La France sera-t-elle le tombeau des islamistes ?
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Ce dimanche 7 février, dans la matinale de CNews, le présentateur normand Thomas Lequertier a démontré sa bonne santé intellectuelle : « La dictature des bien-pensants, personnellement, elle ne m’intéresse pas », a-t-il conclu au terme d’une émission offensive.
Guillaume Bigot n’a pas mâché ses mots, suite à la traque islamiste dont dit être l'objet le professeur Lemaire, à Trappes ; si ce qu'il dit est vrai, c'est un témoignage accablant sur l’impuissance coupable des pouvoirs publics à imposer la loi de la République. Alors qu’Ambroise Méjean, délégué poupin des Jeunes avec Macron (JAM), trouvait la situation… « choquante » (oups !), que Laurent Jacobelli, porte-parole du RN, appelait à mener une « vraie guerre » contre « un cancer qu’il faut éradiquer », pour éviter que des quartiers ne tombent les uns après les autres, qu’Arnaud Benedetti rappelait qu’il s’agit bien de la « réalité » d’un travail de sape islamiste bénéficiant de la « bienveillance » clientéliste d’élus locaux, Guillaume Bigot a exhorté les Français à redevenir eux-mêmes, à faire preuve de courage symbolique et politique devant un mouvement de « conquête ». Car, a-t-il martelé, « l’islam, et l’islamisme, a fortiori, […] ne respectent que le courage, que la force, que le rapport de force ». Les reculades successives de la légalité républicaine, les excuses, ayant donné un « complexe de supériorité » à la minorité islamiste invaincue, le chroniqueur appelle clairement les islamistes à entendre que leur projet est « suicidaire », qu’un « compte à rebours » est enclenché et qu’ils « creusent leur propre tombe ». « Ce pays sera le tombeau de l’islamisme », a-t-il assené. Paroles prophétiques ou désir autosuggestif ?
Cette antienne n’est pas neuve dans sa bouche. Déjà, le 29 octobre dernier, jour de l’égorgement de trois paroissiens catholiques, à Nice, par un Tunisien entré illégalement sur notre territoire-passoire – malgré les « Ils ne passeront pas » présidentiels ! –, il annonçait le programme sur Sud Radio. Dénonçant les politiques de pouvoir, tremblant devant leur ombre, affolés à l’idée d’employer les justes mots, il fustigeait surtout la « lâcheté » du Président Macron – comparé à Paul Reynaud – qui, selon ses dires, serait pire que celle des autres en raison d’une clairvoyance non appliquée, car « le dire sans le faire, c’est pire ! » Et il postait ce tweet :
Soit nous reculons, soit nous avançons et nous les écrasons.
Ils nous considérent déjà comme le pire ennemi de l'islamisme. Ils ont raison nous sommes le pays de la liberté alors faisons de la France le tombeau de l’islamisme.#Chrétiens #niceattentat #sartrouville #avignon pic.twitter.com/xnFecikGyF— Guillaume Bigot (@Guillaume_Bigot) October 29, 2020
Ce dimanche, Guillaume Bigot a rappelé succinctement une constante historique éprouvée : au cours des siècles, jamais une minorité n’a pu prendre les armes et s’imposer. Sinon à être écrasée dans le sang. Guillaume Bigot veut encore croire que « les Français, c’est Verdun » et qu’ils résisteront à la poussée de l’islamisme conquérant. Pour ce faire, encore faudra-t-il impulser un réarmement moral de la nation. Il nous faut d’abord, pour cela, un État volontariste… Vite !
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