Le Conseil de l’Europe préconise de ne pas discriminer les non-vaccinés
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La résolution 2361 adoptée ce 28 janvier 2021 par le Conseil de l’Europe - à ne pas confondre avec le Conseil européen - « demande instamment », dans ses articles 7.3.1 et 7.3.2, aux États membres de « s'assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n'est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s'il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement » et de « veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».
Cette demande ne s'adresse évidemment qu'aux 47 pays membres du Conseil de l’Europe (dont les 27 pays de l’Union européenne), institution dont la plupart d’entre nous connaissent à peine l’existence. Cette organisation intergouvernementale, fondée en 1949 par le traité de Londres et installée à Strasbourg, est censée favoriser la prise de conscience et la mise en valeur de l'identité culturelle de l'Europe et de sa diversité. On mesure le gouffre qui s’est creusé depuis soixante-dix ans entre les organisations technocratiques et les citoyens européens ; on prend conscience du chemin qui reste à parcourir pour intéresser et mobiliser les citoyens des nations autour d’enjeux qui les dépassent et pourtant les concernent directement ! Encore faudrait-il que les populations concernées soient informées de ses résolutions par des médias dont le rôle consisterait à informer le public plutôt qu'à le manipuler. Avez-vous été informé de cette résolution par les médias dominants ?
Au lendemain d’un des fréquents exercices de communication institutionnelle, le 24 novembre dernier, nous avions déjà dénoncé dans ces colonnes le mensonge présidentiel éhonté qui transpirait d’une énième déclaration sirupeuse, mentant « les yeux dans les yeux » à la population française dont le premier communicant de France a normalement la charge de défendre les intérêts. Nous avions évidemment soupçonné, avec raison, que le sommet du mensonge de cette logorrhée infantilisante avait été atteint au sujet du futur vaccin anti-Covid-19, qui ne serait prétendument pas rendu obligatoire. Qu’il y avait lieu de penser qu’en réalité, la vie publique et sociale des Français serait facilitée, voire réservée, aux dociles vaccinés. Nous estimions, alors, que s’il respectait la liberté individuelle, le pouvoir devrait interdire toute forme de discrimination au vaccin mais que, probablement, notre « petit père du peuple » l’encouragerait et en sous-traiterait l’imposition des mesures restrictives à des secteurs d’activité privés pour ne pas en endosser le coût politique et électoral.
L’urgente priorité du moment est que tous les citoyens prennent connaissance de cette invitation pressante du Conseil de l’Europe et que des experts, notamment juridiques sérieux, indépendants et honnêtes, s’en emparent au plus vite pour préparer les contre-feux légaux si, d'aventure, on s'acheminait dans les prochains mois (la question de la pénurie résolue...) vers une obligation, de fait, à se faire vacciner.
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