La propagande LGBT atteint aussi les lycées catholiques !

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De la propagande LGBT dans un établissement privé catholique, est-ce possible ? Apparemment oui, si l'on en croit ce qui s'est passé au lycée Saint-Rémy de Soissons. Un professeur d'anglais aurait demandé aux élèves de rédiger un tweet pour obliger les studios de cinéma américain à s’ouvrir davantage à la représentativité LGBT dans la production de films. Des parents d'élèves se sont indignés. À juste titre mais sans doute en vain.

Selon Valeurs actuelles, la directrice de l'établissement, appuyée par l'évêque du diocèse, assure qu'« il n’est pas question de propagande mais d’un exercice d’écriture qui vise à préparer les élèves à un sujet de société qui peut tomber au Bac » et que « l'enseignement catholique n'est pas hors du monde ». Elle ajoute ne pas pouvoir demander aux enseignants « d'avoir une vision chrétienne de l'enseignement », ne dirigeant pas « une école hors contrat ». Quelles que soient ses convictions personnelles, elle n'a malheureusement pas entièrement tort.

L’État rémunère les enseignants des établissements privés sous contrat qui doivent, de leur côté, accueillir les enfants sans distinction d’origine, d’opinion ou de croyance. Ils doivent aussi dispenser les enseignements conformément aux règles et aux programmes des enseignements publics. Mais, direz-vous, a-t-on besoin d'y évoquer les théories du genre ? Tout y incite, en dehors de l'école et dans l'école même.

Rappelez-vous : le programme des ABCD de l'égalité, mis en œuvre en 2013, qui suscita bien des polémiques. Il était censé « offrir aux enseignants des outils utiles pour aborder l’égalité entre les filles et les garçons ». On sait à quels excès il mena. En 2011, les nouveaux manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre des classes de premières L et ES introduisirent dans l'enseignement la notion de genre, à partir de l’intitulé officiel « Devenir homme ou femme ». On imagine les dérives possibles. Plus récemment, le 29 septembre 2021, une circulaire controversée donne des directives « pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l'identité de genre en milieu scolaire ».

Il faut savoir aussi que le ministère de l'Éducation nationale finance, chaque année, des associations partenaires qui offrent leur concours à l'enseignement public. Pour l'attribution des subventions, il porte, en 2022, une attention particulière à des priorités éducatives comme « le développement de la lecture », « l'éducation artistique et culturelle », ce qui peut être utile, mais aussi « l'égalité filles-garçons » ou « la lutte contre l’homophobie et la transphobie », ce qui peut vite sombrer dans le militantisme.

Le problème est moins d'évoquer ces sujets que la manière dont on le fait. Il faut susciter la réflexion des élèves sans les embrigader. Chacun connaît des professeurs qui, quelle que soit leur sensibilité politique ou religieuse, ont l'honnêteté de ne pas chercher à influencer leurs élèves. Il en est d'autres qui sont si imbibés des courants idéologiques à la mode qu'ils en font la promotion, sans aucun scrupule, sans même s'en rendre compte, persuadés d'exprimer des évidences. À ce stade, le contrepoison ne peut se trouver qu'au sein des familles averties, tant la société est contaminée par les préjugés de la bien-pensance. Cette information, que peu de médias ont relayée, montre, s'il en était besoin, à quel point il est urgent de refaire de l'école un temple du savoir et de l'esprit critique, et non un supermarché de la pensée unique et du conformisme.

Philippe Kerlouan
Philippe Kerlouan
Chroniqueur à BV, écrivain, professeur en retraite

Vos commentaires

25 commentaires

  1. Qu’on leur apprenne déjà à lire , écrire et calculer , qu’on leur enseigne l’histoire de France. C’est tout ce qu’on leur demande et aujourd’hui ce n’est plus le cas .Le reste les bons papas et mamans savent faire.

  2. LGBT plus besoin de propagande, les citoyens Français ont pris l’habitude de se faire……rouler dans la farine !

  3. Une partie non négligeable de la clientèle des écoles catholiques est porte parole de la bien-pensance bobo mondialiste favorise même l’accueil des enfants de migrants musulmans.
    Sans parler de la politique de l’autruche sur le Woke, l’écriture inclusive et le LGBT
    Mais leur autosatisfaction stupide et vaniteuse est telle qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils scient la branche de la société avancée sur laquelle ils assoient leurs propres enfants!

