L’Argentine et le Salvador, ces pays qui pourraient inspirer la France

président du Salvador Nayib Burkele
PrésidenceSV, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Tandis que la France accuse un déclin économique et voit ses taux de criminalité augmenter, certains pays comme l’Argentine et le Salvador peuvent, eux, se féliciter de résultats tangibles et positifs grâce aux méthodes audacieuses de leurs présidents très populaires qui tordent le cou à la fatalité et montrent qu’une autre voie est possible. À condition de s'en donner les moyens.

L’enseignement économique du « Lion »

Javier Milei, dit « le Lion », s'est confié en exclusivité au JD News. Honni par la presse mainstream, qui l’appelle « le Fou » et le traite de populiste, il dévoile les recettes du redressement économique de l'Argentine. Arrivé au pouvoir en novembre 2023, dans un pays exsangue (5 milliards d'euros de dettes) laissé par son rival Sergio Massa, il a très vite libéralisé l'économie et baissé les dépenses publiques de 30 %. L'inflation est ainsi passée de 17.000 % à 54 % en un mois.

Javier Milei, qui se revendique du courant « libéral-libertarien », est parvenu à renverser la vapeur de la dégringolade de l'économie argentine torpillée durant vingt ans par le kirchnérisme, (du nom de ce couple présidentiel très à gauche). « La seule manière que le monde a trouvé pour sortir de la pauvreté est de générer de la croissance économique », explique, au JDNews, celui qui reconnaît avoir « temporairement augmenté les impôts » mais « compensé les efforts des Argentins en augmentant les aides familiales, à la scolarité et transformé le système des retraites ».

La leçon sécuritaire de Nayib Bukele, du Salvador

La France peut aussi tirer des leçons de Nayib Bukele, du Salvador, qui a tenu une allocution dans la nuit du 24 au 25 septembre à l’Assemblée générale de l’ONU, dans laquelle il a vanté son bilan exceptionnel et mis en garde l’Occident. Grace à ses efforts, le pays le plus violent du monde serait ainsi devenu le pays le plus sûr de tout l’hémisphère occidental. Par l'éradication des gangs (pandilleros) de narcotrafic qui enkystaient le pays jusqu’en 2022 qu'il a jetés en prison avec l'aide de l'armée. Pour s’en convaincre, il suffit de s’y rendre ou de lire les colonnes du média d’investigation El Faro, qui a parcouru quatorze villes, autrefois sous la houlette de gangs. De quoi attirer les critiques des défenseurs des droits de l'homme qui lui reprochent ses méthodes brutales. Ce qui n'empêche pas les 6,6 millions de Salvadoriens de plébisciter leur régime et d'idolâtrer leur président. 

« Vous ne pouvez pas prétendre être le monde libre si votre peuple n’est pas libre de marcher dans les rues sans craindre d’être harcelé, volé ou assassiné », déclarait ainsi Nayib Bukele, à la tribune de l'ONU.

De quoi, pour les dirigeants français, glaner ici et là quelques petites idées, qui sait ?

Gabriel Decroix
Gabriel Decroix
Étudiant journaliste

Vos commentaires

18 commentaires

  1. Si Nayib Bukele exerçait en France, il serait déjà sanctionné lourdement par la Cour Européenne, les Droits de l’Homme, un nombre incalculable d’associations, et bien sûr… LFI et toute la Gauche! Mais on pourrait laisser nos enfants revenir du collège ou du sport à n’importe quelle heure à pied ou en transport en commun, sans aucune inquiétude. Les femmes pourraient circuler au quotidien dans les rues et les parcs, les personnes âgées prendre de l’argent au DAB sans crainte, etc…

  2. Comparaison n’est pas raison ! Ces pays du continent américain ne sont pas sous la férule de Bruxelles, des accords de Schengen, et n’ont pas le passé colonial de notre pays, avec ses aides sociales démesurées servant de pompe aspirante à toute la misère du monde ! Rien à voir !

  3. En France la gauche, surtout les EELV, veulent la décroissance. La réindustrialisation en France ne progresse pas, bien au contraire, nos avons perdu les moyens de l’industrie surtout par les personnes qui savaient travailler. Pas étonnant que certains emplois ne trouvent pas preneurs.

  4. La méthode du président salvadorien est la meilleure qui existe même si tout n’est pas parfait, mais e monde où nous vivons ne l’est pas non-plus,donc nous devrions faire la même chose ici et en deux ans le problème serait réglé, quant à l’Argentine, la nouvelle politique menée semble déjà porter des fruits concernant l’inflation et la dépense publique.

  5. Quel beau mot que « populiste », il qualifie ceux qui se soucient du peuple, qui le prennent en compte.
    Il est l’opposé à « élitiste » : qui privilégie l’élite au détriment du peuple, par exemple : la monarchie absolue ou bien, aujourd’hui, le macronisme mondialiste.

  6. Pour pouvoir simplement s’inspirer de la politique sécuritaire salvadorienne, encore faudrait-il s’émanciper des diktats internes (Conseil Constitutionnel et Conseil d’Etat) et supranationaux (CEDH et CJUE). Comme quoi c’est pas gagné.

  7. Face aux distributeurs de mort à perpétuité, il n’y a que la sanction perpétuité pour débarrasser la société. Au Salvador, pas de circuit de kart,de piscines ou de téléphone dans les prisons et je suis persuadé que les incarcérations coûtent moins cher là bas

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