Le gouffre financier des quartiers prioritaires de la ville

Les chiffres viennent de tomber, incontestables. Ce sont ceux de l’INSEE concernant les bénéficiaires des prestations de la Caisse d’allocations familiales (CAF). Arrêtés à fin décembre 2023, ils révèlent que « plus de sept résidents des quartiers prioritaires de la politique de la ville sur dix bénéficient d’au moins une prestation légale versée par les caisses d’allocations familiales, contre quatre sur dix sur l’ensemble du territoire ». Exactement 71,7 %, soit 1,8 million de foyers représentant plus de 4 millions de personnes.
Les QPV, kézako ?
Après une nécessaire refonte géographique effectuée en 2024, redéfinissant « les contours et la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville en France métropolitaine » (Mayotte est exclu du comptage, on devine pourquoi…), la France compte aujourd’hui 1.362 quartiers en QPV, contre 1.466 l’année précédente. Les QPV, c’est un peu comme les chiffres du chômage : on les tripatouille pour les faire baisser.
« Représentant 8 % de la population, les 5,3 millions d’habitants des QPV diffèrent des habitants des environnements urbains voisins de ces quartiers selon plusieurs caractéristiques », nous dit l’INSEE. Tout d’abord, c’est une « concentration de population à bas revenu » : le taux de pauvreté est de 44,3 % en 2021, contre 14,5 % pour l’ensemble de la France métropolitaine. Les habitants des QPV sont généralement plus jeunes (35 ans en moyenne, contre 41) et un ménage sur six, contre un sur dix, est une famille monoparentale. Enfin, « les ménages des QPV sont très majoritairement locataires, le plus souvent d’un logement social, et résident davantage dans des logements suroccupés ». Classés CSP-, voire encore moins, ils « ont un niveau de diplôme plus faible et sont confrontés à une plus grande précarité sur le marché du travail ».
Les aides qui sont déversées sur ces quartiers concernent donc majoritairement le logement (64,2 % de bénéficiaires) ; viennent ensuite les prestations « de solidarité et d’insertion » dont les conditions d’attribution « ne requièrent pas d’enfants à charge ». À rappeler que les familles monoparentales sont « surreprésentées dans les QPV : 21 %, contre 16 % en France hors Mayotte ». Quant au RSA, il compte, dans ces quartiers, 25 % de bénéficiaires, contre 13 % dans la population générale.
Les QPV, c’est où, c’est qui ?
Sans surprise, on apprend que la répartition de ces quartiers sur le territoire est « très hétérogène ». Dans une France qui ne cesse de se paupériser, 8 % de la population vit en QPV. Parmi les 137 QPV les plus peuplés, « 57 se trouvent dans l’aire d’attraction de la ville de Paris et 58 appartiennent à une unité urbaine de plus de 200.000 habitants hors Paris ». En tête arrive la Seine-Saint-Denis, dont 42 % des habitants sont dans le QPV le plus peuplé. Avec ses 132.500 habitants, il s’étend sur les communes d’Aubervilliers, La Courneuve et Saint-Denis. Vient en second le Val-d’Oise, avec 18 % des habitants en QPV. « À l’opposé, environ 1 % des habitants du Lot, de la Haute-Loire, de la Vendée et des Hautes-Alpes vivent en QPV », ce qui n’exclut évidemment pas la misère des campagnes…
Cela nous amène à croiser d’autres statistiques. En effet, impossible d’aborder ces statistiques sans les rapprocher des chiffres de l’immigration. Selon le même INSEE (chiffres arrêtés, eux aussi, fin décembre 2023), les immigrés sont particulièrement nombreux, en région parisienne : « 37 % des immigrés habitent ainsi en Île-de-France, qui rassemble 18 % de l’ensemble de la population. » Précisément, « 20 % de la population parisienne est immigrée, et 32 % de la population de Seine-Saint-Denis (contre 10 % de la population en France hors Mayotte) ». De même, on compte 13 % d’immigrés dans l’agglomération lyonnaise, et 11 % dans les Bouches du Rhône (Marseille et environs), à quoi il faut, bien sûr, ajouter « les descendants d’immigrés » dans les mêmes proportions : 31,6 % en Seine-Saint-Denis, notamment. Faites l'addition.
Ce ne sont pas, là, des inventions de complotistes d’extrême droite mais la dure réalité des chiffres qu’une certaine classe politique se refuse à regarder en face. Conséquence : la France se paupérise dramatiquement sous le poids d’une immigration aussi inintégrable qu’elle est entretenue par des dépenses sociales exorbitantes. Jusqu'à ce qu'on touche le fond ?

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27 commentaires
les familles monoparentales sont « surreprésentées dans les QPV : 21 %, contre 16 % en France hors Mayotte ». Pour simplifier parlons de polygamie…. : une femme déclarée et toutes les autres mères célibataires….
Il ne faut pas être surpris quand on accueille toute la misère du monde , le fond de commerce de l’extrême gauche écolo et plus .
