[Le croc d’Ixène] Le Doliprane devient américain

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Ixene
Dessinateur de presse

Vos commentaires

44 commentaires

  1. Si je ne m’abuse, je crois qu’il nous reste « encore » les brouettes Haemmerlin, qui sont d’excellentes machines, pour peu que le conducteur ait de gros bras. Je parle de ces brouettes car ce sont les seuls produits français que les Américains et les Anglais, nous avaient autorisés à vendre au Koweït après la guerre, tout le reste de la reconstruction ils se l’étaient gardé pour eux, comme en l’Ukraine.

  2. On ne pouvait pas trouver mieux comme synthèse, bravo Ixène. heureusement nous avons un gouvernement qui veut réindustrialiser la France, en particulier le monde du médical !!!!!

  3. Doliprane devient américain et les malades restent français. Tous les fleurons français sont bradés on vend à tour de bras pour manger du pain …

  4. ça me rappelle qu’un certain président de la république a privatisé la française des jeux et qu’un précédent avait privatisé les autoroutes et que tous ont laissé filer notre industrie.

    • On peut ajouter Alsthom vendu à GE par un certain E.Macron et racheté au même GE un « pognon de dingue » par le même personnage… Si on pouvait vendre ce clown de la finance, d’accord pour l’euro symbolique, peu importe le client.

      • Qui voudrait nous l’acheter maintenant que le voile commence à se lever sur sa non action pour la France qui l’a élu!

  5. C’est scandaleux de brader le pays ..quelle honte de ne pas aimer la France …pour ceux qui décident ….quels sont les avantages financiers ?

  6. L’Etat peut et doit mettre son veto à cette vente . Pour l’unique raison de l’indépendance nationale . On a vu avec le covid , que nous étions incapables de produire les masques de protection. Totalement dépendant de pays comme la Chine. Macron le va t en guerre , alors que nous ne produisons aucune munition de petit calibre, et une production ridicule de poudre. Il en va de la santé comme de la sécurité , la France doit produire sur son sol les équipements et médicaments nécessaires à sa sécurité, qu’elle soit militaire ou sanitaire. Aujourd’hui , pour la santé 80 % de nos médicament viennent de l’extérieur ( Chine / Inde) , donc vendre Le  » doliprane  » aux américains c’est se tirer une balle dans le pied , mais ça notre Mozart de l’économie sait très bien le faire. Souvenez vous de la fusion Alstom/G.E , un Fiasco ! Nous avons racheté très cher le brevet des turbines  » Arabelle » , turbines qui équipent nos centrales nucléaires et nos sous marins. Macron le Mozart qui ne connait pas la musique, si il ne s’oppose pas à cette vente, nous mettra un peu plus sous la dépendance étrangère.

    • D’un autre côté, le paracétamol, principe actif du doliprane, n’est pas produit en France, ni même en Europe. La souveraineté est illusoire, il faut savoir ce qu’on veut. Vendre des boites de doliprane remboursées à 2,18 €, avoir des usines en France, avec des emplois bien rémunérés, des charges patronales et salariales, des normes antipollution, les 35 heures, les RTT, etc. Eh bien ce n’est pas possible. Soit on augmente le doliprane et on le dérembourse, soit on impose aux salariés français les conditions de travail du salarié chinois. Quant aux normes antipollution, il faut les oublier, on balance tous les déchets dans les fleuves ou dans la mer et on n’en parle plus. C’est un choix que la Chine et l’Inde ont fait, nous en avons fait un autre.

  7. Je me suis réjouis de lire tous les commentaires pleins de bons sens, peut-être rajouterai-je une chose, c’est que l’État français ne devrait s’occuper que du régalien,police, armée, justice, instruction scolaire, santé et mettre juste quelques gardes-fous en ce qui concerne les entreprises privées, car souvent,on remarque bien que lorsque l’état touche aux finances et à la gestion de l’argent des productifs,on voit où ça mène.

    • Je partage votre point de vue : à n’en pas douter, beaucoup de Français sont encore persuadés des vertus du stroskisme léniniste et de la planification heureuse. Mélanchon a un bel avenir !

