L’aveu de Darmanin : au moins 10.000 personnes dans l’ultra-gauche violente
Ce 5 octobre au matin, Gérald Darmanin faisait face à la commission d'enquête sur « la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action des groupuscules auteurs de violences à l’occasion des manifestations et rassemblements intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023 » à l’Assemblée nationale, soit lors de Sainte-Soline et du 1er Mai. L’occasion de mettre des chiffres et des mots sur la réalité des menaces de l’extrême gauche et de l’extrême droite. « Quand on combat l’ultra-droite […], les choses sont plus faciles, si j’ose dire, explique Darmanin, [parce qu’ils sont] plus organisés, avec une hiérarchie, des statuts, souvent des financements, un souci de l’ordre souvent obsessionnel qui aide les services de renseignement à caractériser ce qu’est ce groupuscule. » En face, les organisations des groupes d’extrême gauche sont plus « nébuleuses », plus cachées surtout. Ils communiquent à l’aide de radios propres et non sur les réseaux sociaux faciles à capter. Le ministre de l’Intérieur décrit « une organisation de dissimulation » et une forme de doctrine justifiant « les violences contre les biens. Leur tactique ressemble à celle d’une organisation militante, avec une hiérarchie dans l’attaque des forces de l’ordre », précise le ministre de l'Intérieur.
« La peste brune se répand... »
À l’appui, Darmanin donne des chiffres sur les fichés S. Le ministère « suit » 5.300 islamistes fichés S, c’est donc la principale menace. Puis 3.000 militants d’ultra-gauche; auxquels il faut ajouter « 8.000 individus suivis par les services de renseignement pour raison de potentielles actions violentes », soit « un peu plus de 10.000 personnes dans la mouvance de l’ultra-gauche ultra-violente pour ceux que nous connaissons », précise le ministre. Viennent enfin 1.300 militants d’ultra-droite.
De quoi rassurer LFI, en particulier son égérie Ersilia Soudais. Car ce 3 octobre, l’inénarrable élue de Seine-et-Marne montait en épingle, dans les rangs de l’Assemblée nationale, face à Darmanin, la menace qui empêche LFI de dormir : l’effrayante montée en puissance de l’extrême droite. Derrière cette crainte, un fait divers. « Le maire de Grabels a été victime d’une agression, samedi 23 septembre, dans une rue de Montpellier », clame la députée LFI dans les travées du palais Bourbon. Des militants d’extrême droite l’ont plaqué au mur, poursuit-elle : « On sait que tu es l’ami des Arabes, tu ne perds rien pour attendre ! » Tout l’été, le maire a reçu des insultes et des menaces de mort, selon Ersilia Soudais. La cause de ce chemin de croix ? Le maire de Grabels s’est opposé au refus, par l’élu de Béziers Robert Ménard, de marier une Française et un Algérien sous OQTF. « J'ai appelé ce maire pour lui dire que je trouvais cette agression inadmissible », nous dit Robert Ménard. Manifestations, communications innombrables : depuis le 23 septembre, LFI tente de monter l’agression de Grabels en mayonnaise.
On n’avait guère entendu Ersilia Soudais lors du martyre de la petite Lola, ni de celui de Megane, ni lors de l’enlèvement qui s’est produit dans son département de Seine-et-Marne, en janvier, ni en octobre 2021 quand des policiers découvrent, dans un hall d’immeuble de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne aussi), des graffitis appelant au meurtre de policiers et au viol de policières. Elle réservait son indignation. Ce maire plaqué au mur la révolte. Elle dénonce un « contexte national inquiétant » et, soudain, bascule. « La peste brune se répand, multipliant les menaces, les agressions, les ratonnades, les incendies et les tentatives d’assassinat dans le silence complice de votre gouvernement », lance-t-elle à Darmanin. Grrr...
Beaucoup de dissolutions... à droite !
Dans le même esprit, les élus écologie-NUPES débattaient déjà, le 3 avril 2023, dans les locaux même de l’Assemblée nationale, « sur la lutte contre le terrorisme d’extrême droite » (sic !), avec le concours de Raphaël Archenault, dit Raphaël Arnault, patron des gros bras antifas de Lyon, lancé en pleine vitesse : il y a des bandes d’extrême droite au sein de la police et de l’armée, expliquait-il. Il évoquait « des planques d’armes, des fusils à pompe, des armes de poing, des grenades, des kilos et des kilos (de grenades) ». Diable ! « Comment ils arrivent à se procurer autant d’armes ? », interrogeait le docte expert. Mais oui, comment ?
Reste, pour Darmanin, à mettre ses actes en cohérence avec la réalité. On n'y est pas. Champion de la dissolution d’associations (il a fait plus que tous les présidents de la République sous la Ve), le président de la République a majoritairement dissous des organismes confidentiels… d’extrême droite. Dernier en date, Civitas. Les Soulèvements de la terre, qui se sont illustrés à Sainte-Soline, poursuivent pour l'instant paisiblement leurs activités. L’intoxication LFI s’appuie tranquillement sur l’inaction gouvernementale vis-à-vis de l'ultra-gauche, en dépit des discours et des chiffres.
