[La semaine média] Féminicides et immigration : le grand tabou

féminicide

Bien avant son intronisation dans l’édition 2021 du Larousse, le mot « féminicide » était déjà adoré des médias. Le terme présente l’avantage d’être court, plus précis que « drame conjugal » et moins faussement romanesque que « crime passionnel ». Surtout, il est furieusement dans l’air du temps. La lutte quotidienne contre les « féminicides » est devenue une priorité éditoriale, notamment sur le service public où les journalistes usent et abusent du terme sans jamais y mettre de guillemets ni prendre la peine de le définir. Cette semaine encore, France Info y a consacré huit articles. Mais comme sur de nombreux autres sujets (insécurité, trafic de drogues, « atteintes à la laïcité »…), les médias d’État prétendent vouloir lutter contre le problème tout en s’interdisant d’en analyser les causes. Autant dire que c’est perdu d’avance.

Le tabou de l’immigration

L’aveuglement médiatique a longtemps prévalu sur la question des violences faites aux femmes. Ce n’est que depuis peu qu’il est autorisé de faire un lien entre ces exactions et l’immigration. Pour lever le verrou idéologique, il a fallu la publication de quelques statistiques indiscutables. On sait désormais que, s’ils ne représentent que 8 % de la population vivant en France, les étrangers commettent 13 % des violences sexuelles enregistrées par le ministère de l’Intérieur. Leur part bondit dans les zones où ils sont fortement présents, comme en Île-de-France où ils sont les auteurs d’une grosse majorité (63 %) des  agressions sexuelles commises dans les transports en commun.

 

Les violences intrafamiliales, nouveau cheval de bataille des médias

C’est précisément pour relativiser cette surreprésentation que les médias mettent désormais l’accent sur les « féminicides » et autres violences sexuelles commis dans la sphère familiale. En répétant partout que « dans 8 cas sur 10, l'agresseur fait partie de l'entourage », on fait passer l’idée que les sinistres affaires de viols commis par des clandestins sous OQTF ne sont que des faits marginaux. Que le gros des régiments d’agresseurs est composé de gens bien de chez nous.

Sauf que, là encore, le peuple autochtone est loin d’avoir le monopole des violences conjugales, pédophiles ou incestueuses. Loin s’en faut. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les données policières : les étrangers représentent 15 % des mis en cause pour homicides conjugaux. C’est déjà beaucoup, mais la part de l’immigration dans les « féminicides » ne s’arrête pas là. Il faudrait y ajouter encore les meurtres commis par les Français issus de l’immigration. Les statistiques ethniques étant interdites, ce chiffre est impossible à évaluer précisément. Certains indicateurs s’avèrent cependant riches d’enseignements. On peut, par exemple, s’intéresser - comme l’a fait le twittos Marc Vanguard - aux prénoms des auteurs de « féminicides ».

 

Sur les 63 affaires relatées dans la presse en 2023, on dénombre ainsi près de 30 % de prénoms extra-européens. Pour être plus précis, on y trouve entre 25 et 30 % de prénoms islamiques. La population musulmane étant, par ailleurs, évaluée à moins de 10 % de la population française, on peut donc parler d’une très nette surreprésentation des immigrés et enfants d’immigrés parmi les auteurs de « féminicides ».

Un tabou aussi insensé que coupable

Évidemment, de tels propos sont strictement interdits d’antenne sur le service public. Ce tabou médiatique est d’autant plus insensé que le lien entre immigration extra-européenne et violences sexuelles en tous genres coule de source. Comment s’étonner, en effet, que des hommes élevés dans une culture patriarcale, fondée sur l’inégalité des sexes, soient plus susceptibles de s’en prendre à leurs femmes que des hommes européens dont l’héritage se distingue par son goût pour la galanterie et l’amour courtois ? Ceux qui s’interdisent par idéologie de faire ce constat s’empêchent de lutter efficacement contre les « féminicides ». Alors, il est temps de le dire aux médias myopes ainsi qu’aux associations néo-féministes : vous faites partie du problème.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

