Le bide de Toutes pour une : la faute à l’extrême droite, bien sûr !
![TOUTESPOURUNE BA Capture écran UGC Distribution](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2025/02/IL20250212134309-toutespourune-ba-1-scaled-929x522.jpg)
Si Toutes pour une, la version féministo-diversitaire des Trois Mousquetaires n’a fait que 13.660 entrées pour un budget de 10 millions d’euros, en grande partie financé par l’argent public, c’est la faute « aux extrêmes droites ».
Voilà ce qu’affirment conjointement l’UPC (Union des producteurs de cinéma) et la SRF (Société des réalisateurs de films) qui, tout à coup, découvrent que financer une daube pour ses seules vertus wokistes peut se révéler un mauvais calcul financier. Publié le 10 février, leur communiqué a pour titre : « Toutes pour une » ou « Tous contre elle » ?
Dénigrement d’un chef d’œuvre ou promotion d’un navet ?
« Une fois de plus, écrivent-ils, un film français est attaqué par la fachosphère ». Après une énumération des films de (ce) genre ayant essuyé un bide retentissant, « c’est au tour du film de Houda Benyamina, Toutes pour une, d’être la cible d’une nouvelle offensive ». Et de retracer l’historique de ce qui ne peut être qu’une odieuse campagne de dénigrement d’un chef d’œuvre.
« Initiée dès la mise en ligne de sa bande annonce, cette campagne s’est amplifiée lors de sa sortie le 22 janvier dernier et s’est étendue à toutes les plateformes et sur tous les sites où il était fait mention du film ». En parallèle, des « émissions de télévision et de radio – C8, RMC -ont ciblé le film au cours de pseudo débats qui en dénonçaient le projet sans nuance ni contradicteurs ». On notera avec étonnement que CNews n’est pas cité. Un oubli sans doute… Il en a résulté, disent les plaignants « une croisade coordonnée où les supports se nourrissent les uns les autres et où les insultes racistes, grossophobes et sexistes le disputent aux attaques ad hominem : toujours et encore la haine aveugle, anonyme et décomplexée ».
Les raisons de cette campagne de dénigrement : « le film commettrait à leurs yeux le sacrilège de proposer une incarnation des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas par des femmes issues de la diversité ». Le public a si violemment réagi que « la plateforme de référence Allociné, principale source prescriptive en France, a suspendu la note spectateurs. Du jamais vu ».
Alors, devant cette insupportable rébellion d’un public qui est trop bête pour comprendre ce qu’on lui fourgue, ou bien, comme votre serviteur, qui rechigne à payer une place 16,40 euros pour 1 h 30 de niaiseries, l’UPC et la SRF demandent à Allociné de « faire évoluer ses règles » car « les garde-fous actuels sont insuffisants ». Demandent également aux pouvoirs publics de sévir contre des campagnes qui « sortent du cadre de la liberté d’opinion et de l’exercice de la critique (même virulente) auquel [ils sont] attachés ».
Et ces pauvres producteurs impécunieux de crier à la « censure de fait », et de conclure : « Ne nous y trompons pas : les extrêmes droites sont les ennemies revendiquées de la diversité culturelle. Elles dévoient la liberté d’expression au service de leur discours de haine et d’exclusion. » Enfin, « Au travers de l’entrave ainsi faite aux libertés de création, de programmation et de diffusion des œuvres, c’est la démocratie elle-même qui est visée. »
Qui pratique la censure ?
Nous avons vu le film et nous le redisons, c’est une daube wokiste qui méritera de figurer dans les annales du genre. Avec un scénario inexistant qui n’est qu’une pâle évocation du roman d’Alexandre Dumas, la seule raison d’être de ce film étant la féminisation des personnages, le tout noyé dans une bande son parfaitement anachronique, Toutes pour une ne pouvait rencontrer son public.
C’est si vrai que les médias ont, eux aussi, dans leur ensemble, Télérama compris, dit de ce film ce qu’il y a à en dire : c’est un navet. Pris la main dans le sac du militantisme, les producteurs ont beau jeu de crier à la censure et de rejouer, de tenter du moins, le coup des élections : vous votez mal sur Allociné, alors supprimons le vote. Plus de cote des spectateurs, les « pouvoirs publics », appelés à la rescousse, y veilleront.
