Le catastrophisme identitaire doit succéder au catastrophisme écologique
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Ils étaient plus de 100.000, selon les organisateurs, à manifester pour le climat partout en France, une semaine après la démission de Nicolas Hulot. Parmi les préoccupations des manifestants, « l’urgence de se mobiliser pour le climat » ou encore « le point de non-retour qui sera bientôt atteint » ainsi que les propositions iconoclastes comme la planification écologique. La palme d’or revient au projet de réforme constitutionnelle visant à inscrire la défense de l’environnement à l’article 1 de la Constitution (comme si la charte de l’environnement ne suffisait pas).
On peut citer, en souvenir, le fameux slogan d’Emmanuel Macron « Il n’y a pas de planète B » ; à travers ces éléments de langage repris par les défenseurs de la cause climatique, un constat : le catastrophisme prédomine. Il symbolise bien le pessimisme régnant en maître au sein des sociétés occidentales. Néanmoins, ce n’est pas une critique sur la forme que souhaite exprimer l’auteur de ces lignes mais bien sur le fond.
En effet, le point de non-retour sera effectivement bientôt atteint, mais sur un tout autre sujet complètement négligé par l’establishment : celui de la question migratoire. Le Vieux Continent étant soumis à une pression démographique inouïe : plus de 250.000 titres de séjour accordés en 2017 rien que pour la France, et le tout sans compter l’immigration clandestine. Mais, bien plus grave encore, plus d’un million d’extra-Européens ont obtenu la nationalité d’un pays de l’Union européenne en 2017.
Le constat est sans appel : un pays-continent soumis à une immigration illimitée bénéficiant d’un taux de démographie très faible (moins de deux enfants par femme) contre trois pour les nouveaux arrivants ne peut qu'entraîner inéluctablement au remplacement des populations autochtones. Sauf changement radical de politique, à ce rythme-là, l’enjeu n'est plus de savoir s’il aura lieu mais quand. L’urgence est là, d’où l’inspiration du catastrophisme écologique. Depuis maintenant plusieurs décennies, le camp anti-immigration (peu importe à quel degré) est en difficulté pour adopter une communication permettant de sensibiliser le grand public. Le langage visant à s’inspirer de la tautologie du « re » (rétablissement des frontières, rétablissement de la double peine, etc.) est prédominant et donne un sens réactionnaire à la critique de l’immigration.
Pourtant, une critique écologique de l’immigration trouverait totalement sa place, cette dernière déracinant des populations entières, et l’exode urbain qui en découle répartit inégalement les populations à l’échelle de la planète (surtout si, demain, un milliard d’Africains veulent venir en Europe), l’ouvrage de Stephen Smith concernant la ruée vers l’Europe étant riche d’enseignements à ce sujet.
Il est courant de constater que les défenseurs de la cause climatique ont essentiellement recours à la stratégie de l’intimidation pour faire avancer leur cause via le fameux « il faut changer les mentalités », « sensibiliser l’opinion », « prendre conscience de l’enjeu climatique ». Force est de constater que cela semble fonctionner à merveille.
L’intérêt est donc, pour les défenseurs de la cause identitaire, de reprendre ces éléments de langage pour faire comprendre à l’opinion publique l’irréversibilité du Grand Remplacement. En cas de disparition des autochtones, il n’y aura pas de "France B" ni de "Seconde Europe", et c’est bien 2.000 ans de civilisation gréco-romaine qui disparaîtront en raison de la culpabilisation, de l’aveuglement et de ce sentiment de haine de soi qui anime les Européens ainsi que, depuis l’avènement du multiculturalisme, des thèses progressistes issues des mouvements étudiants des années 60 et de l’abolition des frontières soutenue par l’Union européenne.
Alors, face au défi du XXIe siècle, afin de préserver la terre de nos ancêtres et de permettre à nos descendants de vivre dans un pays tel que nous l’avons trouvé, il y a bien une urgence identitaire.
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