La police surveille l’islamisation à l’école : la gauche crie au « fichage » !

Salle-de-classe

Toulouse, bastion historique du radicalisme et du socialisme jaurésien, est aujourd'hui devenu un foyer du gauchisme (Mélenchon y frôlait les 40 %, il y a un an) et de l'islamisme. L'islamisme ? La preuve par Mohammed Merah, en 2012, qui a marqué un changement d'époque, le passage d'un islamisme à bas bruit au djihad sanglant, sur le sol français. Il y a un espace, une institution où ces deux radicalismes (gauchisme et islamisme) se rencontrent et où le second poursuit son entrisme avec la bénédiction du premier : l'école, de la maternelle à l'université. Dernière preuve éclatante de cette collusion dite islamo-gauchiste, éphémèrement reconnue il y a quelques années par un ministre des Universités : l'annulation, par la Sorbonne, d'une conférence de la chercheuse Bergeaud-Blackler sur les Frères musulmans.

Et voilà donc qu'à Toulouse précisément, et plus précisément encore dans les établissements de l'éducation prioritaire de l'Ouest toulousain, les Renseignements territoriaux (RT) ont lancé une enquête auprès des directeurs d'école pour évaluer le pourcentage d'élèves absents pour la fête de l'aïd, en avril dernier. Pour la bonne et simple raison, évidente pour ceux qui travaillent dans ces établissements ou y ont encore leurs enfants, que les atteintes à la laïcité au nom de l'islam s'y multiplient. Je le constate tous les jours dans mon établissement. Mes collègues et notre chef d'établissement aussi, et les RT nous le confirment.

Au pays de Samuel Paty, tout le monde devrait se réjouir de cette synergie RT-Éducation nationale pour faire face à un phénomène qui n'est pas un fantasme mais une réalité. Eh bien, non : plusieurs directeurs, bruyamment relayés par des syndicats de gauche (FSU) et l'inénarrable Ligue des droits de l'homme, se sont insurgés contre cette enquête des RT. L'indignation est décuplée par la presse bien-pensante qui n'hésite pas à faire de la surenchère. Comme La Dépêche, qui titre : « "C'est du fichage religieux" : quand la police de Toulouse compte les élèves absents le jour de la fête musulmane de l'aïd. » Oubliant, au passage, que compter, ce n'est pas ficher. Même amalgame pour France Info : « C'est un ciblage discriminant : quand la police demande aux écoles de recenser les élèves absents lors de l'aïd. »

On ne sera pas étonné d'apprendre par ces mêmes médias que le recteur de l'académie de Toulouse, Mostafa Fourar, a démenti toute implication de la part de l'Éducation nationale. « En aucun cas nous ne menons des enquêtes de la sorte. Si quelqu’un a pris cette initiative, l’Éducation nationale n’y est absolument pas associée. Dès que les chefs d'établissement et directeurs d'école nous ont informés de cette requête, consigne a été évidemment donnée de ne pas y répondre. » Qu'on se le dise : le fascisme ne passera pas par lui.

Cette gauche enseignante, non seulement s'autocensure sur certains sujets depuis des années devant des classes "grand-remplacées" (ce qui, à la limite, peut se comprendre quand il y va de sa sécurité), mais - plus discutable et plus grave - cherche à censurer la réalité des chiffres de l'islamisation des élèves. Chiffres considérables qu'elle aura bien du mal à masquer, tout comme sa malhonnêteté intellectuelle. L'esprit critique, Voltaire et les Lumières peuvent aller se rhabiller.

Frédéric Sirgant
Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire

Vos commentaires

25 commentaires

  1. L’islam est davantage un mouvement politique autoritaire étranger qu’une religion. Les financements suffisent à le démontrer. Maintenant, si la gauche, par intérêt avec ces politiques étrangères, cherche a interdire toute défense, il faut simplement qu’elle se dise que tout retard n’engendrera qu’une fermeté supplémentaire, plus tard.

  2. Avec de tels comportements, si les principaux intéressés ne voient pas qu’en voulant juste prendre la mesure de ces absences contraires à la laïcité, alors, nous n’avons plus qu’une chose à faire: confectionner des bougies, et mettre à sécher des pétales de roses. Ne venez pas pleurez quand un de vos collègues aura subi le sort de feu Samuel Paty. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs les enseignants, vous gagneriez en respect si, à l’image de vos prédécesseurs, notamment ceux de la III° République, vous exerciez votre magistère pour l’intérêt supérieur de l’élève.

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