Lampedusa : l’Italie à l’épreuve du feu
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Entre 6.000 et 7.000 clandestins ont débarqué en moins de 48 heures, à Lampedusa, sur cette petite île du sud de l’Italie qui compte à peine 6.000 habitants. Cette frontière maritime italienne est aussi la porte d’entrée au sud de l’Europe et les trafiquants et autres passeurs le savent bien, qui les font embarquer de Libye, et surtout de Sfax, en Tunisie. Sfax où, au vu et au su de tout le monde, sont construites à la hâte ces barcasses en fer sur lesquelles seront transbordés les clandestins, une fois les eaux territoriales italiennes atteintes.
Les images sont saisissantes : l’arrivée de plus de 110 bateaux de migrants, les 12 et 13 septembre, vers le port de Lampedusa, faisant la queue pour accoster, le chaos qui s’en est suivi, les forces de l’ordre débordées, les clandestins – à voir les images, une très grande majorité d’hommes jeunes – se battant pour une bouteille d’eau ou un repas (que les belles consciences de gauche se rassurent, personne n’a été privé d’eau et de nourriture), le clandestin à peine débarqué qui met la main aux fesses d’une volontaire venue aider à gérer le chaos, le flot continu de clandestins s’échappant du hotspot de la petite île...
Comme une mise en images des plus terribles scènes du Camp des saints, ce roman tristement prémonitoire de Jean Raspail et, surtout, une préfiguration de la crise migratoire qui se joue actuellement et qui semble prendre les mêmes dimensions que celle de 2015, avec les conséquences que l’on connaît.
Les réactions des ténors de la majorité gouvernementale italienne n’ont pas tardé, devant ces images terribles qui ont fait, en quelques heures, le tour du monde. Matteo Salvini tonne : « C’est un exode de migrants planifié par le crime organisé. C’est un acte de guerre […] ce qui se passe à Lampedusa, c’est la mort en Europe. Le nouveau-né mort [un bébé de 5 mois est mort noyé, NDLR] représente la mort politique, culturelle, sociale et éthique. […] L’Italie est seule. France et Allemagne ? Je ne sais pas où est passée la solidarité. Si nous devons le faire seuls, on ne peut exclure aucune modalité d’intervention. »
Est-ce à dire qu’une intervention de type militaire pour défendre les frontières est envisageable, vu l’absence totale de solidarité européenne ? Et cette solidarité des pays membres de l’UE, que l'ONU, mais aussi Roberta Metsola, présidente maltaise du Parlement européen (Malte a toujours refusé le moindre navire de migrants sur ses côtes, les renvoyant systématiquement en Italie), ou encore Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères italien, réclament à grands cris, doit-elle se traduire par une redistribution forcée des clandestins dans toute l’Europe, ce que la Pologne et la Hongrie refusent, malgré toutes les menaces de sanctions financières dont ils font l’objet ?
Il semblerait que Giorgia Meloni ait une idée un peu différente. S’exprimant, hier, à ce sujet sur la Rai 1, elle explique : « J’avais prévenu mes partenaires européens que […] nous ne pouvions plus continuer à assumer [nos dublinés] si l’Europe ne nous donnait pas un coup de main pour défendre les frontières extérieures et, donc, pour stopper les mouvements primaires [les départs d’Afrique, principalement Tunisie et Libye, NDLR]. […] Pour moi, le problème n’est pas comment on se débarrasse du problème d’un bout à l’autre de l’Europe, le seul moyen de résoudre le problème pour tous est de les arrêter et d’arrêter les mouvements primaires [les départs du continent d’origine, NDLR] et, donc, les arrivées en Italie, […] et je ne vois pas encore de réponse concrète de l’UE »…
Et ce, malgré les accords signés sous l’impulsion du gouvernement italien entre l’UE et la Tunisie pour que cette dernière puisse organiser la surveillance de ses côtes et empêcher les navires de prendre le large vers l’Italie. Curieusement, il semblerait que l’argent promis à une Tunisie exsangue et au bord de l’effondrement tarde vraiment à arriver….
Sur ce dossier, Giorgia Meloni joue clairement une partie de sa crédibilité en Italie – n’avait-elle pas parlé abondamment du blocus naval pour stopper l’immigration clandestine ? Pour l’heure les bâtiments de la Marine italienne servent à désengorger Lampedusa et transporter les nouveaux arrivants vers d’autres régions italiennes.
L’Histoire se précipite.
