La mairie de Paris veut une plaque au nom de Clément Méric. Et pour Lola ?
Vous vous souvenez certainement des circonstances de la mort de Clément Méric, ce militant « antifasciste » de Sciences Po mort dans une rixe avec des nationalistes après une vente privée Fred Perry, le 5 juin 2013. Des antifas dans des ventes privées : tout fout le camp. Tout le monde se souvient, en tous les cas, du tapage médiatique qui a suivi sa mort. « Mort d'un antifasciste », titra Libération, comme si c'était un titre de gloire ou de noblesse, comme si on était sur Radio Londres. D'où l'unanime compassion des médias venait-elle, alors que, de l'aveu de tous les témoins, les antifascistes avaient provoqué les nationalistes, qu'ils avaient appelé du renfort et les attendaient en bas, et alors que Clément Méric aurait déclaré devant témoin, quelques heures auparavant, que les nationalistes « sont des gens qui ne devraient même pas être vivants » ? Une clé a été livrée, sans le moindre complexe, par Daniel Schneidermann, qui avait déclaré à la radio, après un édito dans Le Nouvel Obs pourtant mesuré, que s'il ressentait de la compassion, à titre personnel, pour ce jeune « antifa », c'était surtout par sympathie politique personnelle, parce que Méric aurait pu être son fils, et pas ceux d'en face. Esteban Morillo ou Samuel Dufour, ses opposants des JNR, condamnés pour lui avoir porté des coups mortels, fussent-ils morts à la place de Clément Méric, il n'y aurait pas eu une ligne d'indignation dans les médias. On aurait peut-être même dansé rue Saint-Guillaume.
Bref, Clément Méric est mort depuis dix ans. Esteban Morillo et Samuel Dufour, après diverses péripéties judiciaires, ont fini par être condamnés en appel, ce qui n'a pas empêché leur détention provisoire évidemment, ni les passages à tabac infligés à Samuel Dufour, avant même son procès, par des codétenus assez peu à droite, on s'en doute. Ce fait divers a une valeur allégorique : un enfant d'enseignants, anarcho-syndicaliste, étudiant à Sciences Po et recherchant, selon les Renseignements généraux, la confrontation violente ; deux enfants d'ouvriers ou d'employés, brièvement apprentis boulangers, recherchant, eux aussi, la provocation idiote, notamment par le biais de l'esthétique nazie. Dans la bagarre, un coup de poing fait tomber Méric, il en meurt. La jeunesse parisienne des beaux quartiers proteste. Le reste est établi par la Justice.
La mairie de Paris ne pouvait pas mieux rêver, en termes d'instrumentalisation, pour faire oublier (mais le peut-elle sérieusement ?) sa nullité crasse, la laideur et la criminalité de ses rues, l'omniprésence des rats et des voleurs, le taux d'endettement et la désolante perspective des Jeux olympiques, qui montreront au monde ce que la Ville Lumière est devenue. « Il faut poser, contre l'extrême droite, le véritable adversaire de la République, des actes, des discours clairs, des symboles qui réaffirment notre engagement antiraciste », dit l'élu LFI Laurent Sorel, à qui l'on doit cette brillante idée. L'engagement au service de la France est-il un engagement antiraciste ? Il faudrait demander aux « jeunes » des « quartiers sensibles », qui semblent avoir tenu, eux, des propos franchement racistes, antisémites et opposés à la France. L'adjointe communiste à la mémoire, Laurence Patrice, s'est prononcée en faveur de ce projet, puisqu'il y a, pour elle, une « véritable nécessité de rappeler que l'extrême droite est une force néfaste qui empoisonne notre société et parfois n'hésite pas à tuer ». La demande est dans les mains de la commission de dénomination municipale.
On voit ça d'ici : dans la très bourgeoise rue de Caumartin, où les faits se sont déroulés, on mettrait une plaque en marbre. On parlerait de la haine, plus jamais ça, et tutti quanti. On oublierait de renvoyer dos à dos les amateurs d'extrémisme violent. Minute de silence de fonctionnaires en costume trop grand, « Marseillaise » de carnaval jouée par une fanfare asthmatique et on remballe. Mais au fait, s'il reste un peu d'argent, on ne ferait pas d'autres plaques un peu partout ? Pour Lola, par exemple ? Ou pour Axelle Dorier, à Lyon ? Ou pour tous ces hommes, femmes, garçons, filles qui sont assassinés parce que Français ? Une petite plaque, ça vaut moins cher qu'une médiathèque brûlée et ça montrerait au bon peuple que certaines vies qui ne sont ni d'extrême gauche violente, ni issues de la diversité, valent quand même quelque chose. Et qu'il n'y a pas que la terrible « extrême droite » qui « tue ».
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28 commentaires
Pour Lola, ce serait indécent, elle était absolument innocente, elle ! Mais que la mairie persiste, que le gauche enfonce le clou, jusqu’à la folie. Par leur bêtise crasse, ils nous préparent ainsi à marche forcée les renversements politiques de demain et les purges qui s’ensuivront.
Mme HIDALGO veuillez créer une place Général FRANCO, merci par avance.
