La France s’enfonce dans la pauvreté
C’est l’affaire qui secoue le Landerneau depuis le début de la semaine : le don de 10 millions d’euros de la famille Arnault aux Restos du cœur.
Une honte, crie la gauche épouvantée par cet humanisme « ostensible », comme écrit Libé. Eh oui, ainsi va la France : ici, quand les riches donnent aux pauvres, la gauche qui brunche se pince le nez. Et tout les braillards de La France insoumise de s’égosiller, faisant assaut de mensonges et contre-vérités, comme le rapporte Verlaine Djeni, ce matin, sur BV. Les entreprises de Bernard Arnault font vivre 160.000 salariés à travers le monde. 15.000 ont été recrutés sur le seul territoire français en 2022, ce dont on devrait se réjouir. Mais non. Et les brailleries des insurgés empêchent de se pencher sur le vrai problème : non pas la fortune de la famille Arnault mais la faillite en cascade des associations d’aide aux nécessiteux.
Car si Bernard Arnault a donné 10 millions d’euros aux Restos du cœur, ce n’est pas seulement parce que l’association fondée par Coluche a vu douze de ses camions vandalisés par des abrutis, mais bien parce qu’elle annonce un déficit à venir de 35 millions d’euros. Lui emboîtant le pas, c’est aussi la Croix-Rouge qui appelle à l’aide et annonce, elle, s'attendre « à un déficit global compris entre 45 et 50 millions d'euros cette année ».
Du Secours catholique aux Restos du cœur en passant par tout ce que la France peut compter d’organismes de « bienfaisance », on appelle à l’aide et à la générosité du bon peuple. Tous se disent débordés par l’affluence. Ainsi, dans son baromètre Ipsos publié ce mercredi, le Secours populaire écrit que « près d’un Français sur cinq (18 %) vit à découvert, une hausse de trois points par rapport à 2022 ». « Nous sommes dans une situation où la question de la faim réintervient dans la vie quotidienne de millions de familles sur notre territoire », dit la secrétaire générale, sur France Info.
En cause, principalement, l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie. Il ressort ainsi de cette enquête que « 63 % des personnes dont le revenu mensuel net du foyer est inférieur à 1.200 euros par mois déclarent avoir du mal à payer certains actes médicaux (+10 points en un an) et 57 % (+10 points) à se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour ».
Alors, bien sûr, le Français qui paie des impôts se demande ce qu’on fait de tout « ce pognon de dingue ». Comment se fait-il que l’État « prodigue », qui distribue des aides à tout va, depuis les préservatifs jusqu’aux serviettes hygiéniques en passant par le chèque énergie et le chèque rentrée, n’arrive pas à enrayer la descente aux enfers de tant de nos concitoyens ?
Osera-t-on, d’abord, poser les questions qui fâchent : qui sont ces « Français » dont on parle ici ? Combien d’étrangers parmi les affamés, combien de mères seules dont l’époux est reparti au bled ? Et combien, parmi ceux qui frappent à la porte des associations, ont des boulots sous-payés ? Combien sont des esclaves de « la start-up nation » chère à Macron, livreurs de sushis et autres Uber-shit à la solde des bobos ?
Un nouveau scandale est en train de monter : celui des crèches, comme, hier, celui des EHPAD. En principe – je souligne –, un titulaire du CAP petite enfance, comme un ASH en EHPAD, gagne le SMIC. Avec les tripatouillages horaires, c’est souvent moins. Tout comme les agents de l’ALSH (accueil de loisirs sans hébergement) qui s’occupent de vos enfants hors du temps scolaire, rémunérés ici par la commune largement en dessous du SMIC : de 6 à 8,50 euros de l’heure, quand le SMIC horaire vient de passer à 11,52 euros (11,07 euros en 2022). Cela, pour un travail souvent épuisant auprès des enfants et de lourdes responsabilités dans une société qui ne tolère plus l’exercice de l’autorité.
Qui peut vivre avec cela ?
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38 commentaires
chez nous les pauvres viennent au secours des allemands, en étant dans le système européen de l’énergie, nous payons 10 fois plus cher notre électricité pour que les allemands ne perdent pas en productivité, et cerise sur le gâteau ils en profitent pour nous polluer avec leurs centrales à charbon, double profit pour ces derniers, l’électricité moins chère et c’est nous qui entretenons les centrales nucléaires, pas belle la vie outre-rhin. L’aberration c’est que les ONG soient en faillite, soient elles ont les moyens de financer leurs commerces, soient elles ferment, certes il y a des bénévoles, mais combien ont des postes bien rémunérés, combien touche le président des restos et qui paie sa voiture, on peut essayer aussi avec les autres associations.
Mélenchon est riche , 8500 euros de retraite ( de quoi faire pâlir d’envie un amiral à la retraite ) sans avoir jamais produit un seul kopeck ou maravédis pour la France , il a donné combien lui ??? Contrairement à ce que disent les dingos , le portefeuille se porte à gauche , tout contre le cœur , preuve de l’amour de l’argent par la gauche , regardez l’intérieur de votre veste M. Mélenchon si vous avez un doute !!
Donnons aux associations caritatives que des denrées gauloises ou celtes: saucissons de porc, pâtés de porc. Il y aura moinsss de candidats pour faire la queue. Mais encore faudrait il que le porc soit d’origine gauloise et non ukrainienne. Je m’étonne que pour les produits à base boeuf les associations n’exigent pas que la viande soit hallal. C’est louche sauf si ce que nous mangeons, nous Gaulois, est déjà hallal sans qu’on le sache
Je me permets de vous rappeler que l’immigration nous coûte 54 milliards d’euros par ans, selon Gourévitch, un homme qu’on ne peut pas suspecter être de droite. Savez-vous que si on distribuait cette somme aux 10 millions de pauvres en France (dont beaucoup d’immigrés), chacun recevrait 5400 euros ? Pour 2 millions d’honnêtes Français, ce serait 27 000 euros par an pour chacun. Je précise que les 54 milliards, c’est un solde négatif après avoir mis en balance ce que rapporte l’immigration et ce qu’elle coûte. Voilà donc d’où vient le problème des déficits des associations caritatives en dehors du fait qu’elles sont peut-être aussi mal gérées (salaires exorbitants pour les dirigeants, par exemple).