Le Gai Savoir enfin évacué, la présidente est en colère ! Et nous, alors ?
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L'information était passée inaperçue des grands médias en mars et Boulevard Voltaire avait été l'un des premiers à la révéler au grand public : un bâtiment neuf de l'université Jean-Jaurès, illégalement occupé, était saccagé et pillé par un groupe d'étudiants gauchistes, sans véritable réaction de l'université. Même discrétion, en ce début du mois de mai, pour la fin de cette « occupation » et le départ du groupuscule d'extrême gauche complaisamment hébergé : le personnel et les étudiants de l'université ont reçu un courriel de la présidente, Emmanuelle Garnier, le 2 mai, leur annonçant son départ, la veille. Rien sur les conditions de ce départ (expulsion ? Négociations ?) ; rien sur le profil de ces individus ; rien sur les propres responsabilités de la présidence qui aurait dû éviter ce saccage qui a duré deux mois !
En revanche, l'hypocrisie dans la déploration est de mise dans le communiqué d'Emmanuelle Garnier. Elle parle d'« une situation inacceptable qui durait depuis près de huit semaines ». Elle tente de justifier maladroitement son inaction : « Pendant toute cette période, nous avons condamné sans détour et à de multiples reprises les agissements à l’œuvre (occupation illégale, dégradation des locaux, vols de matériel, mise en danger des personnes, etc.) et nous avons maintenu une vigilance de tous les instants – y compris durant les vacances – pour éviter les risques de propagation des actes de malveillance et de violence. » Et elle en arrive au coût financier : « A minima plusieurs centaines de milliers d’euros. » C'est exactement ce que nous écrivions, il y a deux mois. Quand il était encore temps d'intervenir.
Mais personne n'est dupe. Il suffit de dialoguer avec les collègues, les personnels, les étudiants. La passivité et la complaisance de la présidence sont sur toutes les lèvres. Il suffit, aussi, de lire les commentaires des lecteurs à l'article de La Dépêche :
À ce sujet — Université Toulouse Jean-Jaurès : un bâtiment neuf saccagé et pillé, mais personne n’en parle
« Comment se fait-il que la présidence de l'université ait laissé 10 ou 15 personnes, la plupart extérieures à l'université, tout péter dans un bâtiment pendant trois mois. »
« La présidente est co-responsable de ces dommages aux biens. Alors qu'à l'évidence, ça n'avait rien à voir avec un sit-in organisé par les étudiants, la présidente a omis VOLONTAIREMENT de réclamer et faire exécuter l'expulsion des occupants, Elle s'est rendue complice par son inaction, donc elle a une part de responsabilité. »
À qui nous fait penser Emmanuelle Garnier ? Là encore, la parole des commentateurs est d'or : « L'université du Mirail est une ZAD... dans ce cas, pas besoin d'une présidente, ou alors nommer Sandrine Rousseau. »
On aimerait, en tout cas, une évaluation objective du ministre des Universités et aussi de Bercy sur le coût total des saccages de l'extrême gauche depuis trois mois. Les Français et les contribuables ont le droit de savoir.
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33 commentaires
On a associé le Moyen Âge à l’obscurantisme : comment sera qualifié époque présente ? Je n’ose l’imaginer….
Plus le temps passe plus les problèmes s’aggravent. Il est évident que les auteurs sont protégés, cette présidente n’a pas remplis ses obligations à tel point qu’on est bien sensé y voir une complicité. Il en vas de même dans bien d’autre domaines tel, par exemple la justice qui donne la double peine aux victimes. Le problème ce serait comique sauf que ce sont les victime qui payent l’addition, les casses, dans bien d’autre bâtiments saccagés université et autre, seront remis en état par nos impôts.
Il serait temps de dire que les Universités appartiennent à l’Etat c’est à dire aux contribuable et que nul étudiant ne peut en user hors des cours. L’autonomie des universités n’a plus de sens.
