Lampedusa : où sont les femmes ?

Il y a de futurs livreurs Deliveroo, de futurs chauffeurs Uber, de futurs vendeurs à la sauvette...
migrants lampedusa

Les vidéos qui tournent en bouclent permettent d'observer l'arrivée massive de migrants sur les plages de Lampedusa, ces derniers jours. On associait, jadis, ce nom chantant, presque exotique, à Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa, auteur du Guépard, qui prêta les traits de son oncle au prince Fabrizio Salina - le nom d'une autre île sicilienne. On a oublié tout cela, désormais : Lampedusa, pour tout le monde, est devenue le nom de la déferlante migratoire, soigneusement incontrôlée par les pouvoirs publics européens, qui s'abat sur une Europe vieille et fatiguée, qui a perdu sa pulsion vitale, n'a plus d'enfants et semble attendre l'annihilation (désormais tout à fait possible) comme une délivrance.

Dans ces vidéos, on voit des migrants expliquer leurs rêves : devenir footballeur, profiter des aides sociales françaises... Ce que l'on ne voit pas, en revanche, ou très peu - comme à chaque fois -, ce sont des familles. On observe que les bateaux sont pleins d'hommes jeunes, visiblement originaires d'Afrique subsaharienne, mais on peine à distinguer, dans ces Zodiac™ bondés qui s'avancent, conquérants, vers des rivages d'où ils ne seront jamais expulsés, la présence de femmes ou d'enfants.

Heureusement, pour nous autres myopes, qui n'avons que nos yeux pour voir, il y a les « experts ». Antoine Laurent est de ceux-là. Ancien conseiller de Yannick Jadot, ancien membre de l'ONG SOS Méditerranée, la compagnie de taxis du tiers-monde, il affiche une carte de visite qui laisse penser qu'il sait de quoi il parle - mais laisse également subodorer un très léger biais idéologique. On n'est pas déçu : interrogé par BFM TV, ce spécialiste constate, pour sa part, que « comme à chaque fois, il y a énormément de femmes et d'enfants ». Il faut un œil de lynx pour faire de l'humanitaire. Ou alors peut-être voit-il des choses que nous ne voyons pas : des « mineurs » âgés d'une trentaine d'années ou des transgenres autoproclamés (c'est bien pratique de se dire LGBTQIAXYZ pour obtenir l'asile).

Les familles, les femmes, les enfants sont restés là-bas, au pays

Ce que voit Antoine Laurent, ce n'est pas ce que voient Alice Cordier du Collectif Némésis, ni Damien Rieu, ni Nadine Morano. Vous me direz que ce sont tous de sales fachos, mais ce serait un peu léger : en effet, s'il y avait tant de femmes que ça, dans ces embarcations, sachant le traitement qui leur est réservé au sein de leur communauté sur le sol européen, le collectif Némésis serait allé à leur rencontre pour pouvoir se porter à leur secours. S'il y avait des enfants, tous les médias les auraient filmés. Souvenez-vous de l'instrumentalisation du petit Aylan par les journaux français : c'est plus facile de vendre l'immigration de peuplement quand on fait pleurer dans les chaumières. Là, rien.

Alors, désolé, Antoine, désolé, Ursula - et, en fait, pas si désolé que ça, d'ailleurs : il n'y a pas plus de femmes ou d'enfants en nombre qu'il n'y a d'ingénieurs, d'artistes ou d'écrivains dans ces canots de fortune. Il y a de futurs livreurs Deliveroo, de futurs chauffeurs Uber, de futurs vendeurs à la sauvette, de futurs pauvres gens qui feront la plonge dans les cantines pour bobos et de futurs consommateurs de crack. Tout ça, on en est sûr. On connaît par cœur. Mais les familles, les femmes, les enfants sont restés là-bas, au pays. Nos futurs compatriotes attendront les papiers pour les faire venir par la grâce du regroupement familial.

