Le courageux combat de Rishi Sunak contre les transactivistes

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Alors que la presse française ne semble avoir retenu du discours du Premier ministre britannique que son engagement contre la cigarette et son renoncement à un projet ferroviaire pour des raisons budgétaires (merci, l'AFP !), il est pourtant une déclaration qui mérite toute notre attention. Ainsi, s’exprimant à l’occasion du congrès annuel du Parti conservateur ce mercredi, l’ancien ministre des Finances de BoJo n’a pas mâché ses mots : « Nous ne devrions pas nous laisser intimider en nous faisant croire que les gens peuvent avoir le sexe qu'ils veulent. Un homme est un homme et une femme est une femme, c'est du bon sens. »

En guerre contre les « absurdités wokistes »

Du bon sens à l’évidence, mais pas tant que ça, à une époque où les lobbys transactivistes ont réussi à imposer leur idéologie du genre au point de nier cette réalité et crier à l’homophobie. Il faut dire que le locataire du 10 Downing Street n’en est pas à son coup d’essai et a toujours fait preuve d’un discours ferme envers les tentatives de relativisme ambiant. En juillet 2022, il n’est pas encore Premier ministre mais s’engage à protéger les termes « femmes » et « mère », accusant la loi sur l'égalité de promouvoir des « absurdités wokistes ».

Quelques mois plus tard, le 16 janvier 2023, Rishi Sunak provoque l’ire des Écossais en bloquant une loi sur le changement de genre qui avait pour objectif d’abaisser de 18 à 16 ans l’âge requis pour demander une transition, d’une part, et supprimer la consultation médicale et psychiatrique obligatoire lors de la demande d’un certificat de reconnaissance de genre, d’autre part. Le quadragénaire britannique devient le premier homme politique à utiliser ce mécanisme de blocage.

Accusé de transphobie

Fidèle à ses convictions - tandis que son opposant, Keir Starmer, le chef de file des Travaillistes, pense ouvertement que si l’écrasante majorité des femmes n’ont pas d’organes génitaux masculins, certaines en ont -, Rishi Sunak ne cède pas aux sirènes médiatiques. Dans un entretien accordé au site Web ConservativeHome, il affirme que 100 % des femmes n’ont pas de pénis. Le Telegraph rapporte ses propos : « La première chose à dire est que nous devrions toujours avoir de la compassion, de la compréhension et de la tolérance pour ceux qui pensent à leur genre. Mais quand il s’agit de ces questions de protection des droits des femmes et des espaces des femmes, la question du sexe biologique est fondamentalement importante. » Rappeler dans la loi que le sexe signifie bien le sexe biologique et non le genre auquel la personne s’identifie, telle est l’ambition du Premier ministre afin d’aider, notamment, les sports féminins à écarter les personnes trans.


Deux mois plus tard, l’ancien banquier chez Goldman Sachs s’attire à nouveau les foudres de la presse LGBT en étant, cette fois, enregistré à son insu en train de plaisanter sur le soutien aux personnes trans du leader des libéraux-démocartes Ed Davey : « Vous avez peut-être remarqué qu'Ed Davey a été très occupé. Comme moi, vous avez probablement pu voir qu'il essayait de convaincre tout le monde que les femmes avaient un pénis. » Le média PinkNews fait fuiter la vidéo… Têtu lui emboîte le pas, titrant sur « Les blagues transphobes du Premier ministre britannique à ses députés conservateurs ».

Malgré des sondages qui le donnent perdant aux prochaines élections de janvier 2025, Rishi Sunak s’est voulu rassurant lors de son congrès annuel. Le Monde n'y a vu qu'une « dérive droitière » au cours de laquelle le Premier ministre aurait « radicalisé ses discours sur l’immigration, les impôts ou les valeurs familiales ». Reste à voir si ses convictions payeront sur du long terme. Maître de conférence en civilisation britannique, Christine Cotton observe l'économie de ce pays depuis des années. Elle se dit plutôt positive quant à l’évolution de la cpte de popularité du ministre en raison de l'inflation qui a baissé et des salaires et du pouvoir d’achat qui ont légèrement repris. À ses yeux, c'est plutôt « l’usure du pouvoir » des conservateurs qui menace le chef du parti. Peut-être aussi le poids des lobbys ?

