La Turquie fait pression pour l’ouverture d’écoles turques en France

Brève breve

À quelques semaines de la rentrée, le gouvernement turc vient d'interdire toute nouvelle inscription dans les classes maternelles et de primaire dans les écoles françaises en Turquie. Cette décision a pour but de faire pression sur la France afin que celle-ci autorise l'ouverture d'écoles turques sur le territoire français. Ankara a déclaré dans un communiqué qu'« aucun nouvel étudiant turc ne sera[it] inscrit dans les écoles mentionnées jusqu’à ce qu’un accord international prévoyant un statut juridique soit conclu. Par conséquent, aucun nouvel élève turc ne sera inscrit dans les classes de maternelle et de première année des écoles primaires Charles-de-Gaulle [à Ankara] et Pierre-Loti [à Istanbul]. »

Le ministre de l'Éducation turc, dans une récente déclaration, a dénoncé « l’arrogance » de la France, ajoutant à l'adresse de notre pays : « Nous ne sommes pas comme les pays que vous avez colonisés. Nous sommes un État souverain. Vous devez donc agir selon nos conditions si vous voulez enseigner ici. » Et d'exiger des « cours de langue et de civilisation turques » pour les élèves de la diaspora en France.

En 2020, selon l'Observatoire de l'immigration et de la démographie, la diaspora turque en France comptait environ 700.000 membres, dont plus de la moitié auraient acquis la nationalité française. Formant la deuxième communauté turque d'Europe, derrière celle d'Allemagne, elle constituerait un soutien important de l'AKP (Parti de la justice et du développement) de Recep Tayyip Erdoğan.

En Turquie, il existe 13 établissements scolaires francophones (8 à Istanbul, 1 à Ankara et 4 à Izmir), labellisés « LabelFrancÉducation ». Le lycée Pierre-Loti, fondé en 1942, compte à lui seul près de 1.400 élèves de toutes nationalités, de la maternelle à la terminale.

Vos commentaires

58 commentaires

  1. La France va t’elle se coucher comme à son habitude, ou enfin réagir? Il est urgent de mettre un frein à la volonté de conquête de l’islam en Europe et surtout en France.

  2. Quand on n’assume plus ses responsabilités politiques comme le fait le gouvernement français il ne faut pas s’étonner de ce qui arrive ici. Le macron est grand responsable, il humilie le pays, insulte ses habitants, fait entrer tout le monde etc. et même le Sultan s’est montré consterné par l’ouverture des JO,un grincheux sans doute, sans importance…Ce qui est manifeste ici, c’est l’impossibilité de l’intégration et fameux « vivre ensemble » qui devient un  » supporter séparément ».

  3. 700 000 membres qui rien à faire dans notre pays. Pour l’école en langue Turque faut retourner au bled.

  4. pour le moment préoccupons de nos écoles Françaises car le niveau de savoir de nos écoliers laisse a desirer

  5. Et pendant ce temps, la France fait-elle pression pour l’ouverture ou le maintien d’églises ou de cathédrales en Turquie ? Apparemment elle a essayé mais en vain. Erdogan n’hésite pas à profaner les lieux de culte chrétiens en les recyclant en n’importe quoi ! De plus, on est incapable d’enseigner l’histoire de France dans nos école françaises, alors en quel honneur devrait-on s’atteler à ouvrir des écoles turques, avec l’enseignement du turc et de l’histoire turque je suppose. Peut-être également qu’on y enseignera la charia et la soumission de la femme aux mâles dominants ? Et pourquoi seulement des écoles turques ? Si on ouvre des écoles turques, on autorise l’ouverture d’écoles de tous les pays du monde, mais prioritairement de pays qui autorisent l’ouverture des écoles françaises. Où sont donc passées les féministes ? Toutes en vacances ? Décidément, elles ont du pognon et ne doivent pas avoir de souci pour boucler leur fin de mois.

  6. les Turcs sont souverain chez eux, çà on est d’accord, mais certainement pas chez les autres ! Les ressortissants Turcs vivant en France que je sache le font de leur plein gré, Si à chaque fois que des populations extérieurs viennent s’installer chez nous, nous devions ouvrir des écoles ou des classes dans leurs langues et leurs cultures, la France devriendrait la  » tour de babel » et chacun sait ce qu’il en est –
    Sans compter que lorsque l’on s’installe à l’étranger, volontairement, c’est que l’on est prêt aussi à se laisser  » enrichir » par une autre culture et une autre manière de faire, sinon à quoi bon ERASMUS –

    • Ce n’est pas simplement  » culturelle  » mais  » cultuel  » Erdogan veut ressusciter L’Empire Ottoman qui a pris fin en 1922, Atatürk a aboli  » Le Sultanat  » et mis fin à L’Empire Ottoman.

  7. Un sultan tente de naître, user de la réciprocité, l’idée semble bonne. Et si la France en usait quelque peu, par exemple avec l’Algérie.

  8. Vu la dégénérescence française affichée à l’ouverture des jeux olympiques, vu le contenu des programmes « éducatifs » en maternelle et en primaire, on peut comprendre la décision d’Erdogan !

  9. Les enfants Turcs n’ont qu’a retourner dans leur pays avec leurs parents ils nous manqueront pas .

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