Le candidat LR à la présidentielle désigné par sondage. Et pourquoi pas une tombola ?
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La droite se délite jour après jour, mois après mois, année après année.
Christian Jacob vient de faire part de sa dernière trouvaille pour désigner un candidat de la « droite » : le sondage ! J’aurais préféré une version un peu plus ludique : tirage au sort, tombola ou « pierre, feuille, papier, ciseau ». Non ! C’est le sondage qui a été choisi ! Les militants, dont je fais partie, sont sidérés par cette entourloupe magistrale qui n’a que comme seul but de placer un candidat choisi par la direction du parti sans tenir compte de l’avis de ceux qui, entre autres, financent le parti : les simples adhérents comme moi.
Et pourtant, on se souviendra des divers sondages avant les primaires de 2017 donnant Juppé en tête, suivi de près par Sarkozy. Finalement, c’est Fillon qui fut désigné comme candidat.
Il y a de vrais talents, chez LR, et de vraies personnalités de droite, en dehors du parti. Dans le désordre : Wauquiez, Retailleau, Lisnard, Zemmour, Aubert, etc. Pourquoi donc aller chercher celui qui ne veut pas assumer cette tâche (Baroin) et celui qui tourne comme les éoliennes qu’il défend un jour et critique le lendemain (Bertrand), sans compter que ce dernier avait quitté LR en se bouchant pudiquement le nez quand Wauquiez avait été élu à plus de 70 % à la tête des Républicains ? Y a-t-il eu des accords secrets, des petits arrangements entre amis, pour qu’on nous « by-pass » (ou nous entube, en français dans le texte) à ce point ? Si c’est le cas, autant l’annoncer clairement car « Quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend l'escalier, elle met plus de temps mais elle finit toujours par arriver ».
Nous, les gens de droite forte, nous sommes orphelins d’une France fière et puissante, respectée et admirée dans le monde mais qui, aujourd’hui, se dissout dans des concepts soi-disant progressistes et se disperse dans des néologismes créés par des communautés minoritaires mais terriblement bruyantes et influentes : indigénistes, racialistes LGBTQI, woke, etc.
Pour y faire face, on veut nous proposer un candidat à la magistrature suprême par le biais d’un sondage ? Autant jouer à la roulette russe, ce sera plus rapide !
Mon parti, celui auquel j’ai adhéré quand Laurent Wauquiez est arrivé, n’a rien à envier au Parti socialiste. Il est tout aussi fort en autodestruction. La direction LR, devenue complètement hors-sol, semble vouloir ignorer sa base au point de ne même pas la solliciter (via ses conseillers nationaux) pour valider ou non ses orientations. Je ferai une exception pour quelques personnes courageuses et constantes dans leurs positions. Je pense notamment, parmi les plus connues, à Éric Ciotti qui, contrairement à beaucoup d’autres, ne mâche pas ses mots et s’exprime librement.
Rien d’étonnant, donc, que les « vieux partis » (LR et PS) finissent par mourir de leur mauvaise mort.
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