La Cour de cassation tranche : un an de prison ferme pour Alexandre Benalla

Brève breve

Ce mercredi, la Cour de cassation a confirmé la sentence rendue par la cour d’appel de Paris, le 29 septembre 2023, à l’égard d’Alexandre Benalla, ex-chargé de mission de l’Élysée pendant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Cette condamnation fait suite aux violences commises par Alexandre Benalla, le 1er mai 2018. Il écope de trois ans de prison, dont un an de prison ferme. Pour autant, ce dernier n'ira pas en prison mais bénificiera d'un aménagement de peine pour la partie ferme déterminée par un juge d'application des peines.

Le 1er mai 2018, place de la Contrescarpe à Paris, Alexandre Benalla avait été reconnu sous un casque des force de l’ordre. Il avait alors été jugé pour violence sur plusieurs personnes en marge de la manifestation. Le prévenu s’est défendu, assurant n’avoir agi que pour maîtriser des individus s’en prenant aux forces de l’ordre. Cette défense n’a pas été retenue. La cour d’appel l’a reconnu coupable de violences volontaires en réunion et d’immixtion dans la fonction de policier. En outre, la cour d’appel de Paris l’avait sanctionné pour usage de faux documents et usage de son passeport diplomatique, après son licenciement.

Trois autres enquêtes pèsent sur l’ancien proche d’Emmanuel Macron. La première porte sur son implication dans la signature de dossiers d’oligarques russes lorsqu’il était en poste. Une information judiciaire a été ouverte pour « entrave à la manifestation de la vérité » et, enfin, pour « faux témoignage ».

Vos commentaires

24 commentaires

  1. Pourquoi pas une peine de T.I.G. pour ce malfrat élyséen qui a déménagé son coffre-fort et armes de poing malgré la pose de scellées sur la porte de son appartement ? Il y a vraiment deux justices en France, dont celle de Macron !

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