[Le croc d’Ixène] Le Doliprane devient américain

44 commentaires

1. Le doliprane est à notre médecine socialiste (sur administrée) ce que les saignements étaient à la médecine du Moyen-Âge, cela ne sert à rien dans la majorité des cas mais justifie le prix de la consultation. Pourquoi utiliser un médicament qui soulage une maladie et a fait ses preuves quand il y a une potion inoffensive et universelle pour n’en soigner aucune et que les ARS conseillent de prescrire ?
   Cela fait grimper la cote de la société qui produit cette molécule universelle.

2. La France est une grande braderie à ciel ouvert . Et les américains ne sont pas en reste pour récupérer ce qui était encore rentable et soyons fous , pourquoi ne pas rajouter des taxes à l’exportation des cachets vers la France qui a vu naitre le doliprane ? Le cadre de l’UE est bien commode pour brader notre pays . On se demande si un contrat n’a pas été mis sur la France ? Que nous reste-t-il, à part nos cerveaux qui fuient à l’étranger ?
   Les vins , les alcools , les parfums , la grande couture et le tourisme , la gastronomie étant de plus en plus réservée à la partie la plus aisée de la population française et étrangère pour nous c’est mac do et star buck . Tout cela participe de la vitrine ou du folklore franco français pour faire croire que nous représentons encore un pays qu compte dans le concert des nations .
   La réalité du pays est tout autre ,devenu ultra libéral ,en quelques dizaines d’années et paradoxalement exangue d’industries mais toujours soumis à une immigration de masse .
   Je ne sais pas si nous avons fait l’objet d »un complot pour faire de nous un laboratoire du mondialisme mais cela en a tout l’air. Ceci du fait de la trahison des élites et dans le cadre de l’UE à laquelle nous avons obéi au doigt et à l’oeil . Et l’UE c’est quoi ? Une machine à créer des normes dans le cadre d’un marché , un parlement européen qui est là pour exister et pour payer des députés dont le rôle est plus consultatif qu’influent, et surtout un nid de lobbies en tout genre auxquels nous sommes complètement soumis .
   . Celui des éoliennes que nous sommes obligés de continuer de financer même après leur installation tellement elles sont rentables , jusqu’à celui des sociétés spécialisées dans la lutte des nuisibles , rats , souris , surmulots et cafards. Il paraitrait que l’on laisse le cheptel proliférer pour des raisons de profits , plus il y a de nuisibles et plus les labos et sociétés augmentent leur chiffre d’affaire d’une année sur l’autre… L’obsession climatique justifie les éoliennes et les panneaux solaires pendant que le nucléaire au KWH pas cher pour les ménages est sabordé sur l’hôtel de la logique ultra libérale . Cette logique a ses limites que nous font franchir allègrement nos élites qui y trouvent leur intérêt. Mais l’intérêt général des français , il est où?

3. En lisant les différents commentaires, j’ai l’impression qu’il y a confusion. La marque doliprane n’est pas nationalisée et n’appartient pas à l’état français, c’est une marque détenue par le groupe Sanofi, entité privée. Sanofi fait ce qu’il veut avec ses billes, à moins que l’état français ne possèdent des parts dans l’entreprise. Pour le reste, l’avenir des médicaments s’oriente davantage aujourd’hui vers les biotechnologies que vers la chimie. C’est comme ça. On pourrait citer le Xarelto, un médicament qui a révolutionné les traitements anticoagulants, breveté en 2008, est génériqué en France depuis quelques mois. Dommage pour Bayer, tant mieux pour les génériqueurs. Un bio-médicament est plus difficile à copier et n’est pas un générique, mais un « biosimilaire ». On peut comprendre que les labos pharmaceutiques renoncent à la chimie classique, car les découvertes les plus révolutionnaires sont génériquées en une dizaine d’années et ne rapportent plus à l’inventeur. C’est le choix de Sanofi, vendre doliprane pour financer l’investissement dans les biotechnologies. Bon ou mauvais choix ? Seul l’avenir le dira.

4. Les Français sont incurables : ils veulent plus d’impôts pour les plus riches, il va de soi, et les labo en font probablement partie, mais s’émeuvent des conséquences de leurs choix, levant le poing et criant justice. Le problème de ce pays, après la démagogie et l’idéologie honteuse depuis longtemps déjà de nos politiques, est, quoi que nous puissions parfois en penser, le manque de marges de certaines entreprises, mais plus grave, l’impact de notre code des impôts sur les fonds propres de ces dernières, qu’elles se doivent de constituer si elles veulent pouvoir lever des capitaux afin d’investir. Je ne sais pas si ce cas relève des faits évoqués, mais c’est un échec avant tout politique si cette transaction allait à son terme.

5. Ah l’argent ce diable, le patron de Sanofi et ses actionnaires au nom du fric vendent un des fleurons de notre industrie pharmaceutique, Le grand patronnât brade notre industrie sous les yeux complices du président irresponsable. Après nos clowns de ministres font de beaux discours pour relever notre pays, mais ils nous prennent pour qui?

   • Une histoire de gros sous ? Oui, à ce niveau, c’est une évidence. Mais c’est plus compliqué qu’il n’y parait. Sanofi détient le brevet du Plaquénil … mais si, vous savez, ce médicament miracle qui guérit le Covid-19, aussi connu sous le doux nom d’hydroxychloroquine. Vieil molécule, au passage. Qui a fait fortune pendant le Covid ? Sanofi avec son Plaquénil magique … ou bien Pfizer avec son vaccin à ARN messager ? Eh bien c’est le choix de Sanofi, abandonner la chimie traditionnelle et mettre paquet sur les biotechs. Difficile de les blâmer.

6. Pas de problème, avec Mr Macron notre pays se réindustrialise. Je passe au dafalgan, pas question de’engraisser les us.

   • Vous avez en effet le choix. Le Dafalgan d’UPSA est une excellente décision. Pour la réindustrialisation, saviez-vous que Sanofi a inauguré en septembre une usine révolutionnaire dédiée à la production de bio-médicaments ? On a tous hurlé quand Pfizer vendait à tours de bras son vaccin anti-Covid à ARN messager, tandis que la France, avec son savoir-faire en matière de vaccins (Sanofi-Pasteur) était incapable de sortir quoi que ce soit. Eh bien, si Sanofi veut rectifier le tir, il lui faut des capitaux pour investir dans les biotechs. C’est leur stratégie actuelle, qu’elle paraisse bonne ou mauvaise.

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