  4. Eric Zemmour a raison .. l’école n’est pas un sex shop mais doit être un temple dédié à la transmission du savoir et de la connaissance.
    D’autre part le cinéma américain n’a pas besoin de se faire sermonner pour recruter des acteurs , producteurs , cinéastes etc .. représentant les LGBT . Faux prétexte pour tourner autour de ce sujet qui disons le franchement tourne encore au dessous de la ceinture . C’est la marque de ce quinquennat ……

  5. Ecole = instruction et non éducation, cette dernière devant être faite par les parents dans tous les domaines

    • Oui, mais quand certaines familles n’éduquent pas, il faut bien essayer d’y remédier. De plus le développement de l’esprit critique est une éducation et n’est pas contenu dans l’instruction pure.

  6. Zemmour a raison. Il devient urgent d’instruire nos enfants au sein des écoles ! On leur apprend d’abord à lire, écrire, compter et réfléchir.
    Le reste, surtout la sexualité, c’est la vie privée et n’a rien à faire à l’école, surtout pas en maternelle et en primaire. Et surtout, je trouve scandaleux que l’on utilise l’argent du con-tribuable pour faire intervenir des militants LGBT, trans, …., dans nos établissements scolaires. Les anti-avortements, anti-mariages pour tous y ont-ils accès ?

  7. la propagande LGBT a déja infestée le Vatican …Pourquoi s’étonner qu’elle s’étale à Soissons ?
    Que les parents courageux et soucieux de l’éducation de leurs enfants rejoignent le hors contrat !!!

    • A Soisson, le vase du même nom, CLOVIS et sa Francisque, sa mémoire un tantinet rancunière, mais nous n’étions pas là. (sourire). Cordialement.

  8. Quand je pense que pour des maladies orphelines on a pas le budget mais pour ce genre de C……..s on déploie le grand jeu ! (j’enrage)

  9. On fabrique des têtes bien pleines et pas des têtes bien faites. Le sens critique et celui de la discussion où le principe de base est d’écouter l’autre avant de répondre n’existe plus parce que la rhétorique qui commence avec l’explication de texte n’est plus enseignée. Les bases qui commencent par la lecture et la grammaire sont escamotées au prix de l’éveil à la mode de l’époque et ce sont les LGBTQ et j’en passe qui tiennent la vedette.
    Autre temps autres mœurs et adieu notre culture.

  10. Il est évident que la théorie LGBT est plus susceptible de tomber au bac plutôt que la situation économique de l’Europe de 1929 à 1939 – mais déjà de mon temps en terminale ( çà ne date pas d’hier) un professeur d’histoire géo était surnommé  » cerise » ce n’est pas peu dire!

  11. La théorie LGBTect. « un sujet de société qui peut tomber au bac » …..
    Lamentable ; le niveau scolaire étant devenu tellement bas , ce n ‘est pas en « instruisant » les élèves sur ce genre de thème qu ‘ il s ‘ améliorera ;
    Soutien à ces personnes qui ont le courage de se battre contre un enseignement dégénéré et un diocèse qui , encore une fois , fait preuve de lâcheté et se rend complice d ‘ un progressisme soutenu par le pape lui même .

    • soutient venant de l’église, il ne faut pas s’étonner avec toutes les histoires d’amour……..avec les prédateurs en soutane

  12. Zemmour a raison. La nation doit INSTRUIRE et non EDUQUER, ce qui est le rôle de la famille. Surtout quand la nation devient infiltrée par des communautés

    • Oui, mais quand certaines familles n’éduquent pas, il faut bien essayer d’y remédier. De plus le développement de l’esprit critique est une éducation et n’est pas contenu dans l’instruction pure.

  13. J’espère bien vivement que Zemmour aura une fois de plus la « maladresse » de remettre les choses en place. Ces questions « de société » n’ont rien à voir avec les savoirs et les connaissances et donc n’ont pas leur place à l’école. A fortiori quand ils s’insinuent clandestinement dans des enseignements qui n’ont rien à voir avec la philosophie ou la sociologie.

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