La discrimination à l’embauche, c’est mal… sauf pour écarter les candidats de droite
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Le témoignage d’Adélaïde, dans Valeurs actuelles, ne pouvait pas laisser indifférent Boulevard Voltaire. Tout d’abord parce qu’Adélaïde a fait, il y a deux ans, un stage au sein de la rédaction et que nous avons tous pu, au-delà de sa gentillesse, apprécier sa rigueur, sa disponibilité, son honnêteté, et son amour du travail bien fait. Personne ne mérite d’être maltraité lors d’un entretien d’embauche, et Adélaïde encore moins qu’une autre.
Ensuite, parce que c’est pour partie Boulevard Voltaire - solidairement avec Valeurs actuelles et L’Incorrect - qui lui a valu bien involontairement ce traitement détestable.
Enfin parce qu’au-delà de son cas particulier, ce qui lui est arrivé est emblématique d’un sectarisme de gauche décomplexé et arrogant.
Adélaïde, jointe au téléphone par Boulevard Voltaire, est, on le sent, encore meurtrie par la récente confrontation. Passionnée par la culture et l’opéra, la jeune fille de 23 ans, son master 2 en poche, avait envoyé sa candidature à l’AROP (Association pour le rayonnement de l’Opéra national de Paris). La proposition de rendez-vous l’avait emplie de joie et d’espoir. Sauf que la chargée du recrutement, après l’avoir laissée longuement dérouler son argumentaire, ses compétences, ses motivations… après avoir reconnu qu’elle avait bien compris les enjeux de l’association… lui a soudain demandé froidement comment elle avait pu imaginer travailler dans le domaines de la culture après avoir écrit dans « la presse d’extrême droite » (sic). « J’ai montré votre CV à l’équipe, elle est unanime, ce n’est pas possible ! » À aucun moment cette personne ne signifie à Adélaïde qu'elle n’a pas les compétences. Son unique argument est qu'Adélaïde ne serait pas en accord avec la ligne diversitaire de l’AROP. Adélaïde se permet de souligner le paradoxe : on la discrimine pour ses opinions au prétexte d’une politique de non-discrimination… Mais son objection est immédiatement écartée : « Madame, le racisme (resic) n’est pas une opinion, c’est un délit. »
« Pourquoi m’a-t-elle fait venir ? Pour m’humilier ? Ou bien pour voir de près un phénomène de foire ? » s’interroge Adélaïde. Puisque ses expériences passées étaient apparemment rédhibitoires, on ne voit pas bien en effet quel était l'intérêt de cet entretien.
La camp du bien, son magistère moral en bandoulière, s’imagine au-dessus des lois. Il oublie, comme le fait remarquer Maître Henri de Beauregard, sur Twitter, l’article 225-1 et 2 du Code pénal : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes sur le fondement de […] leurs opinions politiques. Elle […] est punie de 3 ans et de 45.000 € d’amende quand elle consiste […] à refuser d’embaucher. »
art 225-1 et 2 du code pénal : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes sur le fondement de (…) leurs opinions politiques.
Elle (…) est punie de 3 ans et 45 000 € d'amende qd elle consiste (…) à refuser d'embaucher ». https://t.co/BaJHP4cBmk— Henri de Beauregard (@h2brgrd) May 26, 2022
Au moment où ces lignes sont écrites - jeudi de l’Ascension - l’AROP n’a pu être contactée pour donner sa version. Mais curieusement, ceux qui, sur les réseaux sociaux, volent au secours de l’association ne contestent jamais les faits, comme si ceux-ci n’avaient rien d’étonnant ni de scandaleux. Comme s'ils étaient, somme toute, ordinaires. Sur Twitter, Nils Wilcke, journaliste à 20 Minutes, ironise (avant de supprimer, quelques heures plus tard, son tweet) : « Adélaïde se lamente de ne pas avoir été embauchée à l’Opéra de Paris après avoir écrit dans la presse d’extrême droite (Valeurs actuelles, Boulevard Voltaire et le magazine L’Incorrect). Heureusement que le ridicule ne tue pas. » Bref, prétendre chercher du boulot quand on a travaillé dans nos médias - où, comme on le sait, la rédaction dévore des chatons au petit déjeuner et pousse les mémés dans les escaliers -, est ÉVIDEMMENT voué à l’échec, faut-il être ridicule pour imaginer autre chose ! La réinsertion pour les délinquants, oui. Pour les stagiaires de Boulevard Voltaire et Valeurs actuelles, non. Comment peuvent-ils avoir l'outrecuidance de postuler ?