  8. Comme déjà dit hier, c’est le système des remboursements de la sécu qui en est la cause. D’autres médicaments suivront.

  9. Il s’agit tout simplement de capitalisme. Sanofi, ou du moins ses dirigeants, veulent gagner de l’argent. Comment ? D’abord en licenciant, parce que ce sont encore les vieilles recettes qui fonctionnent le mieux. Ensuite en misant et en investissant sur les nouvelles technologies. On se dégage du paracétamol qui rapporte, certes, mais qui sent un peu la naphtaline pour mettre le paquet sur les anticorps monoclonaux par exemple. Le 10 septembre dernier, une usine d’un genre nouveau, baptisée Modulus, a été inaugurée en présence de M. Macron en personne. Cette usine peut adapter sa production à la demande et produire jusqu’à 4 vaccins ou bio-médicaments en même temps et peut reconfigurer ses lignes de fabrication en quelques semaines seulement, chose impossible avec une usine classique. Tout ça pour la modique somme de … 500 millions d’euros environ. Et il faut bien trouver l’argent quelque part ! Sanofi qui vend doliprane, c’est un peu comme si EDF vendait des centrales à charbon pour investir dans le nucléaire. L’avenir nous dira si c’est un bon calcul … ou pas.

    • Mauvais comme d’habitude, (turbines Arabelle par exemple) on vend pour une assiette de lentilles ce qui rapporte pour investir dans une nouvelle usine alors que la France verrait l’argent des contribuables mieux placés dans la construction de cette usine au lieu de le donner à l’Ukraine, où autres, en grande largesses a fonts perdus.

    • Encore une idée Merveilleuse idée du style fusion G.E /Alstom. Merveilleuse idée sous la houlette du couple Macron / Le Maire , ça devait créer 1000 emplois , on attend encore le premier ! En plus , nous avons racheter à prix d’or le brevet des turbines  » Arabelle ». Turbines qui équipent nos centrales nucléaires et nos sous marins .

    • Le paracétamol esquinte le foie et l’immunité, certes.
      Mais les anticorps monoclonaux sont dangereux ainsi que les vaccins ou bio-médicaments.
      (peut être dirais je autrement dans 10 ans, mais je trouve qu’il y a eu peu de progrès sur l »innocuité de ces produits en 50 ans)

      Même si je refuse de prendre du doliprane lorsque je peux prendre autre chose, je préfère encore le paracétamol aux « nouveautés » décrites (j’apprenais déjà ce qu’il en était de ces « nouveautés » à la fac en 1974 -certes 3eme cycle, mais tout de même)

      • Renoncer aux bio-médicaments et aux anticorps monoclonaux, cela signifie que je vais devoir annoncer de biens mauvaises nouvelles à mes patients. Mes patients âgés atteints de DMLA, sont condamnés en quelques années à la cécité. Mes patients atteints de maladies inflammatoires chroniques (rhumatisme psoriasique, spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde) vont devoir renoncer à leur traitement et aux améliorations procurées par ces traitements. Ils vont devoir se traiter à l’aide d’antalgiques de plus en plus puissants, renoncer à terme à leur autonomie et accepter le handicap causé par la maladie. Cela signifie qu’il va falloir aux oncologues, annoncer à beaucoup de leurs patients qu’ils vont mourir et que la médecine ne peut plus rien pour eux, faute d’avoir recours aux anticorps monoclonaux et à l’immunothérapie. Et la liste est longue de centaines de médicaments qui traitent parfois des maladies orphelines rarissimes pour lesquelles il n’existe pas d’autres traitements efficaces. Ces traitements ont tous des effets secondaires, c’est vrai, mais demandez aux patients ce qu’ils en pensent et vous verrez que l’immense majorité ne partage pas votre avis.

  10. Macron n’en a rien à foutre, de la France ni des Français. Son seul but est la présidence de la Commissions européenne après 2017.

  11. Je ne suis pas adorateur de Macron mais arrêtons de vouloir voir l’Etat intervenir directement et ponctuellement dans les cessions des entreprises privées ! Cela s’appelle le communisme.
    La seule façon d’arrêter l’hémorragie est de favoriser le travail au sens large et pas de taxer les salariés et les entreprises.