L’extrême gauche politicienne et syndicaliste complice de l’immigration illégitime contraint les cadres de la fonction publique à lui obéir depuis des décennies : enseignant non syndiqué, nomination et mutation demandées refusées, tribunaux idem, cf. le « mur des cons », occupation illégale et destruction de locaux publics payés par les impôts des Français, silence trouillard et complice, casse de monuments publics par les black blocs, silence et liberté pour eux, mène fichés S dès le lendemain! La Gauche et l’Extreme gauche également auteurs et complices de la mondialisation de nos souverainetés nationales sont les vrais destructeurs de notre nation Républicaine et nous conduisent à l’Enfer et au néant.
Les présidents d’université sont à gauche et complices …L’Etat aussi .
En France le mythe commode de l »extrêême drroââte » a disparu (sauf à gauche = maxi 30 %). Reste une vraie extrême gauche violente et révolutionnaire qui depuis mai 68 veut abattre par la force une démocratie qui lui donnera toujours tort.
Je crois me souvenir qu’à Bordeaux même topo.
Nous voulons une suite à ces affaires.
Elle s’en moque complètement des dégâts et autres vols commis par ces « gauchistes », ou serait-ce « extrêmes gauchistes » ?
Le mot « vols » associé à « gauchistes » c’est presque un pléonasme.
Elle s’en moque donc Madame Garnier, car elle sera recasée ailleurs avec le même traitement, et si elle devait être envoyée loin de son domicile, avec toutes les aides possibles et imaginables, ou serait-ce « inimaginables », afin de poursuive sa carrière, comme si rien n’était arrivé !
C’est ce qu’en France on nomme : « avoir le sens de ses responsabilités », non ?
Ces pauvres étudiants n’ont plus d’ordinateurs (avec correction d’orthographe !) pour rédiger leurs travaux . Est-ce que ça les empêchera d’être diplômés pour autant . La Licence pour tous succèdera au Bac pour tous.
Les fonctionnaires complices comme cette femme qui trahissent et salissent leur fonction d’autorité devraient être déchues de leur poste et de tout poste équivalent, et sa responsabilité financière dans les dégâts qu‘elle a laissé sciemment se produire devrait être engagée. Elle ne devrait pas pouvoir postuler à plus de responsabilités qu’un cantonnier ou, dans son cas, une cantinière.
Tout à fait d’accord !
Exactement ! Ces responsables universitaires devraient en assumer les conséquences , réparer les dégâts sur leurs propres deniers , étant complices de ces dégradations car qui ne dit mot consent !
« Les Français et les contribuables ont le droit de savoir. » Monsieur Sirgant, la bonne conclusion serait plutôt « Les Français et les contribuables (ce sont les mêmes) ont le droit de casquer et de la fermer »…
Primo si on avait un gouvernement, cette dame devrait être virée séance tenante à la fois de son poste et de l’éducation nationale, mais aujourd’hui en France, favoriser les méfaits de gauchistes de pacotille est quasiment un haut fait d’armes, elle ne risque donc rien ou pas grand chose.
Cette présidente étant restée les bras ballants au lieu d’agir pour faire expulser les malfaisants, c’est à elle d’assumer le coût de remise en état des bâtiments dégradés. Ça lui apprendra à vivre.
On aimerait, en tout cas, une évaluation objective du ministre des Universités et aussi de Bercy sur le coût total des saccages de l’extrême gauche depuis trois mois. Les Français et les contribuables ont le droit de savoir.
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Ca va pas, non? Face au gauchisme, les contribuables francais ont deux droits: payer et la fermer!
Hahaha ! J’allais l’écrire : les Français n’ont plus que le droit de payer et de la fermer ! Payer pour les » études » de hordes d’analphabètes crétins violents français ou pas français ( quelques centaines de milliers ), payer pour leurs allocs, leur santé, leurs retau., ET leurs amusements consistant à démolir leurs facs, universités, équipements urbains, commerces, soins à leurs victimes…
Sa passivité peut être considérée comme complice donc pourquoi ne pas la faire participer financièrement aux réparations ? ce ne serait que justice.