[La semaine média] Quand France Inter agite l’épouvantail de « l’ultra-droite »
3 minutes de lecture
Que retiendra-t-on de l’année 2023 ? La crise des migrants à Lampedusa, symbole d’une Europe envahie ? L’attaque du bal de Crépol et le racisme anti-Blanc révélé par le meurtre de Thomas ? L’explosion de l’antisémitisme islamique, suite au pogrom commis par le Hamas en Israël ? Non. Pour France Inter, le phénomène de l’année, c’est la menace de « l’ultra-droite ».
Mon édito : « Marre des cocards dans la cocarde ! » L’agression d’André Mondange, symbole insupportable d’une année 2023 horribibis sur le front des violences anti-élus… Alimentées par une ultra-droite de + en + décomplexée.
sur https://t.co/e7V26iRq4E via @franceinter— Yaël Goosz (@ygoosz) December 26, 2023
Dans un de ses éditoriaux, Yaël Goosz, chef du service politique de France Inter, tire la sonnette d’alarme. La menace plane sur la République et un événement le démontre : l’agression du maire de Péage-en-Roussillon André Mondange. C’est « le symbole d’une année 2023 horribilis ! », tonne le journaliste. Un coup de poing donné à un élu communiste, dans un bar, par deux jeunes gens éméchés, voilà donc l’affaire de l’année.
« En deux ans, le nombre de plaintes pour violences sur élus a explosé […]. Ce sont des actes qui se répètent mais qui ne doivent jamais être banalisés, explique doctement M. Goosz. Du déjà-vu qui ne doit jamais finir à la rubrique faits divers ». Certes, mais dans ce cas, pourquoi France Inter s’entête-t-elle à ranger dans cette rubrique d’autres violences qui se répètent, comme les agressions quotidiennes d’autochtones européens par des jeunes issus de la diversité ? L’analyse politique d’exactions n’est-elle permise que lorsque ces dernières sont commises par l’ultra-méga-giga-droite ?
« L’ultra-droite » a bon dos
Mais de quelles exactions est-il vraiment question, ici ? Pour illustrer l’hyper violence nationaliste qui s’abattrait sur nos élus, l’éditorialiste de la maison ronde cite comme exemples l’incendie criminel qui a endommagé le domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins en mars 2023 et le récent passage à tabac d’Oriane Filhol, adjointe au maire de Saint-Denis. Dans la première affaire, deux hommes considérés comme « proches de l'ultra-droite » ont été interpellés et rapidement remis en liberté. L'enquête est en cours. Quant à la seconde agression, si l’on en croit la victime, elle a été commise en plein 9-3, par des jeunes à capuche. Autant dire que les militants d’extrême droite ne figurent pas, pour l'instant, en tête de liste des suspects.
L’année 2023 a en effet été marquée par un nombre record de violences commises contre les élus. On pense notamment à la spectaculaire attaque à la voiture-bélier du domicile de Vincent Jeanbrun, maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), durant les émeutes de juillet. Mais le profil des malfaiteurs ne doit pas convenir : cette tentative de meurtre n'entre pas dans les cases idéologiques de France Inter.
La gauche médiatique en pleine crise de paranoïa
Yaël Goosz voit des militants de « l’ultra-droite » partout. Selon lui, la normalisation de Marine Le Pen aurait permis à d’inquiétants groupuscules d’occuper « le créneau extrémiste ». Ce serait notamment le cas sur les chaînes info, où les plateaux pencheraient dangereusement à l’extrême droite. « BFM n’a plus de scrupule : sur ses plateaux, on croise désormais Thaïs d’Escufon, ex-porte-parole de Génération identitaire, organisation pourtant dissoute ! Ou Juliette Briens, très connue des auditeurs de Radio Courtoisie. » Diantre ! Thaïs d’Escufon et Juliette Briens ? « L'horreur, quasiment le nazisme », selon la célèbre expression d'Éric Zemmour alors journaliste. BFM reçoit également sur ses plateaux des personnalités de l’autre bord, comme la militante décoloniale Rokhaya Diallo ou le très woke Pablo Pillaud-Vivien, mais ces invités-là ne choquent pas Yaël Goosz.
Il faut dire que l’ultra-gauche règne tellement en maîtresse à France Inter que l’éditorialiste maison a fini par s’y habituer. À force de recevoir sur son antenne des Caroline De Haas, des Françoise Vergès et autres Geoffroy de Lagasnerie, Yaël Goosz a pris cette petite frange radicalisée pour la nouvelle norme intellectuelle. Tout ce qui n'est pas d’extrême gauche lui semble scandaleux et tout ce qui est à droite lui parait « ultra » dangereux. La célèbre objectivité du service public, financée par tous les Français.
