Le Goncourt des lycéens contesté ? Une « tartufferie réactionnaire » pour L’Obs
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Bruno Le Maire doit en rougir de dépit : Le Club des enfants perdus (POL), de Rebecca Lighieri, contient des scènes de sexe à côté desquelles son dernier roman semble l'œuvre d'un enfant de chœur. Le Goncourt des lycéens, prix littéraire organisé par la FNAC et le ministère de l'Éducation nationale, offre à de jeunes lecteurs l'occasion de lire une quinzaine de romans sélectionnés par les membres de l'académie du même nom, ce dont on pourrait a priori se réjouir. Le problème, c'est que Le Club des enfants perdus fait partie de la liste et que quelques parents, prévenus par leurs enfants, s'en sont émus.
L'association « SOS Éducation » avait annoncé qu'elle adresserait une lettre au Premier ministre et aux ministres de l’Intérieur, de l’Éducation nationale et de la Culture pour dénoncer le « contenu pornographique et psychiquement dangereux » de cet ouvrage. De son côté, l'association « Juristes pour l'enfance » a saisi la commission de surveillance et de contrôle des publications pour la jeunesse du ministère de la Justice. Plusieurs élus ont également écrit à Anne Genetet, ministre de l'Éducation nationale, en s'étonnant du choix d'un tel ouvrage dans « la liste des lectures destinées à un public mineur âgé de 15 à 17 ans »< et en lui demandant, au nom de nombreux parents, de « diligenter une enquête interne pour faire toute la lumière sur les circonstances qui ont permis une telle diffusion ».
Molle réaction de la Macronie
Comme savent le faire les politiciens quand on leur pose une question gênante, la nouvelle locataire de la rue de Grenelle a botté en touche : « Je comprends pleinement votre inquiétude, et je souhaitais vous apporter quelques précisions », a-t-elle répondu, insistant sur la « médiation des professeurs », qui est « fondamentale et continue », et précisant que « si des élèves expriment leur volonté de ne pas lire l'ouvrage, ils en ont pleinement le droit ». Belle façon de ne pas prendre parti qui n'étonne guère de la part d'une macroniste, qui ne veut surtout pas passer pour bégueule ou réactionnaire. Un nouveau programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle devrait voir le jour à la rentrée 2025 : on ne sait pas encore si cette « éducation » comprendra la lecture de ce roman, objet de la polémique.
Les médias de gauche ne s'embarrassent guère de nuances. Le Nouvel Obs évoque « les dessous d’une tartufferie réactionnaire ». Le Monde titre « Des associations d’extrême droite contestent un ouvrage sélectionné pour le Goncourt des lycéens », précisant que « deux structures issues de la sphère réactionnaire (sic) demandent le retrait du livre Le Club des enfants perdus, de Rebecca Lighieri, qui comporte des scènes de sexe explicites ». Il ajoute, pour bien enfoncer le clou, que la présidente de l'association « Juristes pour l'enfance » est « engagée contre la procréation médicalement assistée » et « a milité au sein de la Manif pour tous ». Quant à « SOS Éducation », elle est « proche du parti Reconquête, fondé par Éric Zemmour », et « milite contre l’éducation sexuelle à l’école, l’écriture inclusive ou encore "l’activisme transaffirmatif" ».
Vous l'avez compris, si vous ne trouvez pas normal qu'on propose aux élèves de 14 à 18 ans de telles lectures, si vous comprenez que certains puissent être choqués, vous êtes forcément d'extrême droite ! Plus généralement, si vous osez contester les diktats de la bien-pensance en matière sociétale, si, même, vous formulez quelques réserves, vous serez immédiatement catalogués et voués aux gémonies ! Le malheur, pour ces Fouquier-Tinville en herbe qui rêveraient de vous rééduquer, c'est que les Français écoutent de moins en moins leurs sornettes et que le vent finit par tourner, ce qui les fait enrager.
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25 commentaires
Moi qui me croyais souverainiste, je me rends compte que je suis d’extrême droite.
Donc, en fait, vouloir vivre à nouveau en monarchie et ce avec fr-exit, otan-xit et UE-xit woke-xit, c’est être d’extrême droite.
Mais bon, si c’est cela, Vive l’Extrême droite.