En attendant, Adélaïde envisage de porter plainte.
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste
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84 commentaires
Il n’y a pas détail concernant les écrits et ici rien ne dit qu’il y a des textes racistes. Maintenant, savoir aussi ce qu’est un texte raciste, et puis si le racisme n’est simplement q’une opinion. On ne va pas à confesse pour annoncer avoir eu une pensée raciste…..Mais la pensée est déjà un délit dans notre société actuelle. Aristote dit : – « Avec le doute commence la sagesse ». Or,celui qui se pose des questions est un « complotiste », « extrême-droite » etc.!
Comme dirait un personnage d’une série télé « les bras m’en tombent des mains le long des cuisses ! » Très de plaisanterie ; tout cela est véritablement scandaleux et effrayant. Soutien total à la courageuse Adélaïde.
Mon chef de service a décrété et dit devant tout le monde lors des élections présidentielles : « Si j’apprends qu’un de mes employés vote RN ou Zemmour je le vire séance tenante »
Elle est pas belle la Liberté d’Expression en France ?
J’espère bien qu’elle va porter plainte. Mon total soutien à Adélaïde.
Après cela, vu la totale soumission de la « justice » à la rectitude de la pensée et du pouvoir (séparation de quoi …?), il y aura sans doute un long chemin semé d’embuches à parcourir.
Il lui faut le faire malgré tout; avec l’article du Code Pénal en main et toute trace écrite de ce rejet injustifié.
Mais en France, il n’y a pas discriminations ! Vous pouvez choisir n’importe quelle couleur votre voiture…à condition qu’elle soit rouge
C’est une métaphore bien sûr..
Pas de réaction du ministre de la culture ?
C’est parfaitement cohérent avec la ligne directrice qu’a prise notre société avec EM: ceux qui contestent l’ordre décrété par la bien-pensance de gauche, par définition camp du Bien, n’ont pas droit de cité.
D’ailleurs, ce qui est reproché aux soignants suspendus est leur « indocilité ».
Rien de professionnel là-dedans, cette société est totalitaire.
Ce qu’il faut c’est utiliser une « caméra discrète » afin d’immortaliser les turpitudes de la « bien pensance de la pensée inique de gauche » !
Ensuite déposer plainte en Justice ….. et voir comment la » justice de gauche » va s’en sortir !
Etre de gauche n’est pas une opinion …. toutes les expériences ont montré que la gauche mène toujours à un désastre humain, un désastre sociétal !
Soutien complet et inconditionnel à cette jeune femme.
Il faut exploiter à fond, judiciairement et médiatiquement, ce cas typique de discrimination. En cas de nécessité, ouvrir une souscription pour subvenir aux frais de justice.
La bien-pensance islamo-gauchiste sévit . Quand mettra-t-on un terme à leurs dérives totalitaires ? Cette jeune femme doit évidemment porter plainte . Elle a toute ma sympathie et mon soutien .
Non seulement Adélaïde devrait porter plainte, mais Boulevard Voltaire et Valeurs Actuelles devraient faire de même. En effet les deux journaux ont été accusés de racisme par cette pimbêche sadique, caricature du camp prétendu du bien qui dans son entre-soi corrompu (cf les nombreuses affaires de pédophilie et de violences sexuelles qui le maculent) s’arroge le droit de définir le Bien et le Mal.
Oui, BV et VA devraient porter plainte également.
L’Hégémonie Culturelle permet à cette gauche bête et méchante de l’être. A vrai dire, ils ne risquent rien. La probabilité d’être condamné par un autre magistrat, gauchiste lui aussi, demeure très faible. Ce ne sont plus par les voies démocratiques et légales que le paradigme politique pourrait évoluer. Il est trop tard.
Rien de nouveau sous le soleil. On se gargarise des lois sur la laïcité de 1905, mais cette date est aussi celle de l’affaire des fiches, qui a poussé à la démission le petit Père Combes. La franc-maçonnerie avait classé en Corinthe et Carthage, les officiers selon qu’ils étaient Tala (vont tala messe) ou non. La gauche a récupéré les méthodes de la Franc-Maçonnerie, rien de plus et on n’a jamais rien fait contre eux.
Il est temps que ça change.
Pour la première fois je suis prêt à cagnotter pour son avocat. Je ne suis pas certain que la justice accepte sa plainte.
Les plaintes de BV et VA ne seront pas refusées.