La presse algérienne s’en prend à « l’extrême droite », à Retailleau et à Bolloré
« L’Algérie cherche à humilier la France. » En marge d’un déplacement à Nantes, ce vendredi 10 janvier, Bruno Retailleau ne cache pas son agacement. La veille, en milieu d’après-midi, Boualem N., alias Doualemn, l’un des influenceurs algériens ayant récemment défrayé la chronique pour des appels à la violence, était embarqué à bord d’un vol Paris-Alger. Tout semblait en règle : un arrêté d’expulsion signé par le ministre de l’Intérieur et un passeport valide au nom de l’intéressé. Mais à peine arrivés sur place, l’individu et les deux policiers qui l’accompagnaient se sont vu refuser l’accès au territoire algérien. Depuis 2008, l’Algérie s’est en effet dotée d’une loi lui permettant de refouler ses propres ressortissants si ceux-ci représentent une menace. En 2024, ce sont près de 1.700 Algériens qui ont ainsi été reconduits en France. Résultat : Boualem N. et son escorte ont été contraints de faire demi-tour. De retour en France, l’influenceur a été placé dans un centre de rétention administrative en Île-de-France. « C’est totalement inacceptable, commente Bruno Retailleau. Je pense qu’on a atteint avec l’Algérie un seuil extrêmement inquiétant. […] On doit évaluer tous les moyens qui sont à notre disposition vis-à-vis de l’Algérie. »
De l’autre côté de la Méditerranée, si la presse algérienne se contente de quelques brèves laconiques pour résumer le refoulement de Boualem N., des articles plus virulents sont publiés à l’encontre de l’action et de la réaction de Bruno Retailleau. Le média El Khabar dénonce ainsi des « déclarations dénuées de toute pertinence […] dans un style et un ton qui ne reflètent pas une gestion sereine des questions » algériennes. Pour le quotidien, les nouvelles déclarations du locataire de Beauvau, qui promet d’étudier « les moyens à notre disposition vis-à-vis de l’Algérie », complètent une récente série de « provocations françaises ». TSA, un organe de presse longtemps considéré comme fiable mais qui semble être tombé sous la coupe du régime, dénonce pour sa part une « chasse aux influenceurs » algériens.
« L'extrême droite française crache son venin »
Cette affaire de l’influenceur refoulé n’est en réalité qu’un énième prétexte pour la presse algérienne, très souvent aux ordres du pouvoir, de viser la France et l’accabler de tous les maux. Le moindre commentaire, la moindre réaction française est montée en épingle pour faire de la France un bouc émissaire. Pour une grande partie des médias nationaux, cette affaire des influenceurs n’est ainsi, en réalité, qu’une vaste campagne menée sous la pression de l’extrême droite française, à l'instar des récentes déclarations... d'Emmanuel Macron. Leurs cibles ? Bruno Retailleau, les médias de la sphère Bolloré ou encore Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie.
Ce 9 janvier, alors que l’arrestation de trois influenceurs algériens par les autorités françaises est abondamment médiatisée dans l’Hexagone, en Algérie, El Watan, l’un des principaux quotidiens algériens en langue française, dénonce « une obsession malsaine ». Selon le journal, « l’extrême droite française s’acharne contre l’Algérie ». Il en veut pour preuve les déclarations de Xavier Driencourt au micro de CNews sur l'affaire des influenceurs algériens. Le même jour, autre sujet mais même analyse. TSA réagit au sondage publié par le JDD - 66 % des Français favorables à l’arrêt immédiat de l’immigration algérienne - et pointe du doigt une « offensive sans précédent contre la diaspora algérienne » menée par « trois médias de la galaxie de l’homme d’affaires Vincent Bolloré ». Même son de cloche dans les colonnes d’An Nasr, un quotidien en langue arabe. Dans un article paru il y a une dizaine de jours, le journal accuse « l’extrême droite [française] de semer la pagaille dans les relations franco-algériennes ». Et d’ajouter : « L'extrême droite française n'a cessé de déverser son venin contre l'Algérie et tout ce qui s'y rapporte. » Bruno Retailleau, qualifié de « très droitier » par le quotidien algérien Echourrouk, en prend également pour son grade. Dans TSA, il est accusé d’être « l’un de ceux qui ont contribué par leurs déclarations à dégrader davantage la relation avec l’Algérie ». Autant d'attaques qui ne risquent pas d'améliorer les relations entre les deux pays.
Clémence de Longraye
Journaliste à BV
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117 commentaires
Monsieur Retailleau ne pourra pas grand chose tant l’Europe fédérale tient notre destinée . Il va faire le tour des popotes.il va tout comme la mouche du coche virevolter du nord au sud et d’Est en Ouest pour faire quoi ? De la mousse notre pays est sous la coupe de l’islamo gauchiste
Ils ne veulent pas reprendre leur ressortissants mais entretiennent la haine de la France dans leur diaspora installée chez nous. Il est temps de revoir les accords d Evian.
Presse algérienne ou gauche française c’est kif kif
Un échec de plus qui coûte cher au contribuable.