Jeudi, Giorgia Meloni invitée par Viktor Orbán, s’exprimait lors du Sommet pour la démographie à Budapest : « Nous devons défendre notre identité, religieuse et familiale. Nous devons défendre nos droits. Sans notre identité, sans famille, nous sommes des chiffres. Nous devons défendre Dieu et les composantes de notre civilisation. Ils veulent nous convaincre que nous ne sommes pas de notre temps, mais ils se trompent grossièrement. »
Coincé entre une Union européenne volontairement passive et une immigration africaine aux proportions démesurées, à l’aune de sa démographie galopante, le gouvernement italien devra, tôt ou tard, se résoudre à l’usage de la force. Sous peine que ces belles paroles ne soient que de vains mots. À moins d’un hypothétique réveil européen…
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104 commentaires
J’ai déjà parlé de jean Raspail dans un commentaire hier matin il était prémonitoire également vu les évènements qui ont suivi. Nous sommes parfaitement dans ce roman du camp des saints avec une Europe désunie sur le sujet et dans l’incapacité de le résoudre. La fin sera t’elle la même que dans le livre ?
Mme Méloni passe davantage de temps à faire ses génuflexions devant l’Otan et l’U€ qu’à s’occuper de l’invasion migratoire. Elle n’a que le mot « solidarité européenne » à la bouche : en clair refourguer aux autres (la France entre autres) la charge migratoire. Les masques sont tombés. Mme Méloni a perdu toute crédibilité, son incompétence saute aux yeux. Et dire que nous avons en France les mêmes chiffes molles (soi-disant dur à l’extérieur mais tout mou à l’intérieur).
Ce n’est pas une immigration mais une invasion. Donc, à traiter comme telle
Les médias parlent de Giorgia Meloni, comme de quelqu’un qui aurait pleins pouvoirs en matière d’immigration, or il n’en est rien, pas plus que ne l’aurait la France si le RN ou Zemmour étaient aux manettes du pays. Pour pouvoir exercer sa souveraineté en matière d’immigration, il faudrait être indépendant économiquement, ce que nous ne sommes ni l’un ni l’autre, il faut sortir de cette « union européenne », qui nous ruine et nous corsette pour nous empêcher de gouverner à notre guise, cela nous entraine inexorablement vers la mondialisation, si chères à nos « élites » dirigeantes, car elles y trouvent leur intérêt.
on est cuit !
Et on va même se faire bouffer !
6 Juin 1944, en Normandie : malgré le feu nourri des Allemands, les troupes alliées parviennent à débarquer…
2023, sur les côtes Européennes : personne n’a le droit de tirer…
La suite est aisément prévisible !
A moins que nos dirigeants trouvent vite, mais alors très très vite, une solution.
Et surtout la volonté de faire ce que les peuples Européens demandent…
En 1944, les troupes alliées, c’était 156 000 hommes. L’Afrique compte aujourd’hui 1,5 milliards d’habitants : combien veulent venir ?
Bien dit, en plus ils sont aujourd’hui 1.5 milliards dont la moitié subit la famine, mais qu’en sera t-il dans les années à venir, ou la population Africaine va doubler et les ressources alimentaires diminuer. Si nous continuons comme maintenant, il y aura deux possibilités, ou bien nous serons submergés par les migrants, ce qui est le plus probable et qui entrainera de plus en plus de conflits à l’intérieur du pays entre eux et nous. Ou bien se défendre actuellement physiquement contre ces migrants, ce qui est peu probable, vu la lâcheté ambiante. Je précise que je n’ai rien contre les migrants, si j’étais à leur place, je ferais la même chose, mais pour nous et notre civilisation, c’est une question de survie, sachant que contrairement aux « bobos », qui les exploiteront s’ils le peuvent, ou bien partiront à l’étranger, la grande majorité des Français, restera sur place pour subir les immigrés.
Les dirigeants Européens nous trahissent. Il faut leur envoyer un message fort lors des prochaines élections. Ceux qui favorisent l’invasion ne doivent pas être réélus.
Vous oubliez la « magie des isoloirs » ! C’est un phénomène étrange et inexplicable, qui fait que les gens qui votent encore (et il y en a de moins en moins, surtout aux européennes), au moment de glisser leur bulletin dans l’enveloppe semblent frappés de confusion et ne mettent pas le bon papier. Ou alors, peut-être que le nom inscrit sur les bulletins change mystérieusement une fois l’enveloppe glissée dans l’urne. On ne sait pas, les scientifiques du monde entier sont incapables d’expliquer la chose, mais c’est un fait.