Cette arrivée est terrifiante dans ses modalités : plus de 8.000 migrants sont arrivés en une semaine. Mais elle n'est pas en soi différente des autres invasions. Et les mensonges des pro-migrants n'évoluent pas davantage. Bref, l'Europe continue de s'effondrer et d'accueillir, avec une générosité coupable, des gens qui ne veulent que leur part du gâteau. Rien de très nouveau sous le soleil de Lampedusa.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 29/05/2024 à 10:47.
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Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

35 commentaires

  1. Entre théorie et pratique le fossé est abyssale la charité chrétienne a des limites et la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Les abus côté migrants sont visibles quand on observe la quantité de jeunes ados en demande et l’absence de femmes comment ne pas s’interroger sur l’aspect politique du problème. Tout comme pour les migrants il s’agit pour nous de survie .

  2. Mais non mais non se sont de futurs travailleurs dans des secteurs en tensions où ceux qui y étaient employés au par avant n’ont eu que le choix de quitter car insuffisamment rémunéré ne leur offrant aucun avenir dans notre société voir même que de se mettre au RMI où le nouveau RSA qui leur permettaient de mieux vivre. Voilà la nouvelle armée de travailleurs qui nous arrive en attente du regroupement familial et nous feront de beaux enfants qui se sentiront et œuvrons pour la grandeur de notre pays.

  3. La liste n’est pas complète, il y a aussi parmi ces migrants des futurs trafiquants de drogues, d’êtres humains, d’armes, de consommateurs de crack, d’agresseurs sexuels (c’est coutumier les pauvres) de djihadiste assassins, au nom de leur religion, j’en passe et de meilleures la liste serait trop longue et pourrait indisposer les censeurs.

  4. Les femmes arriveront plus tard car la France est un pays d’accueil et elle soigne au quotidien de hautes traditions d’hospitalité. Les rejetons participeront activement à la désintégration définitive de l’Europe blanche car c’est le souhait du capital d’obtenir un métissage de qualité, des masses plus dociles acceptant des conditions de travail sans limites. Aucun soucis concernant les dommages collatéraux c’est bien connu pas d’omelette sans casser des œufs. Car oui en effet le capital sait que pour restaurer le taux de profit il n’a pas d’autres solutions.

  5. Où sont les femmes ? pas loin, elles attendent patiemment le regroupement familial. C’est tellement évident. En attendant tous ces migrants vont s’installer en France, vont percevoir les aides, l’AME au bout de 3 mois. Si ils n’ont pas de femmes au pays qui viendra les rejoindre , ils trouveront bien une française attirée par ……. afin de l’épouser etc… tout cela est bien connu. N’oublions pas que les africains n’ont pas la barrière de la langue.

  6. A part quelques cris d ‘ alarme , malheureusement sans écho, et une majorité de Français totalement opposée à cette invasion catastrophique , le pays est entrain de se faire engloutir comme jamais ; on ne s ‘ en sortira plus et on court à notre perte ; pourtant , que d ‘ avertissements…

  7. Les lâches abandonnent femmes et enfants pour venir s’engraisser chez nous sans scrupules . Le nombre de crimes et de viols n’émeuvent pas ceux qui les accueillent jusqu’au jour ou ……l’un des leurs subit ….alors peut être ….

  8. la polygamie apportera moult familles monoparentales qui bénéficieront de toutes les aides possibles leur permettant de bien vivre sans travailler au détriment des travailleurs français.

  9. Elles vont arriver dès qu elles seront pratiquement à terme d accoucher en posant les pieds sur le sol français, c est
    Déjà ce qui se passe à Mayotte

  10. N’oublions pas les débarquements aux Canaries. Ceux-là aussi veulent tous venir en France. Bien sûr, les familles suivront.

  11. C’est bien connu les hommes fuient et les femmes restent pour combattre ! N’oublions qu’ils fuient des pays en guerre, etc… Je ris cela m’empêche de pleurer !

  12. Mélenchon nous explique que l’Allemagne a besoin de chercheurs, que la France a besoin de bras et de cerveaux pour justifier l’accueil de ces migrants venus en masse à Lampeduza. On note la baisse du niveau scolaire, ok, mais qui peut raisonablement penser que ces migrants sont les chercheurs et les cerveaux dont nous avons besoin ? Des gens incapables de sortir leur pays du chaos vont s’épanouir ici et devenir des génies ? Ce serait risible si ce n’était pas si grave…. Ils viennent profiter de tout ce qui a été développé ici, juste ça. Ca s’appelle des parasites. De plus, ils importent leur culture et comme ils sont nombreux, ils la conservent au mépris de la notre.

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