Iris Bridier
Iris Bridier
Journaliste à BV

Vos commentaires

18 commentaires

  1. Je n’étais pas très emballé par l’élection de cet « étranger » mais si les roastbeefs en ont une copie en rab, je suis preneur.

  2. Le délire transgenre semble affecter essentiellement le monde des ados, celui de  » l’âge bête » comme on l’appelait autrefois…Que des adultes y souscrivent ou l’exploitent est beaucoup plus grave! Bravo, Monsieur le Premier Ministre pour avoir en termes clairs exprimé votre bon sens, dommage que vous ne soyez pas français…

  3. Tout citoyen anglais doté d’un minimum de raison et de sens critique ne peut que se féliciter des positions du PREMIER MINISTRE « sur lIMMIGRATION, les IMPOTS, et LES VALEURS FAMILIALES » .
    Puisse la France imiter cet exemple face aux lobbies déterminés à la destruction de notre tissu social

  4. Voici la preuve que celui qui veut peut, bravo à lui !
    Constat est de dire que les médias serviles ont occulter cette partie du discours préférant rester sous la couette de la gauche…
    Tout est fort bien dit dans cet article, une conclusion pourrait être que la gôôôche qui se veut progressiste a cassé sa boussole et se raccroche à n’importe quoi pour exister nous entraînant, de fait, dans la régression morale !

  5. Sans pour cela être homophobe, la vérité » oblige à dire que pour qu’un homme trans ou une femme trans passent de l’une ou l’une à l’autre, « il-elle » ont besoin de passer par la chirurgie pour devenir ce qu’il veulent être. Autrement un homme sera toujours une personne à pénis et une femme, la même personne mais à vagin. Le reste est de l’ordre du phantasme.

    • pardon, mais aucune  » opération » ne transforme un homme en femme, ou l’inverse ! Si c’était le cas, je serais adepte que l’homme qui se transforme en  » soit disant femme » ait aussi TOUT les inconvénients qui vont avec, comme les menstrues et les douleurs afférentes, si tel était le cas, le nombre de candidats baisserait drastiquement !
      Par ailleurs comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire : vous pouvez greffer des cornes à un cheval il ne vous donnera pas de lait – ou une crinière à une vache, elle deviendra pas un cheval de course ! il faut arrêter ce délire grotesque!

      • Le plus important reste le système hormonal. Celui qui veut être femme doit ingurgité artificiellement des hormones féminines, œstrogènes, ou masculines, testostérone. Enfin, il faut voir avec les spécialistes en la matière qui feraient mieux de contribuer à lutter contre kes déserts médicaux.

  6. Bientôt, seul le Gouvernement français restera dans le virtuel, le déni de la réalité et du bon sens. Le vent commence à tourner et nos élites feraient bien de le comprendre.

  7. De plus et c’est important, il faut se rappeler que Sunak est d’abord Indien, pays où les femmes ont des utérus et non des pénis.

    • Bouhh, que c’est vilainement dit, technico-médicalement dit, on dirait des pièces mécano de rechange ! Vous auriez pû écrire: Où les femmes ont leurs charmes délicats, et les individus mâles leurs attributs dits « virils » (costumes trois pièces pour chacuns)

      • c’est tout le sujet qui est  » vilain » comme vous dites ! donc les termes sont tout à fait appropriés !

  8. Être obligé de rappeler ce qu’est un homme et ce qu’est une femme …. Comment avons nous pu en arriver là ?

    • C’est la question que je me pose constamment dans bon nombre de sujets. Cette obsession pour des minorités d’imposer leurs idées sur la grande majorité est toute contraire à l’idée de la démocratie. Conscients de l’aubaine, les politiciens de gauche ayant perdu leur électorat populaire, se jettent comme un chien sur un os sur ces minorités pour renflouer leurs résultats dans les urnes.

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