La gauche anti-police en toute vérité : flop de la manif et violence systémique

Cette manifestation indigne nous rappelle qu'il y a, en tout cas, un racaillo-gauchisme.
manif anti police

Ce samedi devait être une grande répétition du Grand Soir sauce Mélenchon : la gauche LFI et pas moins d'une centaine d'associations - du Syndicat de la magistrature aux collectifs de sans-papiers - appelaient à une grande manifestation « contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques ». La star Assa Traoré déchue, la mère de Nahel était appelée à devenir la nouvelle égérie du mouvement.

L'observateur sérieux retiendra deux faits majeurs de cet événement mineur : le flop de la mobilisation et la vidéo sidérante d'une voiture de police attaquée par une horde de racailles appartenant bien à ladite manifestation.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a indiqué que trois personnes impliquées dans cette attaque ont été interpellées. Il a aussi précisé qu'une banque avait été vandalisée. Quant au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, il a dénoncé « des violences inacceptables » contre les forces de l’ordre, ajoutant, dans son post sur X : « On voit où mène la haine antipolice. » Une ligne que reprenaient Marion Maréchal comme Laurent Wauquiez dans leurs réactions sur X (ex-Twitter).

Cette énième manifestation a néanmoins une certaine utilité pédagogique pour ceux d'entre nous qui sont un peu lents à comprendre les enjeux du discours des violences policières qu'essaie d'imposer cette gauche irresponsable, au mépris de la réalité des chiffres qu'un nouveau rapport de l'IGPN cité par Le Figaro indique en baisse et faibles. Elle a en effet rappelé quatre données majeures.

D'abord la haine anti-police est ultra-minoritaire en France : 30.000 manifestants (dans tout le pays) et... autant de forces de l'ordre pour les contenir, selon les chiffres du Monde. Les cortèges étaient étiques, en province (600 personnes seulement à Toulouse, 150 à Perpignan, une dizaine dans la Creuse !), et à Paris, quelques milliers de personnes seulement. Mathilde Panot rappelait bêtement que pas moins de 198 associations ou partis appelaient à manifester. Faites la division et vous avez la réponse à la question « Alors, la gauche anti-police, combien de divisions ? » Beaucoup de bruit, beaucoup de relais médiatiques, beaucoup de fureur et de violence mais, au final, peu de soutiens réels. C'est rassurant.

Deuxième enseignement. Au vu de l'attaque de la voiture de police - censée accompagner la manifestation -, ces quelques soutiens se sont bien montrés pour ce qu'ils sont : des racailles anti-police, prêts à attaquer en meute, comme lors des émeutes de juin, tout policier désormais devenu une cible. La voiture a été attaquée à coups de projectiles et de barre de fer sur l'arrière. Visiblement par un manifestant qui n'avait pas été fouillé préalablement, comme la police a eu parfois ordre de le faire lors des manifestations de gilets jaunes. On parle souvent d'islamo-gauchisme. Cette manifestation indigne nous rappelle qu'il y a, en tout cas, un racaillo-gauchisme.

Troisième évidence : la gauche anti-police cherche la provocation pour accréditer sa thèse, au prix de toutes les manipulations et tous les mensonges possibles. Elle a ainsi d'abord relayé en masse les images du policier descendant de la voiture et braquant son arme sur les poursuivants. Il a fallu quelques minutes aux médias honnêtes pour sortir de cet arrêt sur images trompeur et nous redonner l'ensemble de la séquence qui justifie pleinement le geste de défense du policier. Cette manipulation des images est digne des grandes heures du stalinisme qui faisait disparaître tel personnage ou tel objet des photos selon les besoins du moment.

La quatrième donnée est une interrogation : comment se peut-il que, dans un État de droit, des partis, des syndicats (et le cas précis du Syndicat de la magistrature devient de plus en plus intenable), des associations souvent grassement subventionnés par des fonds publics puissent appeler à de telles manifestations contre une institution de la République sans être sanctionnés, sans que ces manifestations ne soient interdites ? Il faudra bien, un jour, se poser sérieusement la question de leur intégration dans ce fameux « arc républicain ».

Picture of Frédéric Sirgant
Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire

Vos commentaires

74 commentaires

  1. Que les Policiers sortent leur arme, c’est très bien. Mais il faudrait aussi qu’ils tirent. Qu’ils tirent en l’air, bien entendu. Mais qu’ils tirent pour faire fuir ces hyènes qui les agressent.

  2.  » comment se peut-il que des partis, des syndicats, des associations grassement subventionnés puissent appeler à de telles manifestations contre une institution de la République sans être sanctionnés, sans que ces manifestations ne soient interdites ? » Si elles étaient de drouate, voire d’extrême drouate, la question ne se serait même pas posée.

  3. Le leader de cette manifestation pour ne pas le citer : melenchon devrait être être mis en garde à vue pour provocation, que fait ce type sur la scène politique… en bien rien de positif, il ne mérite même pas d’être français

  4. l’extreme gauche DANS TOUTE LA FRANCE 80.000 personnes. Le Pape EN UNE SEULE VILLE 120.000 pèlerins ! Il y a pas photo. Fiasco totale pour cette gauche haineuse et destructrice .

  5. Attaque d’une voiture de police avec des barres de fer ou des « mortiers »
    Forcément demain avec des armes réelles. C’est bien là que la police devra tuer. On appelle ça la guerre civile

  6. Cette manifestation était contre nature, elle a eu le « succès » qu’elle méritait, l’enseignement à en retenir : ceux qui y participaient se sont clairement dévoilés.

  7. La Légitime Défense (les racailles étaient prêtes à tuer) aurait pu l’autoriser à tirer dans le tas. Il ne l’a pas fait, belle maîtrise, bravo ! Les Français en ont marre de ces partis d’ultra-gauche, fascisants, ultra-violents qui haïssent la France. A quand une grande manifestation nationale pour soutenir nos forces de l’ordre, police, gendarmerie et leur dire que l’immense majorité des Français, eux, les aiment

  8. La réaction du policier – sortie de l’arme – est parfaitement conforme aux procédures. De même chez les douaniers: l’arme est sortie lorsqu’il y a soupçon d’armement; ainsi dans la perquisition d’une voiture: qui sait si une arme cachée n’est pas prête à être tirée. Car on n’est pas dans les films américains, où le méchant tire le premier mais le bon est plus rapide: dans la vie réelle, celui qui tire son arme le premier gagne toujours. Il faut être prêt avant lui. Ici le policier a été parfait; quels nerfs d’acier! Bravo!

  9. s’il en fallait une enième démonstration, celle-ci est claire. pourquoi cette manif a-t-elle été autorisée ? en outre, les loups sont sortis du bois, il ne resterait plus qu’à les cueillir, ce que darmanin, tout en les critiquant, ne fera pas bien entendu. Il est comme son jupiter, il parle, il parle, il parle, …….. et c’est tout. bien naifs ceux qui y croient encore !

    • effectivement :  » suffisait de les cueillir »; mais visiblement fallait les laisser faire et envoyer quelques policiers au casse-pipe…

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

On tape toujours sur les mêmes : jusqu’à quand ?
Gabrielle Cluzel sur CNews
Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois