Le Gai Savoir enfin évacué, la présidente est en colère ! Et nous, alors ?

IMG_20230323_065318

L'information était passée inaperçue des grands médias en mars et Boulevard Voltaire avait été l'un des premiers à la révéler au grand public : un bâtiment neuf de l'université Jean-Jaurès, illégalement occupé, était saccagé et pillé par un groupe d'étudiants gauchistes, sans véritable réaction de l'université. Même discrétion, en ce début du mois de mai, pour la fin de cette « occupation » et le départ du groupuscule d'extrême gauche complaisamment hébergé : le personnel et les étudiants de l'université ont reçu un courriel de la présidente, Emmanuelle Garnier, le 2 mai, leur annonçant son départ, la veille. Rien sur les conditions de ce départ (expulsion ? Négociations ?) ; rien sur le profil de ces individus ; rien sur les propres responsabilités de la présidence qui aurait dû éviter ce saccage qui a duré deux mois !

En revanche, l'hypocrisie dans la déploration est de mise dans le communiqué d'Emmanuelle Garnier. Elle parle d'« une situation inacceptable qui durait depuis près de huit semaines ». Elle tente de justifier maladroitement son inaction : « Pendant toute cette période, nous avons condamné sans détour et à de multiples reprises les agissements à l’œuvre (occupation illégale, dégradation des locaux, vols de matériel, mise en danger des personnes, etc.) et nous avons maintenu une vigilance de tous les instants – y compris durant les vacances – pour éviter les risques de propagation des actes de malveillance et de violence. » Et elle en arrive au coût financier : « A minima plusieurs centaines de milliers d’euros. » C'est exactement ce que nous écrivions, il y a deux mois. Quand il était encore temps d'intervenir.

Mais personne n'est dupe. Il suffit de dialoguer avec les collègues, les personnels, les étudiants. La passivité et la complaisance de la présidence sont sur toutes les lèvres. Il suffit, aussi, de lire les commentaires des lecteurs à l'article de La Dépêche :

« Comment se fait-il que la présidence de l'université ait laissé 10 ou 15 personnes, la plupart extérieures à l'université, tout péter dans un bâtiment pendant trois mois. »

« La présidente est co-responsable de ces dommages aux biens. Alors qu'à l'évidence, ça n'avait rien à voir avec un sit-in organisé par les étudiants, la présidente a omis VOLONTAIREMENT de réclamer et faire exécuter l'expulsion des occupants, Elle s'est rendue complice par son inaction, donc elle a une part de responsabilité. »

À qui nous fait penser Emmanuelle Garnier ? Là encore, la parole des commentateurs est d'or : « L'université du Mirail est une ZAD... dans ce cas, pas besoin d'une présidente, ou alors nommer Sandrine Rousseau. »

On aimerait, en tout cas, une évaluation objective du ministre des Universités et aussi de Bercy sur le coût total des saccages de l'extrême gauche depuis trois mois. Les Français et les contribuables ont le droit de savoir.

Frédéric Sirgant
Frédéric Sirgant
Chroniqueur à BV, professeur d'Histoire

Vos commentaires

33 commentaires

  1. .Exclusion définitive de la soi-disant présidente de cette université et bien sûr de l’Education Nationale . Ponction sur ses revenus passé pour restaurer les lieux .

  2. Il paraît que le peuple des ZAD veut s’instruire. Mon opinion à ce sujet est exactement l’inverse, donc, sulfureuse.

  3. Cette « responsable » d’Université est particulèrement coupable : il lui était facile et nécessaire d’alerter les pouvoirs publics pour faire évacuer les envahisseurs-démolisseurs !!! Que ne l’ a t elle fait ???

  4. Un cas d’école qui montre que l’emploi à vie des fonctionnaires est une forfaiture. Cette dame devrait être licenciée pour faute grave. Mais puisque ce n’est pas possible, et que la seule sanction que l’on pourrait prendre est une mutation, je propose qu’elle soit affectée au ménage et nettoyage de la cantine de l’université qu’elle était chargée de préserver ; ça lui remettra peut-être les yeux en face des trous !

    • j’ai une meilleurs idée, une mutation à Mayotte, je pense qu’elle y prendrait la mesure d’un certain nombre de choses –

  5. Sandrine Rousseau, présidente d’université, après tout c’est possible puisqu’elle est maître de conférence. ce serait un scoop mais guère plus surprenant que d’autres nominations. Quant aux occupations illégales et les destructions qui vont avec aux frais du contribuable, il y aura bien un ministre pour nous rappeler doctement que la France est un pays de droit.

  6. En France, pour condamner verbalement, on est des pros de chez Pro, à en baver. Ce qui est incompréhensible c’est que l’Etat ne soit pas capable de se retourner vers les parents ou familles de ces étudiants afin d ‘obtenir des réparations financières de ces dégâts.

    • ah mais pour faire ce que vous dites il faut être équipé de  » c —-s » et comme ils sont tous plus ou moins déconstruits (es
      bah non, c’est pas possible !

  7. Exact ! on a le droit de savoir ! Quand va-t-on enfin faire payer le coût des dégradations aux quelques ceux qui ont commis ces méfaits. Comme ce sont pour la plupart des fils de bourgeois, eux ou leur famille ont les moyens de payer et ne sont pas insolvables. Si on ne le fait pas, on alimente la thèse des complotistes (dont je fais partie) qui considèrent que ces casseurs sont en fait les complices du pouvoir et sont manipulés par lui pour justifier des taxes supplémentaires et/ou des mesures contraignantes et liberticides.

  8. L université est en voie de paupérisation intellectuelle, physique, morale , depuis longtemps; destructions voulues par une » classe « qui- elle- scolarise ses enfants dans les « bonnes » écoles ( privées le plus souvent) et les envoient dans les prestigieuses universités étrangères, là où la discipline est de rigueur. Pauvres petits français décérébrés qui ne font pas partie de ces classes privilégiées, qui suivent aveuglément les diktats de ceux savent et qui organisent.

  9. La Présidente doit impérativement mettre la main à son portefeuille pour réparer les dégâts .Elle est co-responsable des biens de son université . Elle est même payée pour cela .

  10. La « gôche » a gangréné la tête des étudiants ( pas seulement ! ), preuve en est que c’est un véritable poison cette gauche
    . La gauche en FRANCE devrait être interdite et les partis dissous . Car ils engendrent et n’apportent que le mal . Le « Général de Gaulle » a dit :  » Les gens de gauche ont rarement de grand projet , il font de la démagogie et se servent des mouvements d’opinion . La gauche tire le haut de la société vers le bas par idéal d’égalitarisme . Les gens de gauche sont d’éternels utopistes , des déphasés , des apatrides mentaux . Je n’aime pas les gens de gauche car ils ne sont pas des gauche ; parce qu’ils sont incapables , ils sont dangereux  » . …La messe est dite !

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

Un vert manteau de mosquées

Lire la vidéo

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois