La politique, c’est comme la plomberie : une affaire de professionnels !
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La plomberie, c’est l’affaire des plombiers ! Bon, je suis capable de changer un joint de robinet, mais s’il s’agissait de refaire toute une installation, je ne prendrais pas le risque de me lancer, même si je peux trouver toutes les informations nécessaires sur Internet.
La plomberie sérieuse, c’est l’affaire des professionnels, pas des amateurs ou des bricoleurs du dimanche : si c’est mal fait, ça risque de fuir de partout et faire beaucoup de dégâts !
La leçon que je retire de « tout ce qui se passe actuellement », c’est qu’en politique, c’est exactement pareil. Macron et ses affidés, ce sont des amateurs, pas des professionnels, et on mesure actuellement les effrayantes limites d’un parti 2.0.
Un parti venu de nulle part, mais dont le leader a été soutenu par « toutes les puissances de l’argent ».
Un parti 2.0 qui s’est constitué sur les réseaux sociaux et sur Internet.
Souvenons-nous de la manière dont les candidats à la députation ont été sélectionnés !
Souvenons-nous de ces nunuches et ces jeunes « fraîchement barbus » en costume col ouvert qui venaient débiter leur leçon plus ou moins bien apprise sur les complaisants plateaux de télé.
Au début, on en rigolait plutôt, de voir tous ces clones godillots qui sonnaient faux comme ces acteurs qui surjouent.
Mais peu à peu, nous nous sommes toutes et tous rendu compte que c’est le pouvoir, tout le pouvoir, qui a été donné à ces « créatures 2.0 », des créatures bien réelles. Et là, ça devenait sérieux et ça a commencé à faire peur.
On a eu droit à quelques coups de semonce avec, en dernier lieu, la « réforme de la SNCF ».
Mais il aura fallu que le 2.0 s’en mêle à nouveau. Que ce même 2.0 qui avait permis la naissance du mouvement En marche ! soit celui qui sonnera son glas.
Il n’y a rien à comprendre dans le mouvement 2.0 des gilets jaunes, si ce n’est l’expression d’un peuple uni pour exprimer sa terrible souffrance face à la non-politique de Macron.
Non-politique car « ces gens qui nous gouvernent » ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre que toute mesure doit être accompagnée d’une dimension humaine, doit être comprise pour être acceptée.
Macron reproche la violence. Ce qu’il ne comprend pas, c’est que c’est lui qui a « tiré le premier » avec des mesures d’une terrible brutalité. Ce qui prouve qu’il n’entend rien à la politique.
Il a bénéficié d’un phénomène de « dégagisme » avec sa belle gueule et son « penser printemps », mais son erreur fondamentale a été de confier le pouvoir à des technocrates froids et totalement dépourvus d’humanité.
Finalement, il faut le remercier de démontrer, par son hallucinante absence de courage, que la politique, c’est affaire de spécialistes, comme la plomberie, c’est l’affaire des plombiers.
D’ailleurs, alors qu’il est, à l’évidence, complètement dépassé par les événements, sa première décision est de convoquer tous les leaders politiques. Eux, ils savent comment faire !
Face à cette « guerre civile 2.0 », si Macron avait un tant soit peu le sens de l’Histoire et des responsabilités, il remettrait son sort entre les mains du peuple.
Comme l’avait fait le Général.
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