La gauche anti-police en toute vérité : flop de la manif et violence systémique

Ce samedi devait être une grande répétition du Grand Soir sauce Mélenchon : la gauche LFI et pas moins d'une centaine d'associations - du Syndicat de la magistrature aux collectifs de sans-papiers - appelaient à une grande manifestation « contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques ». La star Assa Traoré déchue, la mère de Nahel était appelée à devenir la nouvelle égérie du mouvement.
L'observateur sérieux retiendra deux faits majeurs de cet événement mineur : le flop de la mobilisation et la vidéo sidérante d'une voiture de police attaquée par une horde de racailles appartenant bien à ladite manifestation.
Paris est devenu Racaille-sur-Seine… https://t.co/Td6B6kLjnU
— Eric Naulleau (@EricNaulleau) September 23, 2023
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a indiqué que trois personnes impliquées dans cette attaque ont été interpellées. Il a aussi précisé qu'une banque avait été vandalisée. Quant au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, il a dénoncé « des violences inacceptables » contre les forces de l’ordre, ajoutant, dans son post sur X : « On voit où mène la haine antipolice. » Une ligne que reprenaient Marion Maréchal comme Laurent Wauquiez dans leurs réactions sur X (ex-Twitter).
Attaqués par des militants d’extrême gauche, ces policiers ont été sauvés in extremis par la réaction dissuasive d’un agent courageux.
Il serait temps que la NUPES se rende compte que son discours de haine contre la police finira un jour par un drame. pic.twitter.com/aS0oKR07YV— Marion Maréchal (@MarionMarechal) September 23, 2023
S'il en fallait une, voilà la preuve que la haine de la police conduit inexorablement à la violence contre les policiers. Total soutien aux forces de l'ordre, encore une fois prises pour cible. #Manifestation23septembre https://t.co/B5tx7dpU1X
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) September 23, 2023
Cette énième manifestation a néanmoins une certaine utilité pédagogique pour ceux d'entre nous qui sont un peu lents à comprendre les enjeux du discours des violences policières qu'essaie d'imposer cette gauche irresponsable, au mépris de la réalité des chiffres qu'un nouveau rapport de l'IGPN cité par Le Figaro indique en baisse et faibles. Elle a en effet rappelé quatre données majeures.
D'abord la haine anti-police est ultra-minoritaire en France : 30.000 manifestants (dans tout le pays) et... autant de forces de l'ordre pour les contenir, selon les chiffres du Monde. Les cortèges étaient étiques, en province (600 personnes seulement à Toulouse, 150 à Perpignan, une dizaine dans la Creuse !), et à Paris, quelques milliers de personnes seulement. Mathilde Panot rappelait bêtement que pas moins de 198 associations ou partis appelaient à manifester. Faites la division et vous avez la réponse à la question « Alors, la gauche anti-police, combien de divisions ? » Beaucoup de bruit, beaucoup de relais médiatiques, beaucoup de fureur et de violence mais, au final, peu de soutiens réels. C'est rassurant.
Deuxième enseignement. Au vu de l'attaque de la voiture de police - censée accompagner la manifestation -, ces quelques soutiens se sont bien montrés pour ce qu'ils sont : des racailles anti-police, prêts à attaquer en meute, comme lors des émeutes de juin, tout policier désormais devenu une cible. La voiture a été attaquée à coups de projectiles et de barre de fer sur l'arrière. Visiblement par un manifestant qui n'avait pas été fouillé préalablement, comme la police a eu parfois ordre de le faire lors des manifestations de gilets jaunes. On parle souvent d'islamo-gauchisme. Cette manifestation indigne nous rappelle qu'il y a, en tout cas, un racaillo-gauchisme.
Troisième évidence : la gauche anti-police cherche la provocation pour accréditer sa thèse, au prix de toutes les manipulations et tous les mensonges possibles. Elle a ainsi d'abord relayé en masse les images du policier descendant de la voiture et braquant son arme sur les poursuivants. Il a fallu quelques minutes aux médias honnêtes pour sortir de cet arrêt sur images trompeur et nous redonner l'ensemble de la séquence qui justifie pleinement le geste de défense du policier. Cette manipulation des images est digne des grandes heures du stalinisme qui faisait disparaître tel personnage ou tel objet des photos selon les besoins du moment.
La quatrième donnée est une interrogation : comment se peut-il que, dans un État de droit, des partis, des syndicats (et le cas précis du Syndicat de la magistrature devient de plus en plus intenable), des associations souvent grassement subventionnés par des fonds publics puissent appeler à de telles manifestations contre une institution de la République sans être sanctionnés, sans que ces manifestations ne soient interdites ? Il faudra bien, un jour, se poser sérieusement la question de leur intégration dans ce fameux « arc républicain ».
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74 commentaires
Miss ROUSSEAU »le policier n’aurait pas du sortir son arme » …le drapeau blanc peut-être! ou être grillé dans la voiture.