Mais nooooon : c’est juste un « sentiment » de paupérisation…
Comment est calculé le taux de pauvreté ? Tous ces gens qui vivent au crochet de nos impôts vivent mieux que beaucoup de salariés célibataires qui, eux, n’ont aucune aide.
Je vous mets au défi de vivre, pas de survivre, avec un SMIC. Alors que ceux qui vivent d’allocations se payent tous les ans le dernier iPhone et partent en vacances. Alors ce sont qui les pauvres ?
A part voter RN ou Reconquête, quoi faire ?
Et encore, sauf à condition de sortir de l’UE une fois pour toute.
Reconquête le RN devient un parti comme les autres
On bledise la France et on pique son flouze…
Il faut quand même reconnaître que si l’on est émigré de fraîche date, que l’on cause à peine le français, que l’on bénéficie du RSA, on risque plus d’avoir à survivre dans le 9³ que de vivre à Neuilly ou sur l’île d’Oléron.
Quant à savoir si je suis une chance pour la France, çà…
Quant à savoir qu’est-ce que je fais en France, çà…
Français,ou du moins ce qu’il en reste, votre pays,donc le mien aussi est perdu. Ces signes le prouvent tout simplement.Il va falloir juste s’y adapter tant bien que mal. Économie, impôts, culture, gauchisme, wokisme, immigration massive et toutes ses conséquences évoquées ici, 55 milliards par an,sans compter le déficit de la sécurité sociale, l’aide médicale d’état,l’aide aux mineurs étrangers isolés,les subventions aux associations et à la « presse » plus les 15 milliards donnés pour L’Aide Française au Développement évoquée par Sarah Knafo et Guillaume Bigot, et je ne parle pas de la fraude sociale révélée par Charles Prat ancien magistrat à la cour des comptes qui chiffrait cela à quelques dizaines de milliards, ce qui nous ferait plus de 100 milliards par an de perdus. Continuez donc français à faire barrage et à voter pour ceux qui vous détruisent et qui permettent qu’on tue vos enfants et qu’on vous spolie de vos biens.
Excellent résumé.
La faute est celle des français ils savent pas voter, ils sont juste bons à enterrer les leurs sans broncher
Nous sommes arrivés au fond; maintenant on creuse.
Ma chère Marie Delarue, le fond on le touche depuis longtemps et même on creuse.
C’est ce que je dis plus haut !!
Quel gouffre financier ? ce n’est que de l’assistanat pour ceux qui se font soigner gratos alors que ceux qui payent ne sont plus remboursés et que l’on veut faire disparaitre les vieux une fois qu’ils ont fini de cracher au bassinet Républicain pendant qu’une minorité glande, se promène à travers le monde comme les gars du Senat qui vont au Sahara pour compter les grains de sable assis dans leurs fauteuils hors de prix qui doit faire le même voyage, là bas ils n’ont pas de chaises assez larges. Quelle honte cette République. Mais bon les Français sont loin de ces préoccupations les vacances arrivent et les imam aussi.
Ajouter à celà les dégradations commises à la mort de Nahel , les édifices religieux saccagés , les voitures brûlées et autres degradations dans certains quartiers pour protester contre la police . Que d’argent qui pourrait servir à la santé , l’éducation , les epahds , la sécurité . Et le familles bigames , combien dans ce pays ou la bigamie est interdite par une loi , oui encore une loi non appliquée pour certains . Le peuple laborieux ne peut plus payer , ne veut plus payer , vous savez ceux qui se lèvent tous les jours pour aller bosser , ceux qui peinent à se soigner , se nourrir et se chauffer . Ils en ont ras le bol .
Mais, Mme Steiner, n’est-ce pas les mêmes qui ont adoubé MM. Hollande, Sarkozy, ou encore et encore M. Macron, et d’autres que l’on finit par oublier et confondre tant ils se ressemblent ?
Le figaro ,ce soir un article sur la précarité, regroupement familial, délinquance: les spécificités de l’immigration algérienne en France.
Parlons des bibliothèques, centre de loisirs , écoles détruite par le feu après chaque émeutes des cités.
Par exemple la région idf en 2017 qui repaye une école du cirque a Chanteloup les vignes 78.
Après , les émeutes. Cout 3 millions pour la région et le département.
6 mois après rebelote.
Le centre est a nouveau détruit.
Les contribuables associés estime le coût de l’immigration a 55 milliards d’euros par an
55 milliards par an ? A ce prix-là, c’est donné. Ce serait dommage de s’en priver.
Les QPV représentent des sommes colossales en aides de tout type. Ajoutons à cela ce que coûte la politique de la ville en aménagements et surtout en réparation de tout ce qui est cassé (abribus, bibliothèques). Bref, l’immigration est-elle vraiment la chance que l’on nous vante ?
Quand on importe le tiers monde on le devient.
La dechéance de la nationalité française pour les binationaux délinquants devrait être la norme