Antifas écolos à La Rochelle : destruction, pillage et désespoir des habitants

@Remi Jouan/Wikimedia commons
@Remi Jouan/Wikimedia commons

[Mise à jour] Séverine Werbrouck, responsable locale du Rassemblement national, le confirme : « Ce que je constate c’est qu’il y a eu un traitement médiatique très léger. On en a très peu entendu parlé dans la presse locale alors que les faits étaient plutôt graves. Les propriétaires des magasins pillés et les habitants ont été profondément traumatisés. L’évènement a été négligé et étouffé par l’ensemble de la presse de gauche et la presse locale. » Elle ajoute : « Pour eux, il s’agit d’un débordement alors qu’il y avait un projet construit d’aller casser et piller à La Rochelle alors qu’il n’y a pas de bassines à La Rochelle. »

L'article

Ça en dit long sur la motivation de certains manifestants.Ce samedi 20 juillet, en marge de la manifestation anti-bassines de Melle (Deux-Sèvres), des militants écologistes débarquent au port de commerce de La Pallice, à La Rochelle, pour manifester contre les méga-bassines, des réserves d’eau qui servent à irriguer les exploitations agricoles. Une manifestation interdite qui a donc débordé, comme prévu.

Certains manifestants ont quitté la zone portuaire pour se rapprocher du centre-ville, comme le craignait le maire de la commune, Jean-François Fountaine. Le gérant de la boutique Raisin & Bulles raconte à BV : « Ma salariée a eu très peur, mais nous n’avons rien eu. » Preuve que les écologistes en question n’ont pas tout à fait une réputation pacifiste. Preuve, aussi, qu’ils choisissent leurs cibles.

Un supermarché pillé

Les commerçants de l’avenue Edmond-Grasset ont ainsi subi leurs assauts. Les manifestants issus de l'ultra-gauche s’en sont pris exclusivement aux grandes enseignes, comme la Banque populaire ou le supermarché Utile. Ils se sont aussi attaqués au mobilier urbain et aux véhicules de catégorie supérieure. Interrogée par BV, Cathy Ribot, la gérante du supermarché, ne souhaite pas répondre à nos questions car elle « n’en peut plus » et « veut tourner la page ». Celle qui a « mis toute [s]es économies dans son commerce » et « a tout perdu », comme elle l'a confié au Parisien, semble vouloir oublier cette journée où « une quarantaine de casseurs sont entrés, ont pété la vitrine, pris de l’alcool, piqué ce qu’il y avait dans les caisses ».

Insensibles aux victimes de la destruction et du pillage, certains médias cherchent tout simplement à occulter les aspects déplaisants de ce grand meeting de gauche. Pour Libération, ce pillage en bonne et due forme était presque altruiste : « Un peu plus loin, les portes vitrées d'un Super U ont été brisées. Des activistes en sont sortis les bras chargés de bouteilles d'eau et de sandwichs. L'un d'eux, grand seigneur, a glissé une pizza 4 fromages entre les grilles d'un portail d'une maison. » Un généreux donateur, en somme. De son côté, L’Humanité ne fait pas état de ce qui s’est passé dans ce magasin et ne reconnaît même pas la présence de casseurs. Pas vus, pas pris. L’auteur de l’article préfère parler de « militants autonomes tout de noir vêtus ». Comme c’est poétique !

Un traitement médiatique orienté

Midi libre évoque à peine les faits, de telle manière qu’il est difficile de se rendre compte de la violence de la scène et des dommages causés : « Des commerces, des établissements bancaires et du mobilier public ont été dégradés et l'entrée d'un immeuble a été incendiée. » Enfin, La Tribune minimise le saccage et préfère donner des détails sur l’action des forces de l’ordre : « Des gendarmes ont chargé à l'arrière de ce cortège, avec tirs de grenades lacrymogènes et coups de matraque, après des dégradations d'abribus et de commerces notamment. »

Vous l’aurez compris, cette manifestation était bon enfant et, malheureusement, sans le faire exprès, quelques individus ont trébuché sur la vitrine d’un supermarché qui s’est brisée. Dans sa chute, elle a entraîné des bouteilles d’alcool, de la nourriture et de l’argent, tombés par hasard dans les poches des maladroits qui n’avaient rien demandé. Un concours de circonstance durant lequel sept personnes ont été interpellées et neuf blessées, dont quatre membres des forces de l'ordre. Outre cette supérette mise à sac, des Abribus™ ont été détruits, des tags ont été réalisés çà et là, notamment sur un monument aux morts, des poubelles ont été incendiées et un EHPAD a été envahi. Comme quoi, l'événement n’était peut-être pas aussi sympathique que ce que certains de nos confrères veulent bien le laisser entendre.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 24/07/2024 à 19:58.

