Le lanceur d’alerte Salwan Momika abattu à Stockholm

Durant l'été 2023, Salwan Momika avait brûlé plusieurs Coran.
Brève 1

Salwan Momika a été abattu par balles mercredi soir, dans la banlieue de Stockholm. Ce chrétien irakien réfugié en Suède s’était fait connaître pour les uns comme un lanceur d’alerte, pour les autres comme un profanateur : en 2023, il avait brûlé en public plusieurs exemplaires du Coran pour alerter sur les dangers de l’islamisme. À ce titre, un tribunal devait rendre un jugement à son encontre, ce jeudi 30 janvier. Salwan Momika était poursuivi pour « agitation contre un groupe ethnique ». Lui-même se présentait ainsi, sur son compte X : « Je suis assyrien et ma langue maternelle est l'araméen. Je ne suis pas un ancien musulman, je suis né dans une famille chrétienne catholique. »

 

Ménageant la chèvre et le chou, le gouvernement suédois avait défendu la liberté d’expression mais condamné les profanations. Les relations entre la Suède et les pays musulmans s’étaient dégradées, suite à ces actions. Selon les renseignements suédois, le pays était devenu pour les islamistes une « cible prioritaire ». C’est finalement Salwan Momika qui a été visé et tué. Cinq personnes ont été arrêtées par la police suédoise.

Vos commentaires

34 commentaires

  1. A mon sens il vaut mieux faire la chasse aux islamistes que de bruler le Coran, on ne brule pas les livres même les livres saints, que diraient les cathos si on brulait la Bible ? Il faut respecter les religions, ce qui ne veut pas dire qu’on doit respecter tous les religieux

  2. Aucun doute, les humanistes de gauche, le nouveau front populaire Rima assan en tête, vont réagir de façon outragé à cet assassinat barbare induit par l’intolérance crasse qui gangrène de plus en plus nos sociétés soit disant civilisées.

    • Ca dépend, quand je lis des ouvrages sur les « années sombres », un collaborateur qui sort de chez lui tranquillement est « abattu ». Un résistant qui sort de chez lui et se fait une agression violente, là, lui, il est assassiné. Le poids des mots.

  3. Il parlait l’arameen, langue qu’un Israélien d’aujourd’hui peut comprendre et que le christ parlait. « Pourquoi m’as-tu abandonné « , tel pourrait être le cri lancé par les citoyens d’occident devant ces États qui cèdent devant la barbarie.

    • Dans le monde on ne brule pas vraiment l’évangile mais plus globalement ceux qui la tiennent en main avec leur lieux de cultes pour le même prix, il semble que ce soit plus radical que bruler le livre vert avec ce qui est écris dedans.

  4. Ce monsieur ,influenceur,a pris un risque conscient..rapidement  » sanctionne »… au fait nos influenceurs algériens..rien?

  5. « agitation contre un groupe ethnique » ???? Vive le blasphème ! Tout un chacun a le droit de bruler un livre. On peut ne pas apprécier mais c’est un droit fondamental car depuis le XVIIIème siècle les sociétés Occidentales se sont peu à peu affranchies d’un totalitarisme religieux imposé par l’Eglise. Aujourd’hui l’Islamisme nous fait régresser des siècles en arrière !
    Les peuples occidentaux en ont marre de voir les institutions censées les protéger de la barbarie en être les complices.

    • Il y a tout de même ce dicton = « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle casse ». Ces votes « populistes » (je n’aime pas ce terme) cela ne vous dit rien ?

  6. Personnellement je trouve que le blasphème et la profanation ne sont pas des choses bien. Son geste de brûler le coran devant une mosquée n’est qu’une simple provocation, cela n’amène rien de constructif dans le débat ni ne sert d’argument pour lutter contre l’islamisme. En ce sens Salman Rushdie nous est plus utile. Ce qui est surtout dramatique c’est que pour brûler il simple livre il ait été tué, en Suède, au sein de l’UE. L’Europe n’est-elle plus capable de protéger les gens à qui l’asile est accordé ? L’Europe est-elle une terre qui exécute les opposants menacés de morts dans leur pays d’origine ? Boualem Sansal sera-t-il en danger s’il revient en France ?

    • C’est sûrement vrai, mais ce jour-là, il en avait peut-être ras la casquette et il a voulu frapper un grand coup.

    • Blasphémer est un droit sacré ! Depuis le sort du malheureux Chevalier de la Barre, en France on ne tue pas pour ce motif. Du moins la loi ne condamne plus à mort pour ce motif et c’est heureux. Seuls les islamistes s’arrogent le droit d’assassiner des gens au simple motif qu’ils ont brulé un livre, fut-il sacré à leurs yeux. Ce qui est sacré c’est la vie humaine !

      • Blasphémer est évidemment un droit puisque la liberté d’expression est  » sacrée », mais je trouve toit de même gênant de le revendiquer car ça équivaut à faire valoir son droit à manquer de respect à ce que certains ont de plus précieux….plus que leur vie précisément.

    • D’autant que la Suède vient de renforcer ses lois anti-immigration ! Les pouvoirs publics savaient-ils quelques choses, cinq assassins ça ne passent pas inaperçu ?

    • En le cas présent, « athée » (voire « sans religion »), signifie « ne pas être de la religion qu’il faut », c’est une explication de cour d’école, certes, mais c’est l’explication qui prévaut !

  7. Ce qui attend les chrétiens, puis ce sera le tour des mécréants (tous ceux qui ne croient pas, athées, mauvais genres, indécis, etc.)

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