17 commentaires

  1. Ces femmes sont des malades, elles luttes pour des âneries, mais quand il s’agit d’événement sérieux elles sont absentes comme les conditions des femmes dans les pays musulmans (dernièrement en Iran) ou l’égalité des salaires, là elles sont absentes, par contre elles sont championnes pour féminiser les mots ou professions comme chef ou commandant etc…. franchement elles sont ridicules enfin

  2. Tout est expliqué dans Gazon maudit. Balasko milite et fait tout pour dégouter Abril de son Chabat de mari (dans l’espoir de la convertir et de conclure elle-même). Je m’étais aperçu de çà il y a 50ans (du temps du MLF)

  3.  » le mot « féminicide »[…] est furieusement dans l’air du temps. » Pour une raison évidente : ce n’est qu’un ersatz du bon vieux marxisme triomphant ripoliné avec des couleurs modernes. Ils ont remplacé la lutte des classes par la lutte des sexes, mais la base reste la même : dominer l’autre par la force et la violence.

  4. Le terme féminicide est biaisé à la base. Un homicide, c’est quand on tue quelqu’un, homme, femme, connu(e), inconnu(e), etc. Alors qu’un féminicide, ce n’est pas quand on tue UNE femme, c’est quand on tue SA femme.

  5. On a le droit d’être aussi bête dans un directoire d’entreprise ? cela s’appelle du racisme anti blancs et anti chrétiens!

  6. Dans les coupables de féminicide il n’y aurait que Kevin et Mattéo cela suffirait aux médias publiques pour essayer de nous convaincre que l’immigration est une belle chance pour la France ! Pour la France, « peut-être », mais pas pour les Français.

  7. L’analyse de ce sujet est très claire, ce sont principalement des individus immigrés d’origine arabo-musulmane qui pratiquent ces féminicides. Le contester relève de la mauvaise foi.

  8. Ce terme est impropre.
    Ces hommes violents alcooliques drogués tuent leur femme en tant que telle mais non par rejet de la femme en général.
    Terme trop flou et ridicule qui plait aux médias..je déteste

    • Très chère Anne Aurore Angélique, votre analyse est juste, mais insuffisante… un homme violent, alcoolique, drogué peut aussi tuer une autre femme que la sienne, uniquement parce que c’est une femme… alors ? On dit quoi? Je ne trouve pas le bon terme non plus… et vous , très chère…?

  9. La femme a un rôle magnifique dont l’homme est incapable : porter, enfanter et nourrir l’Humanité de demain. Et elle est la seule à pouvoir le faire. Et c »est cela que les féministes rejettent . C’est l »inversion des valeurs ; qui conduit au néant. Le nihilisme absolu de la Vie.

  10. « Dans la vidéo publiée samedi intitulée «Ma femme n’aura pas le droit», Adel Sidi Yakoub, joueur au sein de l’Entente Sportive Pays d’Uzes, dans le département du Gard, liste cinq interdictions qu’il juge «très raisonnables».

    Avec lui, la France a vraiment beaucoup de « Chance ». Aura-t-elle la chance de le voir partir.

  11. Ce sont de pauvres déséquilibrés nous chantent les mafias magistrats / médias/ politiques et associations pseudo féministes …

    • Il y a aussi les pervers narcissique ; Ni alcoolos ni vraiment violents, mais froidement sournois et calculateurs, complexés et frustrés en société, ils se défoulent sur leur « possession » ( encore heureux que ce ne soit pas sur les enfants!)

  12. Oui le vrai problème c’est bien la presse et ces associations féministes . Combien de temps ont ils mis pour dénoncer , en chuchotant , l’agression de la jeune Mégane ? Et qui a parlé de ces femmes d’un certain âge violée par des hommes sous OQTF , personne , silence de la presse et des féministes . ne nous voilons pas la face , ces hommes représentent un réel danger pour nos femmes , nos mères , nos filles et nos grands mères . Il serait que l’état et la justice mettent un terme à ces actes en appliquant les peines .

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