Laken Riley Act aux États-Unis : à quand une loi Philippine en France ?
Donal Trump a promulgué, ce mercredi 29 janvier, le Laken Riley Act. La première loi votée depuis son investiture. Laken Riley, c’est cette jeune étudiante lâchement assassinée en Géorgie, en février dernier, par un Vénézuélien en situation irrégulière qui s’était déjà rendu coupable d’un vol à l’étalage. Le Laken Riley Act oblige la détention automatique des migrants en situation irrégulière inculpés ou condamnés pour certains crimes et délits. « Son nom… vivra à jamais dans les lois de notre pays », a déclaré Donald Trump : « Son nom vivra à jamais dans nos cœurs », Laken Riley ne sera pas morte pour rien.
José Antonio Ibarra, âgé de 26 ans, avait déjà été arrêté pour vol à l’étalage. L’Immigration and Customs Enforcement (ICE) n’avait alors pas jugé bon de le placer en détention ni d’émettre d’arrêt contre lui. Après avoir tué la jeune Laken Riley, il avait écopé d’une peine de prison à perpétuité incompressible, mais Donald Trump ne comptait pas en rester là. Il l’avait même promis dans son discours d’investiture : il veut « renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels vers leurs pays », rappelle Le Monde.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les Américains commencent à en avoir l’habitude. Le Congrès a adopté mercredi, à 263 voix (dont une quarantaine de démocrates) contre 156, cette loi rendant automatique la détention des migrants clandestins inculpés ou condamnés. Mike Johnson, le président républicain de la Chambre des représentants, abonde sur X : « Les clandestins étrangers criminels doivent être détenus, expulsés, et JAMAIS autorisés à revenir dans notre pays. » D’ailleurs, la Maison-Blanche a publié un mémorandum annonçant l’agrandissement d’un centre de rétention de migrants à Guantánamo Bay pour accueillir 30.000 « criminels étrangers présents de manière illégale » sur le territoire américain. Des élus démocrates dénoncent le prix exorbitant de cette loi, qu’ils estiment à 83 milliards de dollars sur trois ans … mais à combien estiment-ils la vie de Laken Riley ?
.@POTUS is DELIVERING on his promises to keep America SAFE.
Today he signed the Laken Riley Act, the first bill to become law in this administration.@HouseGOP will continue to work with President Trump to protect the American people by securing our border and keeping criminals… https://t.co/SfMAIBqD3E
— Speaker Mike Johnson (@SpeakerJohnson) January 29, 2025
Et combien coûte la vie de Philippine Le Noir de Carlan ?
Le parallèle n’est pas difficile à faire. Laken Riley, étudiante de 22 ans en soins infirmiers à l’université d’Augusta, est assassinée le 22 février 2024 alors qu’elle faisait son jogging à Athènes, en Géorgie. Avant de partir courir, elle prévient sa mère : « Hello, je suis sur le point de partir courir si tu es libre de parler. » Cette dernière a tenté de la rappeler un peu plus tard. Sans succès. Sa fille était morte asphyxiée, frappée jusqu’au traumatisme crânien par un Vénézuélien en situation irrégulière. Elle a été retrouvée grâce à la géolocalisation de son portable dans un bois de son campus. José Ibarra, confondu par des traces ADN retrouvées sur la victime, était entré illégalement aux États-Unis en 2022 et s'était déjà fait remarquer de la police.
Philippine Le Noir de Carlan, étudiante de 19 ans à Dauphine, tuée le 20 septembre 2024. Ses proches ont tenté vainement de la joindre avant de signaler sa disparition. Le corps de la jeune fille est retrouvé le 21 septembre dans le bois de Boulogne tout proche de son université. Elle est morte asphyxiée. Le suspect, Taha O., un Marocain âgé de 22 ans, était arrivé en France en juin 2019. Dès le mois d'août, il avait violé une étudiante à Taverny, dans le Val-d’Oise, où il avait été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. Bénéficiant de l’excuse de minorité, par le jeu des remises de peines, il est en liberté dès le mois de juin 2024, mais sous OQTF assortie d'une interdiction de retour pour dix ans. Placé alors au CRA de Metz en vue de son expulsion, le 3 septembre, le juge ordonne sa libération avec une assignation à résidence et une obligation de pointage. Moins de trois semaines plus tard, Philippine était tuée.
La mère de Laken Riley a remercié le président Trump pour cette loi qui promet de « ne jamais oublier Laken ». À quand une loi Philippine Le Noir de Carlan pour que « son nom vive à jamais dans les lois de notre pays » ?
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10 commentaires
Nos politiciens n’auront jamais le courage d’abolir les lois mortifères mises en place par les socialistes depuis 40 ans.
Ils ont peur comme les politiciens anglais de se faire traiter de « facho » par l’extrême-gauche.
Cette peur les conduit à ne rien faire et prendre des lois qui protègent les assassins et autres délinquants.
Comme Chirac tétaniser après l’affaire « malik oussekim »…
Quand on voit que les délinquants étrangers quand ils sont expulsés.
Sont très rarement interdits de revenir définitivement.
Au pire 5 ans interdit de territoire. Autrement dit rien
Rappelons la double peine automatique pour les délinquants étrangers que Sarkozy a cru bon de supprimer quand il était ministre de l’intérieur.
Hélas, c’était pour obtenir un satisfecit « humaniste » délivré par la gauche anti-français.
Le juge en question doit être jugé pour complicité d homicide . En relâchant une 1ère fois il a créé les conditions du crimes.
Bravo à Trump qui n’hésite pas à prendre le taureau par les cornes. Quant au juge qui avait libéré le futur assassin de Philipine, il devrait être jugé pour gravissime incompétence et interdit de magistrature (j’avais déjà dû le dire à l’époque).
Vous avez raison, les juges doivent rendrent des comptes de leurs décisions, mais il faut quand même garantir l’indépendance de la décision. Une piste s’ouvre peut être à savoir les actes préparatoires exécutés par le juge avant sa décision. Dans ce cas le juge agit plus en fonctionnaire (administration de la justice) qu’en juge. C’est à mon avis sur le controle de ses actes de jugement qu’il faut agir, et pourquoi pas jusqu’à la révocation !
« l’indépendance de la décision »…. Non, les décisions doivent suivre la loi. En aucun cas la décision doit être en dehors du cadre de la loi. Pourtant c’est exactement ce qui se passe trop souvent.
Je suis d’accord sur la révocation en cas de non application des lois.
Je pense qu’il faut supprimer les juges d’applications des Peines. Ce sont des gens qui défont seuls, dans un bureau les jugements pénaux prononcés en instance. La France est le seul pays à avoir un tel système.
« Des élus démocrates dénoncent le prix exorbitant de cette loi qu’ils estiment à 83 milliards de dollars sur trois ans … » Ce chiffre est totalement délirant car volontairement très très très exagéré puisque les structures existent déjà. Mais pour une fois que la gauche veut faire des économies elle choisit celles-ci de manière ignominieuse.
Bravo Monsieur le Président !