose pour les séries portées par Jacques Weber dans les années 1970 et Gérard Depardieu en 1998, elles aussi plébiscitées. Peut mieux faire. Heureusement pour l’écrivain, la talentueuse Audrey Fleurot va donc offrir au roman sa vision et va lui donner cette petite chose en plus qui lui manquait pour devenir un chef-d’œuvre : une dose de wokisme. Elle a « trouvé une porte d’entrée, un éclairage très différent qui apporte une autre lecture », explique Audrey Fleurot.

Gros budget !

Enfin secouru, le laborieux Alexandre Dumas doit sauter de joie dans sa tombe du Panthéon. Il pourrait même avoir prochainement d’autres raisons de se réjouir car la féminisation du rôle-titre ne sera probablement pas la seule aberration du feuilleton de TF1. Lorsque les wokes s'emparent d’une œuvre, ils ne le font pas à moitié. Faudra-t-il donc s’attendre à ce que l’Abbé Faria soit une femme prêtre, puisque les catholiques sont rarement épargnés dans ce genre de relecture. Ou qu’apparaissent certains personnages à l’identité de genre indéfinissable ? L’usage du pronom iel ne devrait pas être proscrit. Nous ne serions pas non plus étonnés de voir quelques drag-queens çà et là, tant elles sont à la mode, ainsi que des représentants de toutes les minorités possibles. Autre réécriture envisageable : les Cent jours de Napoléon (l’Empereur des Français n’est pas la coqueluche des amateurs de cancel culture), point de départ de l'aventure.

Normalement, tout devrait y passer... à grands frais. Car, en fin d’entretien, Audrey Fleurot revient sur l’ampleur du projet et révèle que La Comtesse de Monte-Cristo comptera parmi les séries qui coûtent « très cher ». Et elle confirme que rien n’est trop beau pour faire avaler des pilules wokes aux téléspectateurs de la première chaîne. Vivement le premier épisode !

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