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37 commentaires
« Les groupes d’extrème gauche communiquent par radios propres » comme une armée étrangère en temps de guerre.
10 000 militants d’ultragauche dangereux qui sont à l’origine de l’hopitalisation de centaines de policiers. 1300 militants d’ultra droite qui, à part des menaces verbales (tout a fait condamnables, bien sûr) mais dont on attend de savoir qui ils ont blessé, caillassé, estropié, combien de biens publics et de magasins ils ont detruit… Et la gauche « bien pensante » en la personne d’Ersilia Soudais qui, dans une véritable crise d’hystérie, dénonce la montée de la peste brune et des ratonnades ( qui, quoi, où, quand ?) Pendant ce temps le ministre de la justice qui dissout Civitas mais ne touche pas un cheveu des 10 000 individus cités plus haut, ce serait à mourir de rire faute d’en pleurer. Le dernier sondage nous montre de qui les Français ont le plus peur entre MLP et Mélenchon. Depuis quelques temps le RN monte, monte dans les sondages et si LFI continue il va passer la barre des 50%. BRAVO ! Ce sont des stratèges, les insoumis. S’ils prenaient le pouvoir, ce serait la création en France, de goulags ou de camps pour y enfermer tous ceux qui ne penseraient pas comme eux…
Il faut rappeler aux gens de gauche que la « peste brune » était dans le national socialisme !
Grande nullité…
Ce dont parle la LFI en aboyant a l’assemblée n’est pas d’une soit disante montée de la « peste brune » fantasme imaginaire pour tenter de faire peur mais de la prise de conscience des Français toujours plus nombreux que cette gauche infamante doit être démocratiquement éliminée
L’agression de ce maire, si elle est inadmissible, devrait être tout de même être rapprochée des centaines d’agressions toutes aussi inadmissibles que subissent les Français au quotidien … qualifiées de « faits divers » par lfi ! Pourquoi parler d’attentat d’extrême droite pour un fait isolé dont les auteurs n’ont pas été identifiés à ce jour et de « faits divers » pour tout le reste ? Peut-être les coupables sont-ils finalement des militants d’extrême gauche qui agressent un élu pour ensuite faire accuser une soi-disant « extrême droite ». Attendons le résultat de l’enquête avant de crier « au loup ! »
M. Darmanin pourrait peut-être commencer à chercher du côté de l’Assemblée Nationale et de certains partis politiques, je suis certain que cela lui permettrait d’y voir un peu plus clair dans la « nébuleuse ».
Les « élu.e.s » LFI profitent un peu trop de leur immunité parlementaire en se permettant des sorties verbales de plus en plus violentes incitatives à la révolte sans que personne n’ose contrevenir ! Je pense que ces énergumènes, élus par défaut n’ont plus que quelques années à profiter de la manne généreuse et providentielle des contribuables qui les engraisse en indemnités injustifiées. La prochaine législature les enverra de nouveau dans l’anonymat.
« L’aveu de Darmanin : au moins 10.000 personnes dans l’ultragauche violente » ! En attendant, au lieu de faire une lutte sans merci à cette mouvance dangereuse, il dissout « CIVITAS » une soi-disant extrême droite catho ! Comprenne qui pourra.
Avec de tels politiciens qui joint ensemble les ultras de gauche avec une hypothétique ultra de droite la France qui d’années en années qui s’enfonce dans la boue nauséabonde de la régression il est urgent de s’en débarrasser. La preuve les déclarations anti Françaises du tribun de gauche qui ne représente plus rien avec ses aspects révolutionnaires et les Nupes avec leur déclarations tonitruantes sur les bancs de l’Assemblé qui préfèrent discuter de surmulots et de petites bêtes assurant que pour eux l’extrême droites est l’équivalent des chemises brunes mais pas un seul mot pour ceux qui violent des femmes, agressent des vieilles personnes et tout autres actions barbaresques.
Ne rien attendre de ce pouvoir. Un grand nombre d’actifs dans ces mouvements d’extreme gauche revolutionnaires appartiennent à des familles de fonctionnaires et hauts fonctionnaires en particulier éducation nationale et universités. Papa et maman veillent à la bonne marche des choses. Les parents de ces crapules étaient de parfaits meneurs dans les années 68 et les enfants ont pris la succession . Image s’il en était besoin d’un pays totalement vérolé.
Au fait, combien d’attentats de l’ultra droite en France ?
Réellement, ou d’après lfi ?
Darmanin est trop « girouette » pour mettre ses actes en cohérence avec la réalité . Il n’a pas de conviction chevillée au corps . Seulement et uniquement beaucoup d’opportunisme . Sous ses airs patelins de Raminagrobis c’est un ambitieux de la pire espèce ,Comme on dit chez moi , ses dents raclent le sol .
Même avis
Encore qui n’a rien compris aux problèmes de ce pays en déroute dont il porte une bonne part de responsabilité . Qu’il aille chez midas ou speedy ……
Les nervis de l’ultra gauche qui décrédibilisent et tuent la plupart des actions sociales sont ils les marionnettes de certains pouvoirs … de Hollande a Ma fin on se pose la question sur leur inpunité et leur action au service des gouvernants…