Le groupe Bolloré visé par des appels au sabotage d’écolos radicaux

les Soulèvements de la Terre Bolloré
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Un vent mauvais souffle sur l’Occident, et plus particulièrement le Vieux Continent. Dans une tribune datée du 27 juillet 2024 et publiée sur le « site coopératif » d’ultra-gauche lagrappe.info, une centaine d’organisations « syndicales, antiracistes, féministes et écologistes » appellent à une grande campagne contre le groupe Bolloré afin de le « désarmer ». Oubliez le sabotage général du réseau SNCF et les JO accusés d’être « une célébration du nationalisme ». Désormais, c’est une entreprise privée qui est nommément visée par « une campagne d’action ». Employant les poncifs habituels, les signataires déclarent : « Nous appelons en ce sens à mener partout bataille contre Bolloré : parce que c’est un acteur du ravage écologique, de l’exploitation néocoloniale mais aussi parce qu’il est devenu en quelques années un levier majeur de la conquête du pouvoir par l’extrême droite. » Autant d’inepties fantasmatiques pour lesquelles ces militants s’autorisent tous les excès.

Les Soulèvements de la Terre, un collectif « écoterroriste » ?

Derrière cette tribune, un collectif est à la manœuvre : les désormais célèbres Soulèvements de la Terre. Visant directement le groupe Bolloré, ses membres appellent à cibler toutes les propriétés de la famille du milliardaire breton. Compilant les adresses, le collectif incite à mener des actions « dans une perspective directe », à savoir « un sabotage ou un tractage devant l’usine ». Comme Netchaïev et son Catéchisme du révolutionnaire élaboré en 1868, lagrappe.info publie, en détail, son petit manuel de l’écoterrorisme anti-Bolloré afin de ne pas « tomber dans les filets de la surveillance policière ».

Fondé en 2021 par des zadistes de Notre-Dame-des-Landes, les Soulèvements de la Terre est un mouvement écologiste radical issu des rangs de l’ultra-gauche qui mène des actions violentes. Connue pour son opposition au projet de méga-bassines de Sainte-Soline, le collectif, qualifié d’« écoterroriste » par le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin, avait été l’objet d’une mesure de dissolution... annulée par le Conseil d’État en novembre 2023. Ayant donc toujours droit de cité, sans culpabilité aucune, le collectif s’est récemment illustré contre le projet de l’A69, dans le Tarn, en se battant contre les forces de l’ordre, notamment à coups de cocktails Molotov.

Des mouvements écolos toujours plus radicaux

Après les jets de soupe contre des œuvres d’art, les mobilisations massives contre les actionnaires de Total ou les blocages des grands axes routiers, les militants radicaux de la cause écologiste multiplient, depuis plusieurs années, les actions coups de poing - de plus en plus violentes. Dernier événement en date ce samedi 27 juillet : l’interpellation de quarante-quatre militants d’Extinction Rebellion , dans la même mouvance écolo-radicale, pour « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations ».

Tout ce cirque ne se limite pas à la France. Touchant d’autres pays européens, les militants écologistes s'attaquent désormais aux aéroports comme au Royaume-Uni, où le mouvement Just Stop Oil prend de l’ampleur. Lundi 29 juillet, huit de ses militants étaient arrêtés après avoir tenté de bloquer les contrôles de sécurité de l’aéroport londonien de Gatwick. Quelques jours plus tôt, dix d’entre eux étaient interpellés pour des faits similaires aux abords du premier aéroport du pays. D'envergure internationale, ce mouvement a même réussi à coordonner une quinzaine de sabotages d’aéroports à travers le monde, touchant les États-Unis ou encore l’Autriche. Des démolisseurs animés avant tout par la haine d'une civilisation : la nôtre.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 02/08/2024 à 12:01.
Julien Tellier
Julien Tellier
Journaliste stagiaire à BV

Vos commentaires

22 commentaires

  1. Nous le savons tous le conseil d’état est d’extrème gauche mis en place par Macron.

    • Il n’est pas d’extrême-gauche (évidemment !), il est simplement composés de gens mis là pour leur servilité voire leur pusillanimité

  2. Honte au Conseil d’Etat d’avoir refusé la demande de dissolution de Gérald DARMANIN sous un prétexte fallacieux du droit à manifester (pour une juste cause) contrairement aux mouvements identitaires patriotes…
    Cela en dit long sur l’idéologie écolo-gauchiste qui anime les membres du Conseil d’Etat!