Non seulement il faut virer tous ces influenceurs musulmans incitant à la haine des français et menaçant notre intégrité physique mais tous les étrangers commettant des actes délictueux sur notre sol. Plus de visas pour le pays qui refuse de récupérer ses ressortissants.
Boualem ce n’est pas en centre de rétention mais en prison qu’il devrait être pour ses propos !
Que l’on coupent également les versements des retraites de tout ceux celles qui sont retourner en Algérie , de plus certains doivent être mort depuis longtemps ,les familles n’ont pas déclarer le décès a la France pour continuer a toucher la retraite indument.
Pendant combien de temps encore devront nous supporter ce président qui laisse son pays se faire marcher dessus par l’Algérie qui ne survit en partie que par elle. L’Algérie se décharge en France d’une partie de sa population qu’elle est incapable nourrir. Cette population d’assistés ne survit que grâce aux aides et subventions généreusement versées qu’elle s’empresse d’envoyer au bled. Les cadres du régimes viennent se faire soigner en France et repartent sans payer… Ces mêmes cadres utilisent « l’aide au developpement » dont les Algériens ne voient pas un centimes pour s’acheter en, France, des appartements avenue Foch, des domaines en Sologne, des châteaux en Normandie. La France entière (sauf LFI dont c’est le fond de commerce) crie « ça suffit ! ». Et Macron continue, quand il va en visite officielle en Algérie, à ne se déplacer qu’à genoux devant Tebboune. Ce pauvre Macron dont femme nous annonce larmoyante qu’il pleure parce que les Francais dise des choses pas gentilles sur lui… Et s’il les écoutait, une fois ?
Depuis plus de trente ans , nous avons des gouvernement qui ont peur de dire Non à l’Algérie . On voit aujourd’hui la gesticulation habituelle , même Attal y va de son petit couplet. Si Retailleau a du courage qu’il présente sa démission , si il n’obtient pas gain de cause !
Toujours et encore toujours du mou dans la gâchette avec ces gouvernants. Il faut quoi en plus pour prendre de sérieuses mesures efficaces envers l’Algérie. La coupe est pleine rien que les paroles de leur hymne national nous le montre. Si notre chef de l’état avec Darmanin ont envie de se lamenter devant le FLN c’est leur problèmes pas le notre et qu’ils y restent a demeure ce sera pas une grande perte. Monsieur Jean-Noël Barrot nous explique que si l’Algérie continue il faudra riposter, non, c’est déjà trop tard rappelons nous que les diplomates en liens avec ce pays nous expliquent a volonté que les rapports avec ce pays ne sont que de forces. Faut pas oublier que si la France est allée en Algérie en 1830 il y avait de bonnes raisons au préalable.
Pour comprendre les attaques de l’Algérie, il faut s’intéresser aux liens étroits entre ce pays et son ancien colonisateur, la Turquie. Leurs attaques sont souvent coordonnées. J’écoute notre Ministre des Affaires étrangères, toujours à plat ventre, un Macronniste pur sucre.
Cet expulsé de France ne constitue aucune menace pour l’Algérie, bien au contraire puisqu’il pousse à commettre des attentats, des meurtres pour imposer l’islam en France ! C’est d’ailleurs la 1ère réponse que notre gouvernement aurait dû faire à l’Algérie !!
On attend que les aides financières soient supprimées, ainsi que les visas , que ces binationaux soient déchus de notre nationalité, que le fait d’avoir des enfants nés sur notre sol ne soit plus un obstacle car ces ennemis doivent en assumer la responsabilité de perdre un jour leurs enfants . Il ne leur est pas interdit de les emmener avec eux quand ils sont expulsés !
La logique manque gravement à nos dirigeants!!!
J’oubliais pour rentabiliser les frais de voyage on pourrait remplir l’avion avec des ressortissants algériens sous OQTF qui nous coutent plus de 600 € par jour en CRA. En voila une bonne idée pour M. Retaillaud le Zorro du ministère de l’intérieur, des actes Bruno que diable, sinon couic aux prochaines élections.
Je ne comprend pas, arrivés sur l’aéroport d’Alger ils débarquent cet « influenceur » sur le tarmac, l’avion ferme ses ^portes et retour à Paris en laissant ce mec se démerder avec ses compagnons.
Il y a aussi le système du parachutage encore plus rapide et très efficace.
Entièrement d’accord
Ce ne sont que des paroles mais quand il s’agira de trancher une fois pour toutes , la France renoncera…!
Pas d’illusion ,il n’y a jamais eu de fin de guerre d’Algerie
Il faut que nous prenions conscience que Retailleau est le dernier bastion d’une France patriote et consciente de l’enjeu qui se présente actuellement. C ´est un homme de conviction et de courage qui aime son pays et n’accepte pas de le voir attaqué et humilié. l’Algérie a des rapports d’adolescent attardé avec nous et notre président n’a hélas ni la force ni la science nécessaires pour mener à bien une politique de fermeté. Décidé à porter la discorde chez nous pour mieux régner et tenter de prendre la direction du pays, l’islamisme algérien nous envahit de sa propagande et nous détruit.