Vos commentaires

56 commentaires

  1. Allons, allons…les gens de droite voient le mal partout ! La Rochelle est une ville modèle, paisible et écologique, en dépit de quelques faits divers inhérents à chaque cité ! Les fachos en sont jaloux, foi de bobo ! Tout va bien, dormez en paix…

  2. Quand il y a carence des forces de l’ordre (enfin, de ceux qui leur donnent les ordres), l’auto défense, même préventive, est légitime. Quand une agression est certaine, c’était ici le cas, les commerçants et riverains, …, sont en droit de s’organiser pour empêcher la casse et stopper les casseurs.

  3. Ça ne cessera que quand les FDO recevront l’ordre d’envoyer un maximum de ce petit monde à l’hôpital, avec relevé des identités à l’admission et envoi à domicile des factures pour réparer les déprédations. Sans oublier les poursuites et les arrestations à la sortie de l’hôpital.

  4. Tous ces groupes d extrême gauche sont des islamo fascistes emplis de haine de violence et d intolérance l écologie ils n y connaissent rien
    C est des parasites nuisibles mais que fait Darmanin ?

  5. La Rochelle vandalisée par l’ultra-gauche. Paris vandalisée et saccagé par une maire de gauche. Bientôt, la France ruinée et détruite par un gouvernement constitué par des gauchistes minoritaires. On est bien en McRonnie !

  6. Tant que la police n’ira au contact, que les juges regarderont ailleurs ça pourra continuer, la Rochelle c’est une belle ville où la voiture n’a pas sa place les vélos sont rois, cette ville se veut moderne, de gauche et écolo. Pour se déplacer il vaut mieux avoir de bonnes chaussures et être jeune .

  7. Pauvre France et quelle décadence…
    Impressionnant et lugubre cortège de noir vêtu des nervis des écolos cocos dignes successeurs des ligues fachistes ,les chemises noires mussoliniennes (mais eux réclamaient l’ordre et l’autorité…)
    Mélenchon est déjà au pouvoir sans avoir besoin de la majorité
    Et pour la Rochelle des bobos gauchos c’est un juste retour des choses ?
    Soutien pour leurs habitants de droite qui subissent, comme ceux de la France entière

    On est à un point de non – retour en France et seul un pouvoir militaire peut rétablir la situation.

  8. Ville écologiste dans l’âme (souvenons nous Mr Crépeau maire écolo de la ville) puis La Rochelle vote à gauche, on peut considérer que ces saccages sont une forme de reconnaissance de leurs amis d’extrême gauche et black-bloc, qui s’attaquent aux outils de travail et aux biens en général avec une violence sans limite
    Leurs objectifs c’est détruire, casser, brûler, éliminer tout ce qui est contraire à leurs idées et surtout veulent un coup d’état pour prendre le pouvoir et imposer leur dictature. C’est impensable qu’il y a encore des Français qui se laissent influencer et berner par ces voyous de la démocratie.

  9. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. La Rochelle, ville magnifique mais peuplée de bobos qui votent à gauche. Tant pis pour eux.

    • Merci pour ceux qui n’ont pas voté à Gauche, et qui subissent… Personnellement, j’ai vécu dans une ville à municipalité socialo-communiste pendant 50 ans, je sais ce que c’est que subir une telle gestion; pour mémoire, on appelait l’hôtel de ville « le Kremlin » !

  10. Dans un pays qui se glorifie comme fête nationale, d’une manif qui a dégénéré en assaut de la Bastille, prison d’aristos-bandits (même si il a mis 80ans à l’acter), pas étonnant que la presse soit complice de ce genre de méfait.

    • Prison, prison, comme vous y allez! Il faudrait en avoir, de la place en prison, ou bien il faut sortir des « jugés pas trop dangereux’ pour pouvoir y entrer ceux-là. Nous faisons de la « justice hôtelière », en France!

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