C’est pourtant la seule critique qui vaille. Une critique à laquelle ce milieu se dit tellement « attaché » alors qu'en fait de critique, ce qui ronronne de plateau en plateau n’est bien souvent qu’une promotion complaisante entre copains.
Quant à la diversité culturelle, parlons-en ! Y a-t-il une autre voie que les financements privés pour des œuvres qui ne correspondent pas au militantisme en vogue ? Pas une fiction sur le service public sans nous enfoncer dans le crâne “la bien-pensance sociétale“ ; rien sans un couplet sur le transgenrisme, l’homophobie, le racisme, l’immigration et la dénonciation des affreux, suivez mon regard… Qui a désigné le Puy-du-Fou comme un spectacle pour les beaufs, les incultes et les sans-dents ? Qui censure ? Qui rejette dans les bas-fonds de la “fachopshère“ les Houellebecq et les Tesson ? Qui, réellement, menace la démocratie ?
Le public en a marre qu’on lui fasse la leçon. Il est assez grand pour juger de la qualité de ce qu’on veut lui vendre. Toutes pour une est un navet, le public, lui, ne s'y est pas trompé. Tant pis pour ceux qui ont misé dessus.
![Picture of Marie Delarue](https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2024/06/b28c7517283f9e57d25d7ceaa99cbd66.jpeg)
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9 commentaires
Toutes pour un bide, la sanction est sans appel!
l’UPC et la SRF demandent …aux pouvoirs publics de sévir …. Quant à moi, je pense qu’il faudrait obliger un pourcentage de citoyens à aller voir le film sous astreinte d’une contravention (3500 € me paraîtrait raisonnable à qui ne pourrait présenter un billet validé ). M’enfin !
Un peu de patience.
Comme pour le vaccin, obligation d’aller voir ce film, sinon, déchu de vos droits !
C’est très bien, continuez ainsi, messieurs.
Une daube reste une daube, un navet (una pizza en italien).
Quand viendra le jour où le cinéma français ne sera plus une « exception culturelle », où seuls les films de qualité auront une audience digne, et où l’État n’interviendra plus dans le financement de ce type de films, de films TV ou de séries, alors vous irez tous pointer au chômage (chez Pôle Emploi, pardon France Travail), car les indemnités des intermittents du spectacle n’existeront plus… Et enfin, comme toute entreprise qui se respecte, seule la qualité du produit ou du service sera sanctionnée.
Et qu’on ne vienne pas arguer que « l’art » est hors des considérations mercantiles, tous, et je dis bien tous (acteurs, comédiens, producteurs, distributeurs…), se gavent de subventions : croyez-vous que les acteurs et les techniciens de ce film ne seront pas payés ? Ils le sont déjà, mais simplement moins qu’espéré car navet, mais encore trop à mon goût, car payés avec l’argent du contribuable, sans son consentement et contre lui.
Le navet a été boudé par le public qui est dégoûté par les délires wokistes. Le fiasco de ce navet subventionné par la région Ile de France va t’il amener dame Pécresse (LR) à reconsidérer ses critères d’intervention en matière de financement de la production de film? Même si rapporté au budget total de l’Ile de France, c’est un montant très limité, l’addition de subventions innombrables atteint au total des centaines de millions! En période de dette d’Etat abyssale, les collectivités ne peuvent plus ou ne devraient plus faire tout et n’importe quoi en matière « d’arrosage »!
Si même Telerama le dit !!!
Et que dire des aides accordées à la production cinématographique française, une mafia malfaisante qui ne vit que sous perfusion de fonds publics, soit 500 millions par an, tout cela pour produire des films misérables dans lesquels de mauvais acteurs interprètent des scénarios indigents, vraisemblablement boudés par les spectateurs, étant donné que chaque euro de billetterie doit être accompagné de 3 ou 4 euros d’argent public dans la majorité des cas.
Le film “Nos Frangins”- réalisé en partenariat avec SOS Racisme, la LICRA, Amnesty International, la LDH, le MRAP – fait un flop.
Flop pour Nos Frangins avec 42 537 entrées en 1ère semaine
Sorti dans 243 salles, le film affiche une faible moyenne de 175 spectateurs/écran
Budget : 5,8M€