Article récent dans Le Figaro où on découvre ébahi que des actions de sensibilisation et de formation sont ESSENTIELLES envers « LES PLUS JEUNES dans les collèges et lycées », et où l’éducation obligatoire à la vie affective, relationnelle et sexuelle fait l’impasse sur… Devinez quoi ? La MÉNOPAUSE !
Les auteurs de l’article œuvrent dans l’instance consultative qu’est le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes et une association militante 2GAP (Gender and Gouvernance Action Platform) un collectif mondial des réseaux professionnels féminins et mixtes (sic !) des secteurs publics et privés.
Et l’on s’offusque qu’un livre pornographique soit promu par l’Education nationale ?
Où sont passés les grands classiques ?
En déconstruction, semble-t-il…
Quand je vois ce qui est diffusé sur Netflix sans aucun contrôle parental, je pense que le combat culturel est ailleurs que dans ce livre que je lirais peut-être par curiosité.
« si des élèves expriment leur volonté de ne pas lire l’ouvrage, ils en ont pleinement le droit ». …Pour l’instant, car qui nous dit que dans cette démocrature, ce genre de lecture ne sera pas obligatoire dans quelques temps, comme la vaccination contre le covid ! Les arguties de cette ministre sont pitoyables.
Ce n’est pas la première attaque des pervers en direction des enfants, en 1968 déjà certains voulaient les inclure dans leurs jeux malsains. Les parents doivent redoubler de vigilance, car sous couvert d’inclusivité certains veulent profiter de leur innocence.
Que tout cela est lassant …que disent les parents ?
À savoir que le fait de soumettre à des mineurs un contenu pornographique est sévèrement puni par la loi, le nouvel Obs se croit-il au dessus ?
On n’oublie pas que la FNAC responsable du choix de ce livre est aussi celle qui a récompensé une photo représentant un homme se torchant le c… avec le drapeau français avant de la retirer. Quant à l’éducation nationale elle a le temps d’imposer son éducation sexuelle mais pas d’enseigner les matières de base.
C’est le bal des oies blanches qui pour certaines ne sont peut être pas aussi blanches qu’elles le prétendent.
Quand on voit la perversité de certains élus, je ne suis pas étonnée mais j’ose espérer que ce rejet de ces enragés du chapeau, le jour des prochaines élections, se confirmera comme ce fut le cas aux US avec Trump, nouvellement élu .
Vu que réfléchir, se poser des questions, vouloir protéger nos enfants vous classe comme « d’extrême droite », nous allons très certainement être de plus en plus nombreux et devenir majoritaire. Allez, au-revoir, messieurs les senseurs, vous allez très bientôt vous retrouver bien seuls.
Je le crois aussi, mais si on y réfléchit, avec ces valeurs, il sera bien que nous devenions majoritaires.
« si des élèves expriment leur volonté de ne pas lire l’ouvrage, ils en ont pleinement le droit », un adolescent le lira par provocation, par curiosité mais beaucoup seront blessé peut-être à vie.
Il y a chez les jeunes étudiants en faculté une misère humaine lié au sexe que ces adultes ne veulent pas voir, les jeunes filles sont particulièrement atteintes.
La prostitution chez les jeunes est un vrai enjeu sociétal, il serait temps que ces dictateurs de la pensée s’y penche et en chercher les causes
Les causes ? Ils les ont créé eux-mêmes ! Honte à eux, c’est un scandale. L’enfance doit impérativement être protégée, elle est l’avenir.
Adhérente de SOS éducation, j’ai pu lire quelques extraits de cet « ouvrage » quine devrait pas être accessible à de jeune lycéens.
Cependant, l’académie française compte en son sein des écrivains plus que douteux dans leur style de publication, tel qu’un certain Dany Laferrière. Je m’étais lancée dans la lecture de son célèbre roman : « Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer » : illisible, et grotesque ! Rien que le titre en dit long.
Et pendant ce temps, on censure le dernier album de Spirou, qui, si j’ai bien compris, serait, en gros, une caricature du wokisme. J’espère que l’ouvrage sera vite remis sur le marché. Encore une attaque à la liberté d’expression, qui ne peut s’exprimer que si on adhère à toutes ces nouvelles tendances complètement folles !
Certains courants de pensée sont devenus des délits, parfois à juste titre comme le racisme ou l’antisémitisme.Par contre une liste plus complète de ces délits comprendrait le wokisme,l’écriture inclusive,ou l’influence sur des enfants par l’éducation nationale sur la transexualite, les drag queens etc.