  3. Prenons exemple sur le Salvador. On construit des prisons et on les mets tous dedans pour quelques années. Le pays sera nettement plus vivable.

  4. Ces écologistes prédateurs de la France on obtenu un siège et seulement grâce au barrage anti RN du front populaire omniprésent sur les chaines publiques. Il est grand temps qu’ils disparaissent c’est bien parti mais encore trop long.

  5. Il faudrait commencer par dissoudre les instigateurs et faire le ménage . L.F.I est le vivier de l’ultra gauche . A commencer par eux .

    • Le courage c’est quoi ? Même de gaulle s’est taillé en Angleterre et en Allemagne chaque fois qu’un danger s’approchait. Alors que dire des autres français ?

  6. Que fait l’état , que fait la justice , que fait Darmanin . Que Bolloré réplique de la même façon qu’eux , oeil pour oeil dent pour dent . Je supposes ce groupe assez puissant pour se défendre de la même manière qu’on l’attaque , artillerie lourde s’il le faut .

    • Darmanin préfère interdire les mouvements patriotique et laisser en liberté des mouvements d’extrême gauche qui veulent la disparition de ce pays

    • Sans compter que ces personnages, tel Monsieur Bolloré, sont un moteur pour l’économie Française qui ne conviens nullement aux écologistes partisan à une récession économique Française.

    • Monsieur Bolloré n’a qu’à mettre en balance sa tranquillité et le maintien de ses activités en France, et poser un ultimatum à Macron..

  7. Ps. Outre le fait que commettre des sabotages contre des installations industrielles peut être dangereux pour les salariés, les riverains et… l’environnement !

  8. Les appels au sabotage et aux actions violentes ne seraient-ils pas des délits punis par la loi ?

    Il y a de quoi mettre quelques extrémistes à l’ombre, et dissoudre leurs mouvements et associations pour qu’elles finissent dans les poubelles de l’Histoire

    • Condamnation par qui ? Les juges sont complices puisque de la même mouvance et maintenant le corps des procureurs est aussi gangrené par cette idéologie. De ce fait, il n’y a pas de poursuites et donc pas besoin d’avoir des juges rouges

  9. Le Conseil d’État pédale dans la semoule, ne comprenant pas que le radicalisme de ces écoterroristes les rend fous dangereux. Les Soulèvements de la terre saccagent et pillent toutes sortes d’installations. Est-ce que c’est écolo, ça ? Et comment se déplacent-ils pour aller « œuvrer » ? À pied, à vélo, en skateboard ? Ça m’étonnerait. Ils ont probablement des véhicules — autos, fourgons, motos…, qui roulent au carburant. Drôles d’écolos, en vérité. Et sempiternellement attaquer le Groipe Bolloré, continuellement le harceler, ça n’a aucun sens, sauf qu’ils aiment la violence et inventent toutes’les excuses possibles et imaginables pour faire monter crescendo cette violence. IL FAUT DISSOUDRE CE MOUVEMENT.

  10. ravage écologique, de l’exploitation néo-coloniale, conquête du pouvoir, etc.
    Les poncifs ringards habituels de l’extrême gauche, comme si tous ces gens-là n’avaient pour objectif que la « conquête du pouvoir » par tous les moyens, et particulièrement la violence.
    Décidément, Darmanin possède un bien triste palmarès.

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