Oui, mais ça c’était avant… aujourd’hui, ils ne craignent même plus les élections puisque presque tous les partis ont été achetés. La seule chose qu’ils craignent encore, c’est la révolte des peuples (grosse, la révolte) AVANT qu’ils n’aient le temps de nous enfermer. Vous pensez qu’elle pourrait se produire ? Rapidement ?
Je trouve honteux et révoltant ce que fait l’UE (en matière ici) d’immigration. Je trouve honteux et révoltant que le gouvernement macroniste et les entreprises de la finance disent en chœur (ce qui pointe leur complicité et leur duplicité commune : ils organisent le chaos avec l’aide des ONG et passeurs ) que sans une immigration massive et incontrôlée la réindustrialisation de la France ne pourrait pas se faire. Cette réindustrialisation ne peut pas s’appuyer sur une lie humaine d’importation. Quand on fait ses courses on essaie de choisir les meilleurs produits et seulement ceux dont on a besoin. Là c’es comme la publicité Lidel : on achète tout et n’importe quoi même si l’on en a pas besoin parce que ce n’est pas cher. On consomme l’immigration comme si l’on consommait des goyaves ! Voilà où nous a amenés l’UMPS hier et où nous mènent la macronie, la gauche et une partie de la droite supposée « républicaine » aujourd’hui. Qu’y a-t-il de républicain là dedans ?
On ne consomme pas de l’immigration comme des goyaves … ce sont les clandestins qui consomment de l’Europe et des Européens (et surtout des Européennes quand c’est possible). Ces gens viennent pour prendre, ils n’apportent rien, il n’y a rien à en attendre, du moins rien de positif. C’est le chaos qui s’installe sur nos terres, l’Europe est en train de s’effondrer sous nos yeux et nos dirigeants font tout pour accélérer les choses.
Ça c’est le coup de trop. L’UE ne veut pas réagir. Alors nos États, individuellement ou collectivement se doivent de réagir en dénonçant ces traités mortifères qui nous lient à une Europe de technocrates irresponsables. Il en va de la survie de nos démocraties.
Nous y sommes ( camp des saints ). très bientôt
Malheureusement vous avez raison Madame, c’est une redistribution des populations sur le continent européen, une mixité souhaité par l’ordre monétaire mondial et la franc-maçonnerie à des fins soit disant humanitaire, c’est un calcul à long terme lancé depuis plusieurs décennies.
l’Italie doit faire comme les gouverneurs republicains de Floride ou du Texas. A savoir, mettre tout ce petit monde dans des bus direction le siège de la Commission Européenne, du Parlement Européen ou encore de la CEDH.
C’est vrai que l’absence de frontières facilite la chose. Malheureusement on a déjà eu le cas devant la mairie de Paris et cela ne semble pas faire bouger les choses.
Alors l’UE ? On signe le pacte pour l’immigration, on appelle à l’humanisme, on fait des campagnes de propagande pro-immigration…La France et l’Allemagne veulent pleins de migrants mais ils ne veulent pas que ça se sache. Des lâches qui trompent les peuples et incapables d’assumer. Vite vite, sortons de l’UE avant d’avoir tout perdu.
L’Allemagne suspend l’accueil des migrants en provenance d’Italie. Saleté d »UE qui appellent les migrants et qui laisse à l’Italie le sale boulot. Je serais Meloni je réquisitionnerais des bus pour emmener les migrants aux frontières de l’Allemagne et de la France. Vite que l’UE éclate. C’est urgent.
En majorité des hommes jeunes , des lâches qui abandonnent femmes , enfants , vieillards , croyez vous vraiment qu’ils viennent ici pour travailler , je n’y crois pas et à peine débarqués déjà des gestes déplacés qui en disent long sur leurs intentions . Oui il faut faire intervenir l’armée , les empêcher de débarquer , n’avons pas suffisamment de victimes depuis l’arrivée de ces populations , des viols , des crimes , des vols etc….. Cette Europe doit être virée , jugée pour crimes contre l’humanité et vite . Nous n’avons plus les moyens de les accueillir . Nous subissons une véritable invasion , sans armes mais avec la complicité des élus au pouvoir .
En général ce sont toujours des hommes jeunes qui constituent l’essentiel des forces d’invasion, les femmes et les vieillards, sont nettement moins efficaces.
Van der Leyen, un. Meloni, zéro. Triste.