Thématiques :
France InterPour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
29 commentaires
Je crains que les chaînes publiques françaises soient en état de déconfiture. Leur manque d’objectivité est patent. Pratiquement tous les éditorialistes y défendent les mêmes thèses en choisissant les informations en fonction de leurs seuls arguments. Ajoutons y un zeste de catastrophisme de bon aloi et on obtient ce pitoyable spectacle au frais du contribuable.
Oui tout est dit, si c’est un élu de gauche qui est agressé, ça compte double. Si c’est la maire de Romans-sur-Isère, ça compte simple. Et si c’est Robert Ménard, ça ne compte pas.
C’est pareil pour les viols : si l’agresseur est blanc, ça compte double ; s’il est sous OQTF, ça ne compte pas.
Et si la victime est juive et l’agresseur palestinien, c’est qu’Israël l’a bien cherché… Ces gens se sont définitivement assis sur toute éthique journalistique.
Je ne sais pas ce qui est ultra ou pas mais ce n’est pas en employant des termes outrés que ces propagandistes subventionnés vont nous convaincre. Ce qu’ils appellent les Ultras droite comme chez les supporters un peu énervés des stades de foot , ceux ci ne font peur à personne. Par contre leurs petits copains de l’autre camps c’est une autre paire de manche . Leurs accointances avec les islamistes et leur refus de considérer le Hamas comme terroristes inquiète la population tout comme leur aveuglement de ne pas voir l’extrême violence dans laquelle tombe dangereusement la France parce qu’elle vient de gens dont la gauche veut nous voir submerger et récupère les voix . Sans parler des milices anti fa qui ont carte blanche pour s’en prendre à qui ne leurs convient pas dans l’espace public . On a là un tableau tout à fait différent de la dangerosité des uns et des autres . .
France inter, je croyais que cette radio n’existait plus ,à quoi sert elle ?
C’est le fer de lance de LFI et de Macron.
Les gauchos tremblent et cette peur de la soit-disante ultra droite est à la mesure de leur mauvaise foi. Les élections européennes seront dramatiques pour les islamo-gauchos-collabos.
Il faudrait que France inter mette un peu d’ordre dans sa chaine radio , et rappelle à ce Yaël Goosz , si imbu de sa petite personne que ce qu’il appelle « ultra droite » n’existe pas en France et que le RN n’a jamais cassé des vitrines ou piller des magasins , n’a jamais agressé personne et jamais blessé de Forces de l’Ordre , au contraire de la gauche de Mélenchon et ses black blocs , le RN est respectueux des lois et de l’Ordre !
Vous connaissez les noms des intervenants donc vous l’écoutez. Honte à vous.
M. Goosz ne donne apparemment pas dans le nec plus « ultra » de l’originalité…
Ce monsieur, a surtout peur, pas pour son travail, mais pour son salaire, car après les élections futures, il aura moins d*Argent subventionné, par la macronie. Dire n*importe quoi, ça paye pas forcément au peuple!
qui écoute encore France Inter ? comme dit Yves Le Pog ci-dessous, les chiens aboient la caravane passe !
J’attends avec impatience juin 2024, mais surtout 2027, pour entendre et voir ces fanatiques véritablement fascistes, bavant avec frénésie et aboyant contre le résultat démocratique des urnes, appelant à l’insurrection dans la rue comme ils le font régulièrement. Aurons-nous alors le courage de dire stop et de leur proposer, comme l’aurait dit le nouveau président Argentin Javier Milei, « la prison ou une balle » Nous savons au fond de nous que le retour à l’ordre républicain ne se fera pas autrement, je le crains.
Les chiens galeux aboient à la mort, mais ce sont qui portent la maladie antidémocrate.
Écouter France Inter la radio soviétique, pourquoi ? Nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu’ils mentent. Nous savons qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent. Et, pourtant, ils persistent à mentir.» Alexandre Soljenitsyne
Heureusement j’ai lu votre commentaire car sinon je faisais un doublon. Cette citation s’applique à merveille pour France Inter mais aussi pour le gouvernement.
Geoffroy de la Gasnerie est une synthèse du gaucho-progresso-woko-hysterico-fanatisme à lui tout seul. Ce type est une véritable curiosité. Un mélange entre Marat et Fouquier-Tinville. Le Hic, car il y a un Hic, c’est que ce type est prof de fac et pollue le cerveau de jeunes esprits.
Ce qui explose, c’est surtout l’ultra mauvaise-foi d’une grande partie des médias dont France Inter…
Et si le sevice publique s’intéressait à l’ultra gauche et les millions qu’elle coûte …