Imaginez ROUSSEAU ministre de l’intérieur d’un gouvernement MELANCHON!
Les médias complaisants permettent un effet loupe sur les petites fourmis d’extrême gauche.
Le président et le gouvernement ne peuvent sanctionner ni interdire ce genre de manifestation puisqu’en réalité ils sont pour beaucoup issus des mêmes rangs et la soutiennent en sous-cape. Des caméléons même s’ils changent parfois de couleur reviennent tôt ou tard à leur couleur d’origine.
Un gouvernement qui autorise une telle manifestation contre sa police républicaine n’est plus digne de rester au pouvoir, son président incompétent doit démissionner …. toutes ces associations qui hurlent contre la France tout en bénéficiant d’aides versées par ce même gouvernement au détriment « des crétins qui se lèvent tous les matins pour aller travailler » ne devraient plus percevoir de subventions alors qu’ils mènent des actions contraires à l’ordre public et à la sécurité des citoyens de notre pays. Le parti des insoumis devrait être interdit dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, ces acolytes, privés de leurs privilèges.
Comment un syndicat de juges peut il participer à une telle manif ??? Ce matin si un de ces juges doit se prononcer sur une personne du RN ou de RECONQUETE , il va certainement être objectif !!!
Messieurs les magistrats n’auraient ils pas un devoir de réserve ?
Une honte .Il fallait l’interdire.
Tout simplement écœurant. J’espère que les gens qui participaient calmement à cette manifestation vont réfléchir un peu si, on peut toujours espérer, ils ont encore un cerveau. Qu’ils se demandent ce qu’ils feraient en cas d’attaque à leur domicile.. comme tout le monde, ils appelleraient Police Secours.
POURQUOI le Pouvoir en place (politique, juges, etc.) encourage-t-il les racailles à continuer ? = Pas de sanction, pas de répression (à comparer avec la répression des gilets jaunes, infiniment plus calmes), pas de dissolution du syndicat de la magistrature (malgré leurs actes violant totalement leur devoir de réserve et de neutralité). – – – – – – – Quel bénéfice le Pouvoir trouve-t-il là ? Ce ne peut pas être de la bêtise ou de l’inconscience. Alors ?
1) Il faut présenter la facture des dégradations aux organisateurs de la manifestation.
2) Lors de leur prochain dépôt d’une demande de manifestation, elle ne pourra être autorisée que s’ils disposent d’un service d’ordre suffisant qui travaille en collaboration étroite avec la police pour prévenir tout débordement.
Présenter la facture aux organisations en en retenant le montant sur les subventions est une bonne idée ce me semble. Cela responsabiliserait une peu toutes ces « grandes G…es » et les obligerait à réfléchir aux conséquences de leurs actes !
Les identitaires ont été balayés alors qu’il s’agissait de vrais patriotes mais là le gouvernement de politicouards a autorisé une telle manifestation ignoble anti police. On marche sur la tête. Ce gouvernement doit démissionner, partir, se faire oublier tant il est incompétent comme son président qui joue au roitelet avec l’argent des contribuables. Nous allons droit à la catastrophe.
Cette manifestation aurait dû être interdite mais le pouvoir macronien laisse faire comme il laisse faire tout ce qui peut diviser le peuple même avec l’usage de la violence. Il divise pour mieux régner. Ce vieil adage prend tout son sens sous ce quinquennat qui fait du chaos une manière de « diriger » le pays. Il est à prévoir encore de telles manifestations et bien sûr des émeutes.
très bien trouvé le nouveau nom de la Nupes : Racaillo-Gauchiste ! la manifestation de la honte, un syndicat de la magistrature est également une honte, il devrait être sanctionné et démantelé !! les français ne sont pas dupes on le verra aux prochaines élections ! grand soutien aux FDO !
Et manifestement, si je puis dire, les français ne sont pas Nupes… Et ça, c’est plutôt encourageant!
Cela finira par un drame mérité . La Cour des Miracles rêve du trône et n’hésitera pas à utiliser les armes . Six cent personnes à Toulouse c’est malheureusement énorme et le »personnel féminin » ne manque pas à l’appel . Nous nageons dans les égouts de la société .
J’aime bien la comparaison « les égouts de la société ». Tellement vrai !
Ce qui peux frapper le plus dans cette manifestation c’est l’attitude des élus d’extrême gauche qui se veulent responsables de part leur fonctions de député accompagné de (30%) de représentants de la justice. De quoi examiner c’est gens là pour atteint à l’ordre publique largement condamnable et surtout la déclaration outré de Madame Rousseau dénonçant la sortie de l’arme du policiers dont les occupents avaient leur vie en danger. A préciser que le doigt du policier sur l’arme qu’il brandissait n’était pas placé pour tirer, quel sang froid. Madame Rousseau en bonne justice devrait être mise en examen mais surtout pas juger avec ces 30% de juges anti républicains. Après çà qui peux encore voter à gauche.