    • Vous n’avez pas tord mais le constat est que, public ou privé, la richesse quitte la France et que nos dirigeants s’en fichent éperdument.

  12. La France est en train de tout vendre pour essayer maintenir son niveau de vie. Les français y trouvent leur compte car leur pouvoir d’achat, quoi qu’ils en disent, s’est plutôt maintenu. Mais il n’y a personne pour tracer un plan afin de retrouver, à 10/15 ans, la prospérité : la gauche s’en fiche car la pauvreté est sensée lui apporter des voix, la macronie et les LR n’ont que le but de dissoudre la France dans l’UE afin qu’il n’en reste rien (sauf une équipe de foot et les moutons seront contents) et le RN flatte tout se qu’il peut mais n’a aucune idée de ce qu’il fera au pouvoir (ils sont dans l’opposition mais ils approuvent tout : injection, quoi qu’il en coûte, soutien inconditionnel de l’Ukraine, dilapidation de l’argent public…le RN suit l’opinion publique des moutons). Donc on va continuer à vendre nos bijoux et quand il n’y aura plus rien, on fait quoi à part se plaindre et rejeter la faute sur les autres? La seule solution c’est une sortie de l’UE, de l’Otan, de l’euro avec une autre élite…il n’y a seulement que 2% des français qui le souhaitent. On ne peut pas sauver un malade qui veut conserver sa maladie.

    • Bonjour Cyrano24, je n’aurai pas dit mieux. Il va falloir de gros efforts de persuasion pour passer le cap des 2%. En attendant notre pays se meurt et ses « assassins » continuent leur sale besogne.

    • leur pouvoir d’achat, quoi qu’ils en disent, s’est plutôt maintenu. Oui, mais ….. Le pays compte 9 millions de pauvres et ce chiffre n’a fait que croire. Le pouvoir d’achat des Français a malgré tout augmenté en quinze ans. Entre 2007 et 2020, le revenu disponible des ménages a progressé de 8,5% dans l’Hexagone, selon les chiffres de l’OCDE. Une hausse moindre que celle observée dans d’autres puissances occidentales comme les Etats-Unis (+28%), l’Allemagne (+13%) ou le Royaume-Uni (+10,5%) sur la même période. Et une bonne partie de ce pouvoir d’achat vient de redistributions sociales et donc indirectement de l’accroissement de l’endettement. « et quand il n’y aura plus rien » il faudra rembourser les dettes.

    • De moins en moins de Français y trouvent leur compte, ils s’appauvrissent. Pour le reste je suis assez d’accord avec vous. Attention tout de même, Sanofi, ce n’est pas l’état Français, ils font du pognon à l’international et se moquent pas mal de la France. S’il faut fermer trois usines en France pour en ouvrir une bien plus rentable en Turquie ou au Vietnam, ce sera fait sans hésitation. Il ne faut jamais prêter des intentions philanthropiques aux industriels, ni aux politiques d’ailleurs.

    • Attention tout de même. M. Macron, que je n’ai pas l’habitude d’encenser, n’est pas propriétaire de la marque doliprane. Ce n’est pas Macron qui « offre » doliprane aux Américains, pour la bagatelle de plus de 15 milliards d’euros tout de même, mais le conseil d’administration de Sanofi, qui préfère vendre aux Américains, plutôt qu’à PAI (un fonds d’investissement français). C’est juste une affaire de gros sous entre une grosse boite française (qui vend des petites boites jaunes et bleues) et un gros investisseur américain. L’état français n’a grand chose à y redire, à moins d’avoir des parts dans la boite en question. Sanofi ce n’est pas que doliprane, c’est aussi de nombreux autres médicaments comme des insulines (lantus) ou des bio-médicaments (lovenox, dupixent) ou encore des vaccins (groupe Sanofi-Pasteur). Ce groupe a une stratégie de développement pour l’avenir, dont doliprane ne fait pas partie, mais qui permet de rapporter du cash à investir pour bâtir cet avenir.

      • Le directeur de Sanofi est Frédéric Oudéa, le mari d’une certaine fan d’Aya Nakamura ancienne ministre de Macron (la fan pas la chanteuse). Tiens, comme le monde est petit !

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