Excellent !
C’est normal. Ce n’est pas une algérienne sous OQTF qui a massacré de façon barbare Méric. Et le grand souci d’Hidalgo est de ne pas faire de remous et surtout pas d’amalgame. Ben voyons. Parions qu’aux prochaines élections elle ne fera plutôt – 2 % …. Cela n’entamera toujours pas son obstination arrogante ?
Ca continue dans le deux poids deux mesures .
Vivement que nous français silencieux prenons le pouvoir avec une Alliance RN, Reconquête, Debout la France et une bonne partie des LR pour enfin nettoyer les écuries d’Augias qu’est devenu notre Patrie.
S la mairie de Paris souhaite poser des plaques pour tous les voyous (Meric en était un ! ) il va falloir trouver suffisamment d’immeubles pour pouvoir les apposer.
Une fois. Une fois, j’étais jeune, inconsciente, pas très cultivée, privilégiée, pleine d’empathie, je me voulais bonne et généreuse, je rêvais d’un monde juste, d’un pays si riche qu’il ne pouvait plus tolérer la pauvreté, j’y croyais. Je ne savais pas que j’allais précipiter mon doux pays dans la barbarie. Une fois, j’ai voté PS. Mea culpa. Maxima culpa.
« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis !!! –
Réponse du cinéaste Schlöndorf au Journal alsacien DNA : En 1989, vous prenez la tête des studios de Babelsberg… – C’était une grande aventure, même si je n’ai pas fait de films pendant six ans. Mais j’ai aussi des regrets. J’attendais que ces studios et Berlin deviennent un centre de cinéma européen très vivant. J’ai pris mes rêves pour la réalité !
L’expérience la plus importante était la confrontation entre nous, la direction qui venait d’Allemagne de l’Ouest et de France et les 710 employés est-allemands. J’ai alors pris la mesure des conséquences qu’avaient eu toutes ces années de communisme.
Ce travail a marqué une rupture dans mes convictions de gauche, car j’ai vu combien ces gens avaient perdu l’initiative et le sens de la responsabilité individuelle à force d’être assistés en tout. Ils avaient perdu jusqu’à la joie de vivre.
Le problème, c’est que quand la droite prend le pouvoir, elle n’ose pas revenir en arrière et annuler toutes ces idées débiles de la gauche qui se dit bien-pensante. C’est pour çà qu’on s’enfonce dans la décadence inexorablement. Mais, même si la droite reprend le pouvoir, elle se comportera, comme à son habitude, comme un centre-gauche (est-ce que Sarko est revenu sur les inepties du gouvernement Jospin ? Réponse : NON. Au contraire, il a favorisé les DSK, Kouchner, Attali et Levy !
Encore une racaille portée aux nues. Un crétin provocateur qui a créé le malheur d’un autre. Hidalgo va bientôt nous faire une place « Jack l’éventreur «
personne n’a brûlé une seule voiture quand le Père Hamel a été égorgé pendant sa messe, quand Samuel Paty a été décapité, quand Lola a été torturée puis assassinée. Aucun des trois n’avait violé la loi, aucun des trois n’avait des antécédents judiciaires
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » (Comment je vois le monde (1934) de Albert Einstein)
Une plaque ? Pour quoi faire ? Deux bandes de gugusses qui se tapent dessus, un qui tape trop fort, sans intention de tuer d’ailleurs, un autre qui reste par terre. C’est un fait divers banal. Triste, mais banal et vieux comme le monde. Pas de quoi faire un héros, ni un martyr. Si Esteban ou Samuel étaient tombés sous les coups de Clément, on ne parlerait pas de plaque, il n’aurait pas été en prison et toute la gauche bien-pensante aurait applaudi et dansé sur les cercueils des deux jeunes. Pourquoi pas légion d’honneur pendant qu’on y est ?
Et dans l’affaire chiappa, le sénat en tant que personne morale, ne peut pas déposer plainte ?
Le PNF a été saisi.
« Il faut poser, contre l’extrême droite, le véritable adversaire de la République, des actes, des discours clairs, des symboles qui réaffirment notre engagement antiraciste »
Ils y croient vraiment ou c’est juste pour la galerie?
C’est juste pour obtenir les voix électorales des délinquants et conserver leurs bonnes gamelles.
Paris, dans ses plaques, honore la mémoire de jeunes hommes qui tombèrent en 1944 pour sa libération. Clément Méric n’est pas de ceux-là. Il est mort d’une violence gratuite qu’il recherchait activement, alors que contre les groupuscules néo nazis c’est à la justice et à la force publique de faire son travail.
Clément Méric était un ultra-gauche, un « antifa », donc quelqu’un d’une mouvance aussi violente que ses ennemis d’ultra-droite. Les circonstances de la fatale bagarre ont bien établi son rôle actif dans sa provocation. Vivant dans la violence insensée il a péri par elle. Pour aussi regrettable donc que fut sa mort, une plaque d’honneur serait parfaitement imméritée. En fait ce serait une provocation de gauche; et ce sont ces mêmes provocations qui, chez ces groupes, dégénèrent. Non, donc.